Etudes littéraires sur les écrivains français de la Réformation, Volume 1

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J. Cherbuliez, 1854 - French literature - 406 pages
 

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Popular passages

Page 210 - Le moyen que je prends pour rabattre cette frénésie, et qui me semble le plus propre, c'est de froisser et fouler aux pieds l'orgueil et...
Page 254 - Sire, c'est à la vérité, à l'Église de Dieu, au nom de laquelle je parle, d'endurer les coups, et non pas d'en donner, mais aussi vous plaira-t-il vous souvenir que c'est une enclume qui a usé beaucoup de marteaux (1).
Page 317 - Messieurs ; et si vous ne l'avez cru jusqu'ici, nous espérons que vous le croirez quand nous aurons en toute patience et mansuétude conféré ce que Dieu nous aura donné.
Page 163 - C'est un abus trop lourd de se faire accroire qu'en me prenant à partie, ils n'auront plus Dieu pour juge. Qu'ils raclent mon nom de leurs papiers en ceste...
Page 152 - ... l'enseigne du capitaine et les rappelle et remet en leur ordre. Car tous les tiens, Seigneur, étaient tellement égarés, que non seulement ils ne pouvaient entendre ce qu'on leur commandait, mais aussi il semblait qu'ils eussent mis en oubli et leur capitaine et la bataille et le serment qu'ils y avaient fait.
Page 70 - ... à chercher quelque cachette et moyen de me retirer des gens ; mais tant s'en faut que je vinsse à bout de mon désir qu'au contraire toutes retraites et lieux à l'écart m'étaient comme écoles publiques. Bref, cependant que j'avais toujours ce but de vivre en privé sans être connu, Dieu m'a tellement promené et fait tournoyer...
Page 122 - II a beau faire, dit-il, jamais il ne le persuadera à personne ; et tout le monde sait combien je sais presser un argument, et combien est précise la brièveté avec laquelle j'écris».
Page 187 - Tort contraires, avaient pitié de me voir, jusqu'à dire : « Qu'est venu faire ce pauvre homme en ce pays? N'y est-il
Page 162 - ... Puisqu'ils ne daignent maintenant l'ouïr comme maistre, ils le sentiront alors leur juge en despit de leurs dents. Les plus habiles et les plus rusez se trouveront yci trompez en leur compte.
Page 284 - O froc , o froc , tant de maux tu feras , Et tant d'abus en plein jour couvriras ! Ce froc, ce froc un jour cognu sera, Et tant de maux au monde apportera, Que si n'estoit l'envie dont j'abonde , J'aurois pitié moymesme de ce monde. Car moy qui suis de tous meschans le pire , En le portant , moymesme je m

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