Oeuvres de Madame de SouzaCharpentier, 1843 - 477 pages |
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... voyais à tra- vers les arbres , tantôt se rapprochant du rivage , tantôt rentrant dans les jardins ; mais en quelque lieu qu'elle s'arrêtât , c'était toujours pour en cher- cher un plus éloigné . Quoique j'eusse bien envie de la suivre ...
... voyais à tra- vers les arbres , tantôt se rapprochant du rivage , tantôt rentrant dans les jardins ; mais en quelque lieu qu'elle s'arrêtât , c'était toujours pour en cher- cher un plus éloigné . Quoique j'eusse bien envie de la suivre ...
Page 44
... voyais dans mon père qu'un homme que le hasard avait rendu maître de ma destinée et dont aucune des actions ne pouvait me répondre que ce fût pour mon bonheur . Le jour même que je sortis du collège , il me fit entrer au service , en me ...
... voyais dans mon père qu'un homme que le hasard avait rendu maître de ma destinée et dont aucune des actions ne pouvait me répondre que ce fût pour mon bonheur . Le jour même que je sortis du collège , il me fit entrer au service , en me ...
Page 46
... voyais bien qu'elle craignait que je ne prolongeasse ce jeu jusqu'à la contrariété . Touché d'une si tendre sollicitude , je pris cet enfant dans mes bras , je lui donnai ma montre pour jouer ; et croyant que , puisqu'on n'a- vait pas ...
... voyais bien qu'elle craignait que je ne prolongeasse ce jeu jusqu'à la contrariété . Touché d'une si tendre sollicitude , je pris cet enfant dans mes bras , je lui donnai ma montre pour jouer ; et croyant que , puisqu'on n'a- vait pas ...
Page 53
... voyais souvent pensive , et cela m'inquiétait vive- ment . » Un jour , après diner , au lieu de rester dans le salon avec ses enfans , elle suivit son mari , et ne re- parut plus du reste de la journée . Le soir , à l'heure du souper ...
... voyais souvent pensive , et cela m'inquiétait vive- ment . » Un jour , après diner , au lieu de rester dans le salon avec ses enfans , elle suivit son mari , et ne re- parut plus du reste de la journée . Le soir , à l'heure du souper ...
Page 55
... voyais près de vous laisser abattre par le malheur , au lieu de chercher à le surmonter . Je ne connaissais pas la cause de vos chagrins , j'essayai de pénétrer dans votre cœur , et vous me devintes vraiment cher . Vous savez si je ne ...
... voyais près de vous laisser abattre par le malheur , au lieu de chercher à le surmonter . Je ne connaissais pas la cause de vos chagrins , j'essayai de pénétrer dans votre cœur , et vous me devintes vraiment cher . Vous savez si je ne ...
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Common terms and phrases
a-t-elle Adèle Aglaé ai-je aime allai âme Amélie amour assez Athénaïs bonheur bonté c'était chambre cher Henri chercher cœur consolation couvent d'Adèle d'elle demander deviner dire dit-elle douce douleur enfans enfant Eugène femme fille gaieté grand'mère heures heureux homme humeur j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais jamais jeune jeunesse joie jour l'ai l'aime lady B lady Seymour laisser larmes lettre long-temps lord Seymour m'aimait m'avait m'en m'était madame d'Estouteville madame de Joyeuse madame de Rieux madame de Souza maison malheur maréchale mariage Marie matin ment mère miss Eudoxie moi-même monde monsieur d'Estouteville monsieur de Mortagne monsieur de Rieux monsieur de Sénange n'avais naïs Nançay nange Neuilly paraissait parens parler passé peine pensée père personne peut-être Philippe plaisir pouvait qu'Adèle quitter regard regret répondit reste reux rien Rothelin sais salon Sara semblait sentimens sentiment serait seul sœur soins sorte Tavanne tendre triste trouver voix yeux
Popular passages
Page 454 - Etre avec des gens qu'on aime, cela suffit: rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 31 - ... me voir ; mais le valet de chambre avançait toujours , et il fallut bien le suivre. Lorsqu'il m'eut annoncé , le marquis et sa femme se retournèrent pour venir au-devant de moi. Je les joignis avec un embarras que je ne saurais vous rendre. Un trouble secret m'avertissait que j'étais désagréable à Adèle ; que peut-être son vieux mari ne me reconnaîtrait plus. Je me sentis rougir, je baissais les yeux , et je ne conçois pas encore comment je ne suis pas sorti au lieu de leur parler.
