Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 15

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De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785

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Page 158 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage.
Page 29 - Une beauté qu'on nomme Rupelmonde, Avec qui les Amours et moi , Nous courons depuis peu le monde , Et qui nous donne à tous la loi , Veut qu'à l'instant je vous écrive. Ma muse, comme à vous, à lui plaire attentive, Accepte avec transport un si charmant emploi.
Page 290 - Il n'aurait pas manqué de vous offrir sa comédie de Gertrude; mais il a la timidité d'un homme qui a vraiment* du talent; il a craint que l'hommage ne fût pas digne de vous.
Page 329 - ONSIEUR de la Borde m'a dit que vous lui aviez ordonné de m'embrafler des deux côtés de votre part. Quoi , deux baifers fur la fin de ma vie ! Quel pafle-port vous daignez m'envoyer ! Deux ! c'eft trop d'un , adorable Egérie ; Je ferais mort de plaifir au premier.
Page 232 - Je crois que malgré les mauvais vers qui pleuvent , 17 • il ya encore dans Paris aflez de goût pour que les commis de la pofte n'ignorent pas la demeure des gens de votre efpèce. Vous ne m'avez point donné d'adrefle : je préfente à tout hafard mes obéiflances très-humbles à mes deux confrères.
Page 184 - Sincère et tendre Pompadour, Car je peux vous donner d'avance Ce nom qui rime avec l'amour Et qui sera bientôt le plus beau nom de France, Ce tokai, dont Votre Excellence Dans Étiolles me régala, N'at-il pas quelque ressemblance Avec le Roi qui le donna?
Page 87 - Au reste, je m'y prendrai avec précaution, et je ne critiquerai que les endroits qui ne seront point tellement liés avec notre sainte religion qu'on ne puisse déchirer la peau de Pascal sans faire saigner le christianisme.

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