Page images
PDF
EPUB

Le pis de leur méchef

Fut qu'aucun d'eux ne put venir à chef

De son dessein. (V, 86 et note 1.)

Par ce moyen la seconde commère

Vint au-dessus de ce qu'elle entreprit. (IV, 317 et note 2.)

VENIR, parvenir :

Mais le moyen? Je n'y vins nullement,

Trouvant ici beaucoup plus que le compte. (VII, 164.)

VENU; BIEN, MIEUX, VENU :

.... Son temps venu, ne fait longue demeure. (IV, 209.) Le temps venu d'attraper le galant,

Messire Bon se couvrit d'une jupe. (IV, 92.)

Le temps venu de recueillir encore.... (V, 367 et note 4.)
Mais ce champ ne se peut tellement moissonner
Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. (I, 299.)
Figurez-vous un fou chez qui tous les soupçons

Sont bien venus, quoi qu'on lui die. (V, 91.)

Parmi les gens de lui les mieux venus....

VENT, VENTS, au propre :

Le nageur poussé du vent,

(V, 486.)

De roc en roc portant la belle. (IV, 406.)

Il s'embarque, il fait voile, il vogue, il a bon vent. (IV, 417.)
Vous naissez le plus souvent

[ocr errors]

Sur les humides bords des royaumes du vent. (I, 126.)

Le vent redouble ses efforts. (I, 127.)

Un roc toujours battu des vents. (VÍII, 488.)

Après huit jours de traite, un vaisseau de corsaires

Ayant pris le dessus du vent, etc. (IV, 400 et note 4.)

.... Comme un jour les vents, retenant leur haleine, Laissoient paisiblement aborder les vaisseaux. (I, 268.) Doux vents, s'écrioit-il, prêtez-moi des soupirs. (VI, 192; Voy VI, 267.)

Ses paroles miellées

S'en étant aux vents envolées.... (III, 57.)

Les vents emportent ma plainte. (VII, 238.)

Elle gémit en vain sa plainte au vent se perd. (I, 151.)

....

L'un, sur un roc assis,

Chantoit aux vents ses amoureux soucis. (V, 183 et note 3.) Conte aux vents, conte aux bois, ses déplaisirs secrets. (VI, 19. et note 4.)

Hélas! ce fut aux vents qu'il raconta sa peine. (III, 332 et note 22.) Je parle aux vents. (VII, 266 et note 2.)

Tout ce bruit, quoique juste, au vent est répandu. (VI, 268.) Vous envoyez aux vents ce fâcheux souvenir. (IX, 392 et note 3.) Ceux qui jettent leur âme au vent. (VIII, 146.)

Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,

Pour dormir, et pour écouter

D'où vient le vent.... (II, 33.)

VENT, au figuré :

Je les repais de vent, que je mets à haut prix. (VII, 36 et note 5.) .... C'est promettre beaucoup : mais qu'en sort-il souvent? Du vent. (I, 398.)

Un parent, un tuteur, un ami, bien souvent,

Font que de tels projets il ne sort que du vent. (VII, 72.)

VENT, Souffle, respiration:

Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent. (I, 418 et note 9; voyez V, 226 et note 2.)

VENT, terme de vénerie :

Ayant eu le vent des beautés,

Perfections, commodités,

Qu'en sa voisine on disoit être.... (IV, 423 et note 5.)

Nérie en a bientôt le vent. (V, 124.)

.... Même il en vint au curé quelque vent. (V, 329 et note 1.) .... Nous n'en avons ici ni vent ni voie. (V, 70 et note 2.)

VENT, terme d'escrime :

En cet état il va trouver sa femme,

Met la fleurette au vent. (V, 126 et note 1.)

VENTES, terme d'eaux et forêts. (IX, 357 et note 2.)

VENTER :

Notre homme

Tranche du roi des airs, pleut, vente, et fait en somme
Un climat pour lui seul. (II, 13 et note 8.)

VENTRE :

Demeurez donc : vous serez bien traité,

Et jusqu'au ventre en la litière. (I, 321 et note 11.) Comparez des Périers, tome I, p. 172: « Ilz ont eu foin et aueine; ilz ont esté en la paille iusques au ventre. »

Ventre affamé n'a point d'oreilles. (II, 450 et note 11.)
Elle a ventre de loup, et finit en dauphin. (VIII, 481.)

VENTREDIÉ. (VII, 447.)

VENTREGUÉ. (VII, 449.)

