Revue d'histoire littéraire de la France, Volume 18Maurice Tourneux A. Colin, 1911 - French literature |
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... s'il a cette bonté , en rappelant les antécédents pourra facilement éclaircir . Je suis , Monsieur , je vous assure , extrêmement touché de l'intérêt que vous voulez bien prendre à cette ennuyeuse affaire je reconnais la un vrai ...
... s'il a cette bonté , en rappelant les antécédents pourra facilement éclaircir . Je suis , Monsieur , je vous assure , extrêmement touché de l'intérêt que vous voulez bien prendre à cette ennuyeuse affaire je reconnais la un vrai ...
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... S'il était donc possible qu'il ne fût plus question de ma tombe , à laquelle le public ne peut prendre aucun intérêt , et que vous eussiez la bonté de faire achever le monument dans le plus grand silence , vous me rendriez un vrai ...
... S'il était donc possible qu'il ne fût plus question de ma tombe , à laquelle le public ne peut prendre aucun intérêt , et que vous eussiez la bonté de faire achever le monument dans le plus grand silence , vous me rendriez un vrai ...
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Maurice Tourneux. L'ÉMIGRATION DE JACQUES DELILLE 2 S'il faut en croire sa veuve ' , Jacques Delille aurait été sur le point de quitter la France au début de la Révolution : Mesdames lui proposaient de faire avec elles le voyage d'Italie ...
Maurice Tourneux. L'ÉMIGRATION DE JACQUES DELILLE 2 S'il faut en croire sa veuve ' , Jacques Delille aurait été sur le point de quitter la France au début de la Révolution : Mesdames lui proposaient de faire avec elles le voyage d'Italie ...
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... s'il a eu plus tard le mérite de rester fidèle à ses anciennes convictions en refusant obstinément de chanter Napoléon , il n'était que plus disposé à retrouver en Angleterre , s'il se pouvait , ses anciens revenants - bons d'écrivain à ...
... s'il a eu plus tard le mérite de rester fidèle à ses anciennes convictions en refusant obstinément de chanter Napoléon , il n'était que plus disposé à retrouver en Angleterre , s'il se pouvait , ses anciens revenants - bons d'écrivain à ...
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... s'il n'a pas dit une grande sottise + .... >> ROUSSEAU : « l'auteur oublie qu'il a dit plus haut que le mépris de l'admira ( li ) on n'est pas vrai et que jamais l'admirateur n'est stupide aux yeux de l'admiré » . P. 114. HELVETIUS ...
... s'il n'a pas dit une grande sottise + .... >> ROUSSEAU : « l'auteur oublie qu'il a dit plus haut que le mépris de l'admira ( li ) on n'est pas vrai et que jamais l'admirateur n'est stupide aux yeux de l'admiré » . P. 114. HELVETIUS ...
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Popular passages
Page 66 - Agréez, mon général, l'expression de la haute considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être votre très humble et très obéissant serviteur.
Page 111 - Chacun, dit-on, concourt au bien public pour son intérêt; mais d'où vient donc que le juste y concourt à son préjudice? Qu'est-ce qu'aller à la mort pour son intérêt? Sans doute nul n'agit que pour son bien; mais, s'il n'est un bien moral dont il faut tenir compte, on n'expliquera jamais par l'intérêt propre que les actions des méchants : il est même à croire qu'on ne tentera point d'aller plus loin.
Page 30 - Il ya en moi, littérairement parlant, deux, bonshommes distincts, un qui est épris de gueulades, de lyrisme, de grands vols d'aigle, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l'idée ; un autre qui fouille et creuse le vrai tant qu'il peut, qui aime à accuser le petit fait aussi puissamment que le grand, qui voudrait vous faire sentir presque matériellement les choses qu'il reproduit.
Page 16 - Tantôt, à 6 heures, au moment où j'écrivais le mot attaque de nerfs, j'étais si emporté, je gueulais si fort et sentais si profondément ce que ma petite femme éprouvait, que j'ai eu peur moi-même d'en avoir une. Je me suis levé de ma table et j'ai ouvert la fenêtre pour me calmer. La tête me tournait. J'ai à présent de grandes douleurs dans les genoux, dans le dos et à la tête.
Page 319 - Hélas! tout ce que les hommes se disent entre eux se ressemble; les idées qu'ils échangent sont presque toujours les mêmes dans toutes leurs conversations; mais, dans l'intérieur de toutes ces machines isolées, quels replis, quels compartiments secrets! C'est tout un monde que chacun porte en lui! un monde ignoré qui naît et qui meurt en silence ! Quelles solitudes que tous ces corps humains!
Page 334 - Croyez-moi, résistez à vos tentations, Dérobez au public ces occupations , Et n'allez point quitter, de quoi que l'on vous somme , Le nom que dans la cour vous avez d'honnête homme , Pour prendre , de la main d'un avide imprimeur, Celui de ridicule et misérable auteur.
Page 110 - Sans doute je ne suis pas libre de ne pas vouloir mon propre bien, je ne suis pas libre de vouloir mon mal; mais ma liberté consiste en cela même que je ne puis vouloir que ce qui m'est convenable, ou que j'estime tel, sans que rien d'étranger à moi me détermine.
Page 414 - Il n'est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle; orageux aquilons...
Page 333 - Hors qu'un commandement exprès du roi me vienne, De trouver bons les vers dont on se met en peine, Je soutiendrai toujours, morbleu, qu'ils sont mauvais, Et qu'un homme est pendable après les avoir faits. A Clitandre et Acaste qui rient. Par le sangbleu, Messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis.
Page 413 - Tel est le sort commun: bientôt les aquilons Des dépouilles des bois vont joncher les vallons ; De moment en moment la feuille sur la terre En tombant interrompt le rêveur solitaire. Mais ces ruines même ont pour moi des attraits. Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets , Si quelque souvenir vient rouvrir ma blessure, J'aime à mêler mon deuil au deuil de la nature.