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ANCIENNE

DES EGYPTIENS,
DES CARTHAGINOIS,
DES ASSYRIENS,

DES BABYLONIENS,

DES MEDES ET DES PERSES,
DES MACEDONIENS,

DES GRECS,

32456

Par M. ROLLIN, ancien Recteur de l'U
niverfité de Paris, Profeffeur d'Eloquence
au College Roial, & Affocié à l'Académie
Roiale des Infcriptions & Belles-Lettres.
TOME TREIZIE ME.

REAL
X3(*)&& ACADEMIA

A PARIS, LATINA

Chez la Veuve ESTIENNE, Libraire, rue
faint Jaques, vis-à-vis la rue du Plâtre,
à la Vertu.

MDCCLIII

Avec Approbation & Privilege du Roių

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ME

E VOICI enfin arrivé au terme d'un Ouvrage qui m'a occupé tout entier pendant plufieurs années. Je ne puis m'empécher, en le finiffant, de marquer au Public ma reconnoiffance pour l'accueil favorable qu'il lui a fait. J'ai éprouvé de fa part une bonté & une indulgence qui m'ont étonné, & auxquelles certainement je ne m'attendois pas. J'ai trouvé les

mêmes difpofitions chez les

Etrangers que dans mes com

patriotes, & j'en ai reçu des témoignages d'approbation & de bienveillance, qui me feroient beaucoup d'honneur, s'il m'étoit permis de les rendre publics.

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Il faut bien, & je ne puis me le diffimuler, que l'Ouvrage nefoit pas mauvais, puifqu'il a eu le bonheur de plaire à tant de perfonnes. Mais je dois auffi reconnoitre que la gloire ne m'en apartient pas toute entiere. On fait que le fond de tout ce que j'ai écrit eft tiré d'Auteurs anciens tant Grecs que Latins, qui ont fait l'admiration de tous les fiécles, & qui m'ont fourni les faits, les réflexions, les penfées, les tours, & fouvent même les expreffions, par la beauté & l'énergie de celles qu'ils me préfentoient. Les traductions qu'on a de plufieurs de ces Hiftoriens m'ont été d'un grand fecours, & m'ont épargné beaucoup de peine & de tems, parce qu'en les comparant avec les originaux, j'y trouvois pour l'ordinaire peu de chofes à changer. changer. Je me fuis

dons

donné la liberté, & il me femble qu'on ne m'en a pas fü mauvais gré, d'enrichir mon Ouvrage d'une infinité de beaux morceaux que je trouvois dans ceux des Modernes, & qui convenoient au mien; & j'en userai de même encore dans l'Hif toire Romaine. Mais, ce qui m'a le plus aidé dans mon travail, & ce qui a le plus contribué à le mettre en état de ne pas déplaire au Public, ce font les remarques de quelques amis d'un goût rare & exquis, qui ont eu la patience de lire & dè critiquer presque en ennemis mes Ecrits avant qu'ils paruf fent, & qui m'ont épargné bien des fautes. On voit donc que tout compté & bien examiné il y a beaucoup à rabattre pour moi des louanges que mon Ouvrage a pu m'attirer. Auffi je ne prétens en tirer d'autre avan

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