Collection des poètes de Champagne antérieurs au 16. siècle, Volumes 14-15Brissard-Binet, 1851 - French literature |
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ablette afants archevêque de Reims Ardennes avé battre blanc bois Brebis César chaîne champenois Chanson chanvre Charte cheval chière chose Chrétien de Troyes comte conte coup Courtisols d'étoffe dialecte Dieu donner drap Écaillons Échalas enfants Engin de pêche Étoffe étot fille fils foin fromage gamet garçon Gaules Gaulois Germains GLOSSAIRE grains grant gras Hoyau idiome Insecte Jehan Jeune l'ancienne fabrique l'idiome laine lait langage Langres langue française langue latine langue romane louil maison Maladie Mesure mettre mourt moutons noute oiseau Outil paille pain passé patois patois de Champagne peire père Petit peuire pièce pied Pineau Plante Poisson porc province quæ Queuder r'venu Rois saint Saül sera Somme-Tourbe Sorte de raisin sunt Terme de l'ancienne terre textes latins tissu tonneau tourtout trame Troyes tudesque V'la Vache Veau vert viau vigne voute XIIIe siècle
Popular passages
Page 84 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 84 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 83 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Page 84 - Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. — Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci: Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 83 - Représente, enchaîné sur son triste sommet. L'humble toit est exempt d'un tribut si funeste. Le sage y vit en paix, et méprise le reste : Content de ses douceurs, errant parmi les bois...
Page 85 - De ce jour à jamais auguste et renommé, Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs, Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre. Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ? UNE AUTRE.
Page 85 - Le champ qui les reçut les rend avec usure. UNE AUTRE. Il commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains : Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains.
Page 16 - Karlo, et in adjudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dist, in o quid il mi altresi fazet ; et ab Ludher nul plaid nunquam prindrai , qui, meon vol, cist meon fradre Karle in damno sit.
Page 85 - Tout l'univers est plein de sa magnificence : Qu'on l'adore ce Dieu, qu'on l'invoque à jamais ! Son empire a des temps précédé la naissance : Chantons, publions ses bienfaits.
Page 84 - L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.