amusantes que la crédulité humaine se plaira toujours à feuilleter.

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Il existe une ligue misérable d'hypocrites que les principes constitutionnels du gouvernement français démonétisent. chaque jour davantage. Afin de retarder le plus long-temps possible le moment de l'anéantissement total de leur influence, ils vont chaque jour répétant dans les bons journaux qui leur sont, dévoués, que l'esprit d'observation philosophique ne tend qu'à égarer ceux qui s'y livrent, en leur présentant comme des découvertes nouvelles, les rêves et les écarts de l'imagination, en leur faisant prendre les apparences pour la réalité, émettre des hypothèses vagues, et élever des systèmes faux et dan

gereux. D'ailleurs, ajoutent-ils, on ne peut plus rien inventer de nouveau, tout ce que l'on offre aujourd'hui comme neuf, a déjà été connu ou décrit par les anciens et ceux qui le reproduisent ne cherchent qu'à faire des dupes,

Il n'est heureusement pas difficile de combattre ces paradoxes étranges énoncés d'un ton si tranchant, et de démontrer, ce qui est incontestable pour tous les gens de bonne foi, que l'esprit d'observation philosophique est d'une uticlité, d'une nécessité absolue dans les sciences et dans les arts; qu'il est le flambeau qui seul éclaire l'homme dans ́ ses recherches, le dirige dans ses expériences, et lui fait découvrir peu à peu la vérité, à travers les voiles épais qui la dérobent à nos yeux, que cet esprit d'observation distingue l'homme qui pense, médite, compare et calcule, de l'homme irréfléchi, léger, frivole, qui divague et s'égare sans cesse ; l'homme éclairé, prudent et sage, qui raisonne et décrit à l'aide de l'expérience, du

sot présomptueux qui méprise tout sans examen, ou de l'ignorant envieux qui blâme et critique par impuissance; enfin, qu'il nous procure, par ses diverses recherches ou combinaisons, des résultats précieux, des produits réels, des jouissances infinies.

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C'est en passant en revue tous les états de la vie, les hommes qui ont fait de grandes entreprises, des ouvrages immortels, des découvertes utiles à la société, que l'on peut établir la démonstration des inestimables avantages de cet esprit d'observation si précieux.a Il conduit à l'étude des physionomies, et Pon y puise des remarques originales. Par exemple à la conformation extérieure d'une des parties du crâne ; il est t possible de juger, au premier aspect, du degré de mémoire d'un homme; car la mémoire (1) dit un auteur qui a clovek, ro a emedl

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(1) Des avantages de l'Esprit d'observation dans les sciences et les arts, avec quelques remarques relatives à la physionomie. Paris,

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« traité ce sujet, paraît avoir son siége «particulièrement fixé sur cette partie latérale de la tête où est le muscle crotaphite. Il n'est est pas rare cependant « de voir des hommes de beaucoup d'esprit et de jugement, privés de « cette mémoire locale et prodigieuse, « et d'en trouver d'autres qui, en étant « éminemment doués, manquent d'esprit «et de jugement. J'ai remarqué que les, « hommes dont les tempes, au-dessus « de l'arcade zigocmatique, étaient très-saillantes, et formaient une ligne <<< convexe étaient presque toujours

« doués d'une mémoire heureuse et « grande; que ceux, au contraire, dont « cette partie de la tête était étroite,[ <«< creuse ou concave, n'avaient qu'une « mémoire faible, ingrate, et souvent « en étaient totalement privés. » christ

Nous nous garderons bien de prononcer sur le mérite de ces observations; il

chez De Bausseaux, libraire, quai Voltaire n 5.

n'appartient de le faire qu'à un petit nombre d'élus plus familiarisés que nous avec les écrits des Gratarole, des Claramontins, des Camper, des Lavater. des Blumenback, des Hufeland et autres physionomistes.

Nous observerons seulement que, ce système des signes distinctifs de la mémoire est plus simple et semble reposer sur des données moins vagues que la crânologie du docteur Gall.

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Gall.d Notre auteur a fait aussi une observation dont les lecteurs pourront s'égayer, mais, qu'il publie très-sérieusement c'est que l'on peut établir un signe presque certain de plus ou moins de longévité, sur la mesure du nez. Plus le nez est saillant, proéminent, quelle qu'en soit la forme, plus on vit longtemps. Sur un grand nombre de vieillards septuagénaires, octogénaires, nonagénaires et plusieurs centenaires dont l'auteur a expressément remarqué la figure, presque tous, ditil, avaient un grand nez très-prononcé.

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