Page 43 - Il fit avancer son fauteuil sous de très-beaux peupliers qui bordent la rivière, et renvoyant ses gens , il me dit qu'il était temps que je susse les raisons qui lui donnaient de l'intérêt pour moi. — « Mon jeune ami , il faut que vous me pardonniez de vous parler de mon enfance, me dit il ; mais elle a tant influé sur le reste de ma vie, que je ne puis m' empêcher de vous en dire quelques mots.
Page 77 - Je la cherchai dans les jardins ; elle n'y était pas : le batelier me dit qu'elle n'avait point été dans l'île. C'est alors que je m'inquiétai véritablement ; je tremblai que seule, ne connaissant pas le danger, elle n'eût eu la fantaisie de revoir ces champs qui lui avaient paru si beaux la veille. Je n'en doutai plus , lorsque je trouvai la porte du parc ouverte. Je sortis aussitôt, et parcourant à perte d'haleine tous les endroits où nous avions été, je fis un chemin énorme ; car...
Page 93 - Leur taille , leur figure , leur maintien , sont soignés sans recherche , mais avec l'air tention que pourrait y donner la mère la plus vaine de la beauté de ses filles. Une de ces petites se tenait mal ; la maîtresse n'eut qu'à la nommer pour qu'elle se redressât bien vite ; et il me parut que si c'était un défaut dans lequel elle retombait souvent, la religieuse avait pris la même habitude de la reprendre, sans humeur et sans négligence ; ce qui doit finir par corriger. Toutes travaillaient...
Page 33 - ... une très-petite distance, un chemin qu'Adèle aurait fait en un instant si elle eût été seule. Je l'admirais de ne pas témoigner la moindre impatience, le plus léger mouvement de vivacité. Enfin nous arrivâmes auprès d'une volière, devant laquelle il s'assit; je restai avec lui. Pour Adèle, elle fut voir ses oiseaux, leur parler, regarder s'ils avaient à manger; et continuellement, allant à eux, revenant à nous, ne se fixant jamais, elle s'amusa sans cesser de s'occuper de son mari,...
Page 218 - ... semblait que nous avions passé notre vie ensemble. J'admirais ses grâces, son courage, et même sa témérité. Le soleil était dans tout son éclat, l'air pur, le ciel sans nuage. Nous franchissions tous les obstacles; elle me semblait une divinité aérienne. Malheureusement le cheval de Sara fit un faux pas; elle tomba; je me précipitai pour la secourir. Elle voulut aussitôt remonter à cheval : je m'y opposai. Si elle ne redoutait pas le danger, au moins désirais-je qu'elle s'arrêtât...
Page 349 - — Je pris la main de madame d'Estouteville, et la baisai avec le plus tendre respect. — « Oh! pour vous , monsieur , ajouta-t-elle , c'est demain que je vous dirai mon avis sur votre conduite; attendezvous à une sévère réprimande. » — Elle me congédia : et je m'en allai fort honteux de ma soirée , cependant plus occupé encore de savoir ce qui portait madame de Rieux à craindre le jeu plus que personne. CHAPITRE XVI. C'est demain le premier jour de janvier. On m'a remis ce matin un...
Page 410 - Le, lendemain, je me rendis chez la maréchale. « Monsieur d'Estouteville consent à vous donner sa nièce, me dit-elle avec une froideur marquée ; mais Amélie craint, comme moi, que vous ne regrettiez un jour de lui avoir fait de trop grands sacrifices; et voici une lettre qu'elle a voulu vous écrire. — Pourquoi n'at-clle pas daigné me parler?— Parce que monsieur d'Estouteville s'y est opposé.
Page 364 - C'est , lui dis-je, que j'aperçois bien qu'il ya quelque chose d'extraordinaire. — Mais, me répondit-elle, la maladie, la mort vous semblent-elles donc les seuls malheurs a redouter ? — Ah ! repris-je , sans penser à toute la confiance qu'il y avait dans ma réponse, je ne crains que les malheurs dont vous ne pouvez pas me sauver ! Elle ouvrit ses bras , m'appela près d'elle , me serra contre son cœur, et je vis des larmes dans ses yeux. C'est alors que je fus réellement effrayée. Ma grand'mère...