Damiron Ph. Essai sur l'Histoire de la Philosophie en France an dix-neuvième Siècle, Volume 1

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Popular passages

Page 347 - Histoire des expéditions maritimes des Normands et de leur établissement en France au dixième siècle , par GB Depping; ouvrage couronné en 1822 par l'Académie des inscriptions et belles-lettres.
Page 337 - Autrefois l'homme avait une armure impénétrable , il était muni d'une lance, composée de quatre métaux, et qui frappait toujours en deux endroits à la fois ; il devait combattre dans une...
Page 274 - Est-ce le gouvernement libre qui en sortirait naturellement? Non , sans doute , et ici la division commence entre lui et nous. Depuis l'Évangile, l'Église , héritière de tout ce qu'il y avait de vrai ou de divin dans les croyances humaines , dépositaire et interprète de la loi morale et suprême, a remplacé ce souverain invisible qui avait jusque là régné du sein d'un nuage, partout présent et invoqué, bien que sans cesse méconnu et désobéi.
Page 90 - Toutes les considérations ci-dessus réunies nous conduisent naturellement à regarder le principe vital, ou l'ensemble de toute la sensibilité dont est animé le corps vivant, non comme le résultat de l'action des parties, ou comme une propriété particulière attachée à la combinaison animale, mais comme une substance, un être réel qui, par sa présence, imprime aux organes tous les mouvements dont se composent leurs fonctions, qui retient liés entre eux les divers éléments employés...
Page 266 - Elle s'est donc modifiée selon les trois grandes époques qui, jusqu'à présent, ont partagé la vie religieuse de l'humanité. Ne viendra-t-il pas une autre époque où ce que la dernière manifestation pourrait encore avoir d'obscur et de mystérieux paraîtra plus intelligible et plus clair; où une croyance nouvelle, héritière et fille du christianisme, en reproduira les dogmes , mais sous des formes qui conviendront mieux que les précédentes à la manière dont le monde voit aujourd'hui...
Page 332 - Ce n'est pas au reste qu'il ne puisse y avoir et qu'il n'y ait réellement dans leurs ouvrages des choses vraies, raisonnables et touchantes, mais qui sont trop rachetées par ce qu'ils y ont mêlé de faux et de dangereux, surtout à cause de leur aversion pour toute autorité et hiérarchie sacerdotales. Ce caractère est général parmi eux : jamais je n'y ai rencontré d'exception parfaite parmi les nombreux adeptes que j'ai connus. Le plus instruit, le plus sage et le plus élégant des théosophes...
Page 295 - Peraées sur divers sujets, et de Discours politiques. « Les deux axiomes suivans renferment toute la doctrine politique de M. de Bonald; il est vrai qu'elle y est cachée en une grande profondeur , et qu'on ne l'y aperçoit pas du premier coup d'œil. « Cause , moyen , effet ; trois idées générales qui « embrassent l'ordre universel des êtres et de leurs « rapports. (( La cause est au moyen ce que le moyen est à « l'effet. » « Ici je pourrais faire deux réflexions : l'une sur l'inconvénient...
Page 96 - ... tous les faits, les saisit tous, les embrasse tous; elle lui donne la netteté , mais c'est aux dépens de la vérité ; elle la précise, mais la réduit ; elle en fait un sens mathématique , au lieu de la laisser ce qu'elle doit être , un sens moral et psychologique. La manière de M. de Tracy a quelques-uns de ces défauts; son Idéologie (i) satisfait, quand on n'y considère que le raisonnement, mais quand on en examine les principes, on les trouve en plus d'un point inexacts et défectueux...
Page 340 - ... mier état. Or, si les autres hommes n'ont pas fait (f les mêmes efforts, qu'ils n'aient pas les mêmes dons, « il est clair que celui qui aura tous ces avantages sur « eux doit être leur supérieur et les gouverner. » Ainsi la valeur morale des individus , mesurée sur la règle de l'expiation , voilà ce qui doit faire , en politique, le rang des classes et des personnes. Si telle est l'origine du pouvoir souverain , il est aisé de s'expliquer les différentes formes, selon lesquelles...
Page 325 - L'homme hors de la société n'est, pour ainsi dire qu'en puissance d'être ; il n'est progressif et perfectible que par la société. » L'homme est destiné à lutter contre les forces de la nature, à les dompter, à les vaincre ; si durant cette lutte pénible, il veut prendre quelque repos, c'est lui qui est dompté, qui est vaincu; il cesse, en quelque sorte , d'être une créature intelligente et morale. » Cette lutte contre les forces de la nature est une épreuve et un emblème : le véritable...

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