Essai d'un Ultimum Organum, ou Constitution scientifique de la Méthode, Volume 2 |
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Common terms and phrases
affirmation analyse antinomies Aristote arts Bacon base Bossuet c'est-à-dire calcul certitude de l'être cesse chose connaissance contingent contrôle criterium démonstration dence dénombrement complet Descartes détermination détruit Dieu dire divine doute éléments fixés esprit étéronomique évidence expérience facultés fatale fausse Hegel hommes humain hypothèse tenue idéal instituée instru instruments méthodiques jamais juge l'à posteriori l'à priori l'absolument faux l'affirmation l'art l'artiste l'axiome l'élément l'émotion l'es l'esprit l'essence l'étéronomique l'évidence l'expérience l'homme l'humanité l'hypothèse l'idéal l'idée l'ignorance l'infini l'instrument méthodique l'opération l'ordre logique lois absolues matériel mathématiques matière médiateur métaphysicien métaphysique Michel-Ange modalité de l'être moyen nécessité des opérations négation notion notionnel œuvre opérations méthodiques organum pable Pascal pénétrer pensée Phidias poser principe priori et l'à procédé prouvé qualités nécessaires QUESTION raisonnement rapport réalisation reste rien science sciences formelles scientifique scolastique sent sera seul solidité spontanée subjectif syllogisme tains Thalès théocraties théorie thode tion transsubstantiation vérité voilà voit vrai
Popular passages
Page 162 - Ce n'est pas que cela ne soit permis, pourvu qu'on n'en confonde pas les conséquences , et qu'on ne les étende pas de l'une à l'autre. Mais si l'on tombe dans ce vice , on peut lui opposer un remède trèssûr et très-infaillible : c'est de substituer mentalement la définition à la place du défini , et d'avoir toujours la définition si présente que toutes les fois qu'on parle , par exemple , de nombre pair , on entende précisément que c'est celui qui est divisible en deux parties égales...
Page 273 - L'autre part aussi des sensations et des faits particuliers, mais s'élevant avec lenteur par une marche graduelle et sans franchir aucun degré, elle n'arrive que bien tard aux propositions les plus générales. Cette dernière méthode est la véritable, mais personne ne l'a encore tentée.
Page 273 - L'une, partant des sensations et des faits particuliers, s'élance du premier saut jusqu'aux principes les plus généraux ; puis se reposant sur ces principes comme sur autant de vérités inébranlables, elle en déduit-les axiomes moyens ou les y rapporte pour les juger; c'est celle-ci qu'on suit ordinairement.
Page 295 - ... plus grand naturaliste du dix-neuvième. Malgré tant d'autorités, et si imposantes, je ne puis l'admettre. Il arrive toujours un moment où un système, quel qu'il soit, ne peut plus être conservé; et ce moment est celui où les faits paraissent. « On peut suivre un système, disait Aristote, « tant que les faits ne sont pas connus ; mais « dès que les faits sont connus, il faut suivre « les faits et laisser le système 3. » 1 . Ilaller avait commencé par adopter le système de l'épigénèse,...
Page 440 - O indestructible que le repos est bon en vous ! Vous êtes bien celui qui est. Tout ce qui est, est en vous, par vous, de vous. Savoir et ordre de l'être, puisque la science n'est que la pénétration dans l'être, puisque ma méthode n'est que l'ordre de mes facultés en adéquation avec l'être, ma science et ma méthode sont donc une à votre savoir et à votre ordre.
Page 470 - Dieu est dans l'homme et l'homme a raison de le sentir; mais il est au-dessus de l'homme. Oui, l'homme agit parce que Dieu agit en lui, mais l'homme est sous Dieu.
Page 295 - ... leurs idées, car au fond ils cherchent une approbation et non un conseil. Les recherches que l'on entreprend sur un sujet ont toujours pour point de départ une hypothèse pure ou bien une induction , c'est-à-dire une hypothèse qui a un fait pour origine , comme je vous le disais tout à l'heure. Si l'expérimentateur se trouve sans aucune donnée, il fera une expérience à tout hasard. observera et cherchera dans ce qu'il aura vu matière à une hypothèse qui puisse lui fournir une idée...
Page 445 - ... la qualité nécessaire et sa réalisation. Dieu enfin, est la perfection de la connaissance par la certitude qui émane de lui dans le fait et du fait dans l'esprit.
Page 472 - L'esprit va penser qu'il est invinciblement séparé de lui, qu'il ne le possédera jamais. dont l'esprit est capable ; mais comme il n'en est pas capable par soi, il en est capable par l'absolu même, sans cesse manifesté par le fait.
Page 202 - Méthode, 3, VI, 29 ; dès le collège, Descartes allait plus loin que Montaigne rejetant comme faux ce qui n'était pas vraisemblable : « Je réputais presque pour faux tout ce qui n'était que vraisemblable » (ibid., i, VI, 8). Et la quatrième partie rejette* comme absolument faux tout ce en quoi » on peut imaginer « le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait pas » une assertion « entièrement indubitable