Oeuvres de Madame de SouzaCharpentier, 1843 - 477 pages |
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... m'avait porté à la chercher .... Combien j'étais ému ! Insensé que je suis .... Hélas ! le jeune homme dé- truisit bientôt une si douce illusion en me disant : « Qu'il avait donné le bras à sa sœur parce que le marié , ayant été pris le ...
... m'avait porté à la chercher .... Combien j'étais ému ! Insensé que je suis .... Hélas ! le jeune homme dé- truisit bientôt une si douce illusion en me disant : « Qu'il avait donné le bras à sa sœur parce que le marié , ayant été pris le ...
Page 26
... m'avait inspiré . En observant la simplicité de sa parure , j'ai osé Jui dire que je la trouvais presque aussi belle que le jour où elle était sortie du couvent ; elle m'a répondu assez sèchement , qu'elle ne faisait jamais sa toilette ...
... m'avait inspiré . En observant la simplicité de sa parure , j'ai osé Jui dire que je la trouvais presque aussi belle que le jour où elle était sortie du couvent ; elle m'a répondu assez sèchement , qu'elle ne faisait jamais sa toilette ...
Page 28
... m'avait oc- cupé ; lui apprendre les projets que j'avais formés , tout le bonheur qu'elle m'avait fait entrevoir , je crois que la paix renaîtrait dans mon âme , que le calme me reviendrait à mesure que je lui parlerais . Il ne m'est ...
... m'avait oc- cupé ; lui apprendre les projets que j'avais formés , tout le bonheur qu'elle m'avait fait entrevoir , je crois que la paix renaîtrait dans mon âme , que le calme me reviendrait à mesure que je lui parlerais . Il ne m'est ...
Page 31
... m'avait fait défendre sa porte , il m'était démontré qu'elle ne désirait pas me voir ; mais le valet de chambre avançait toujours , et il fallut bien le sui- vre . - Lorsqu'il m'eut annoncé , le marquis et sa femme se retournèrent pour ...
... m'avait fait défendre sa porte , il m'était démontré qu'elle ne désirait pas me voir ; mais le valet de chambre avançait toujours , et il fallut bien le sui- vre . - Lorsqu'il m'eut annoncé , le marquis et sa femme se retournèrent pour ...
Page 45
... m'avait empêché de recevoir jamais d'aussi tendres soins . Quatre autres enfans l'entouraient : son mari la re- gardait avec affection ; ses gens s'empressaient de la servir ; mais aucun ne parla français . Je tenais , dans ma main ...
... m'avait empêché de recevoir jamais d'aussi tendres soins . Quatre autres enfans l'entouraient : son mari la re- gardait avec affection ; ses gens s'empressaient de la servir ; mais aucun ne parla français . Je tenais , dans ma main ...
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Common terms and phrases
a-t-elle Adèle Aglaé ai-je aime allai âme Amélie amour assez Athénaïs bonheur bonté c'était chambre cher Henri chercher cœur consolation couvent d'Adèle d'elle demander deviner dire dit-elle douce douleur enfans enfant Eugène femme fille gaieté grand'mère heures heureux homme humeur j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais jamais jeune jeunesse joie jour l'ai l'aime lady B lady Seymour laisser larmes lettre long-temps lord Seymour m'aimait m'avait m'en m'était madame d'Estouteville madame de Joyeuse madame de Rieux madame de Souza maison malheur maréchale mariage Marie matin ment mère miss Eudoxie moi-même monde monsieur d'Estouteville monsieur de Mortagne monsieur de Rieux monsieur de Sénange n'avais naïs Nançay nange Neuilly paraissait parens parler passé peine pensée père personne peut-être Philippe plaisir pouvait qu'Adèle quitter regard regret répondit reste reux rien Rothelin sais salon Sara semblait sentimens sentiment serait seul sœur soins sorte Tavanne tendre triste trouver voix yeux
Popular passages
Page 454 - Etre avec des gens qu'on aime, cela suffit: rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 31 - ... me voir ; mais le valet de chambre avançait toujours , et il fallut bien le suivre. Lorsqu'il m'eut annoncé , le marquis et sa femme se retournèrent pour venir au-devant de moi. Je les joignis avec un embarras que je ne saurais vous rendre. Un trouble secret m'avertissait que j'étais désagréable à Adèle ; que peut-être son vieux mari ne me reconnaîtrait plus. Je me sentis rougir, je baissais les yeux , et je ne conçois pas encore comment je ne suis pas sorti au lieu de leur parler.
