Histoire parlementaire de la révolution française : ou, Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815: contenant le narration des événements ... précédée d'une introduction sur l'histoire de France jusqu'à la convocation des États-généraux, Volume 19

Front Cover
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 94 - Comme je parle sans amertume , je me féliciterai d'une dénégation qui me prouvera que Robespierre aussi a pu être calomnié. Mais il est certain que dans cet écrit on appelle les poignards sur l'assemblée ; qu'on y représente la Commune de Paris comme une autorité concentrique , autour de laquelle tous les départemens doivent se rallier ; qu'on y parle de l'assemblée nationale comme d'une assemblée qui proscrit et persécute le patriotisme.
Page 416 - France le seul homme vertueux, le seul à qui l'on pût confier le soin de sauver la patrie ; qu'à celui qui prodiguait les plus basses flatteries à quelques centaines de citoyens d'abord qualifiés le peuple de Paris, et puis absolument le peuple, et puis le souverain; qu'à celui qui présentait à des hommes réputés 1 Eobespierre.
Page 73 - Je ne vous parlerai donc que de moi. Je suis prêt à vous retracer le tableau de ma vie publique. Depuis trois ans j'ai fait tout ce que j'ai cru devoir faire pour la liberté. Pendant la durée de mon ministère, j'ai employé toute la vigueur de mon caractère...
Page 442 - C'est pourtant avec ces mensongères paroles , Nous avons fait la révolution du 10 , qu'ils espèrent faire oublier et les assassinats du 2 septembre , et leurs projets de dictature, et les spoliations qu'ils ont exercées. »Les oublier! non je ne ferai pas cette injure au peuple français, dont ils ont terni la révolution. Je les ai dénoncés , je les dénonce , je les dénoncerai ; et il n'y aura de repos pour moi que lorsque les assassins seront punis , les vols restitués , et les dictateurs...
Page 92 - J'ai frémi moi-même des mouvements impétueux et désordonnés du peuple, lorsque je les vis se prolonger ; et, pour que ces mouvements ne fussent pas éternellement vains, et qu'il ne se trouvât pas dans la nécessité de les recommencer, j'ai demandé qu'il nommât un bon citoyen, sage, juste et ferme, connu par son ardent amour de la liberté, pour diriger ses mouvements et les faire servir au salut public. Si le peuple avait pu sentir la sagesse de cette mesure, et s'il l'eût adoptée...
Page 419 - Eux-mêmes s'en glorifient, eux-mêmes avec un mépris féroce ne nous désignent que comme les patriotes du 10 août, se réservant le titre de patriotes du 2 septembre. Ah ! qu'elle reste, cette distinction digne, en effet, de l'espèce de courage qui leur est propre ! qu'elle reste, et pour notre justification durable et pour leur long opprobre!
Page 409 - J'observe que c'est avec raison qu'on a réclamé contre l'envoi aux départements de lettres qui inculpent indirectement des membres de cette Assemblée, et je déclare que tous ceux qui parlent de la faction Robespierre sont à mes yeux ou des hommes prévenus ou de mauvais citoyens.
Page 421 - C'est alors, poursuit-il, qu'on afficha ces placards où l'on désignait comme des traîtres tous les ministres, un seul excepté, un seul et toujours le même, et puisses-tu, Danton, te justifier de cette exception devant la postérité! C'est...
Page 12 - ... publique. Jusqu'ici on a agité le peuple, parce qu'il fallait lui donner l'éveil contre les tyrans. Maintenant il faut que les lois soient aussi terribles contre ceux \ qui y porteraient atteinte, que le peuple l'a été en foudroyant la tyrannie; il faut qu'elles punissent tous les coupables pour que le peuple n'ait plus rien à désirer.
Page 419 - S'il n'a point participé à ces meurtres , pourquoi ne les at-il point empêchés ? Pourquoi ? Parce que l'autorité tutélaire de Paris était enchaînée, parce que Roland parlait en vain , parce que le ministre de la justice...

Bibliographic information