Page 43 - Il fit avancer son fauteuil sous de très-beaux peupliers qui bordent la rivière, et renvoyant ses gens , il me dit qu'il était temps que je susse les raisons qui lui donnaient de l'intérêt pour moi. — « Mon jeune ami , il faut que vous me pardonniez de vous parler de mon enfance, me dit il ; mais elle a tant influé sur le reste de ma vie, que je ne puis m' empêcher de vous en dire quelques mots.
Page 77 - Je la cherchai dans les jardins ; elle n'y était pas : le batelier me dit qu'elle n'avait point été dans l'île. C'est alors que je m'inquiétai véritablement ; je tremblai que seule, ne connaissant pas le danger, elle n'eût eu la fantaisie de revoir ces champs qui lui avaient paru si beaux la veille. Je n'en doutai plus , lorsque je trouvai la porte du parc ouverte. Je sortis aussitôt, et parcourant à perte d'haleine tous les endroits où nous avions été, je fis un chemin énorme ; car...
Page 93 - Leur taille , leur figure , leur maintien , sont soignés sans recherche , mais avec l'air tention que pourrait y donner la mère la plus vaine de la beauté de ses filles. Une de ces petites se tenait mal ; la maîtresse n'eut qu'à la nommer pour qu'elle se redressât bien vite ; et il me parut que si c'était un défaut dans lequel elle retombait souvent, la religieuse avait pris la même habitude de la reprendre, sans humeur et sans négligence ; ce qui doit finir par corriger. Toutes travaillaient...
Page 33 - ... une très-petite distance, un chemin qu'Adèle aurait fait en un instant si elle eût été seule. Je l'admirais de ne pas témoigner la moindre impatience, le plus léger mouvement de vivacité. Enfin nous arrivâmes auprès d'une volière, devant laquelle il s'assit; je restai avec lui. Pour Adèle, elle fut voir ses oiseaux, leur parler, regarder s'ils avaient à manger; et continuellement, allant à eux, revenant à nous, ne se fixant jamais, elle s'amusa sans cesser de s'occuper de son mari,...
Page 218 - ... semblait que nous avions passé notre vie ensemble. J'admirais ses grâces, son courage, et même sa témérité. Le soleil était dans tout son éclat, l'air pur, le ciel sans nuage. Nous franchissions tous les obstacles; elle me semblait une divinité aérienne. Malheureusement le cheval de Sara fit un faux pas; elle tomba; je me précipitai pour la secourir. Elle voulut aussitôt remonter à cheval : je m'y opposai. Si elle ne redoutait pas le danger, au moins désirais-je qu'elle s'arrêtât...
Page 349 - — Je pris la main de madame d'Estouteville, et la baisai avec le plus tendre respect. — « Oh! pour vous , monsieur , ajouta-t-elle , c'est demain que je vous dirai mon avis sur votre conduite; attendezvous à une sévère réprimande. » — Elle me congédia : et je m'en allai fort honteux de ma soirée , cependant plus occupé encore de savoir ce qui portait madame de Rieux à craindre le jeu plus que personne. CHAPITRE XVI. C'est demain le premier jour de janvier. On m'a remis ce matin un...
Page 410 - Le, lendemain, je me rendis chez la maréchale. « Monsieur d'Estouteville consent à vous donner sa nièce, me dit-elle avec une froideur marquée ; mais Amélie craint, comme moi, que vous ne regrettiez un jour de lui avoir fait de trop grands sacrifices; et voici une lettre qu'elle a voulu vous écrire. — Pourquoi n'at-clle pas daigné me parler?— Parce que monsieur d'Estouteville s'y est opposé.
Page 364 - C'est , lui dis-je, que j'aperçois bien qu'il ya quelque chose d'extraordinaire. — Mais, me répondit-elle, la maladie, la mort vous semblent-elles donc les seuls malheurs a redouter ? — Ah ! repris-je , sans penser à toute la confiance qu'il y avait dans ma réponse, je ne crains que les malheurs dont vous ne pouvez pas me sauver ! Elle ouvrit ses bras , m'appela près d'elle , me serra contre son cœur, et je vis des larmes dans ses yeux. C'est alors que je fus réellement effrayée. Ma grand'mère...