VENTREGUIENNE. (VII, 446.)

VÉNUS, grâce, charme, esprit, agrément :

Il n'y avoit si petit endroit sur elle qui n'eût sa Vénus, et plutôt deux qu'une, outre celle qui animoit tout le corps en général. (VÌII, 182.) ....De tout cela il résultoit une Vénus que je ne saurois vous dépeindre. (VIII, 185.)

.... Avec cela son esprit, sa beauté, sa taille, sa personne, ne touchoit point, faute de Vénus qui donnât le sel à ces choses. (VIII, 182 et note a.) .... Là quelques auteurs avoient envoyé des offrandes pour reconnoissance de la Vénus que leur avoit départie le Ciel. (VIII, 187.)

« L'Eunuque »... passoit alors pour une des plus belles productions

de cette Vénus africaine dont tous les gens d'esprit sont amoureux. (VII, 8.)

VERD; PRENDRE SANS VERD :

Je leur viens d'inspirer exprès le jeu du verd. (VII, 575.)

Jouons ensemble au verd. (VII, 571; voyez VII, 588.)

Ce mai nous avertit qu'il faut songer au verd. (VII, 576; voyez

VII, 580.)

[Isabelle] sortira sans son verd. (VII, 305.)

[La] boëte au verd. (VII, 575.)

A prendre sans verd nous jouons elle et moi. (VII, 304.)
Catin fut prise sans verd. (VII, 577.)

L'amour les prend...

L'un sans mitaine,

L'autre sans verd. (VII, 579.)

Plus vous viendrez, et moins vous nous prendrez sans verd. (VII, 58g.) Je vous prends sans verd. (VlI, 322, 559 et note 1, 582.)

Voyez aussi du Fail, tomes I, p. 95, II, p. 190; Saint-Gelais, tome I, p. 38, 161, 199; Regnier, p. 146; Montaigne, tome IV, p. 24; Scarron, le Virgile travesti, livres II et VII; etc.

VERDURE :

Toujours sautant aux prés, dansant sur la verdure. (III, 331.)
Un cotillon a paré la verdure. (IV, 289 et note 2.)

VERGER, VERGERS :

....

Voilà le verger plein de gens. (II, 382.)

Il tronque son verger contre toute raison. (III, 307.)

L'un craint pour ses vergers, l'autre pour ses guérets. (VI, 149.)

VERGER, VERGERS, au figuré :

Du

[ocr errors]

....

Je ne sais quoi, qu'elle tira

verger de Cypris. (V, 554 et note 1.)

Les plus beaux vergers du Parnasse en produisent peu [de fruits] qui méritent de vous être offerts. (VI, 219.)

[blocks in formation]

....

Lui qui fait profession d'être véritable partout ailleurs.... (L, 20.) Qu'un ami véritable est une douce chose! (II, 267.)

....

Et tel que d'une fable

Il a l'air et les traits, encor que véritable. (III, 162.)

VÉRITABLEMENT :

[Voiture] s'est véritablement engagé dans une carrière toute nouvelle. (IV, 148.)

On a véritablement recueilli la vie de ces deux grands hommes ; mais, etc. (I, 29.)

[ocr errors]

Vous y trouveriez une éloquence, non pas véritablement d'orateur, ni aussi d'une personne qui n'auroit fait toute sa vie qu'écouter. (VIII, 84; voyez VIII, 145, 161, 177 et note 1; IX, 259.)

[blocks in formation]

En bonne vérité, dites-moi ce que c'est que ces choses-là. (VII, 467.)

VERMEIL, EILLE :

[ocr errors]

Des raisins mûrs apparemment,

Et couverts d'une peau vermeille. (I, 234 et note 4.)
Ayant face riante,

Couleur vermeille et visage replet. (V, 357.)

Ces lèvres où les cieux ont mis tant de merveilles
Auroient pu m'excuser;

Et tout autre que moi, les voyant si vermeilles,
Eût voulu les baiser. (VIII, 288.)

VERMEIL, substantivement :

.... Une lampe de vermeil doré. (VIII, 187.)

VERMILLON :

Le vermillon leur vient [aux courtisanes] d'autre manière. (V, 193 et note 2.)

Ce vermillon nouveau qui colore ta joue

M'invite expressément à me licencier.

(Corneille, Clitandre, acte V, scène III, variante.)

VERMILLONNER :

Venez vermillonner ce visage de plâtre. (VII, 357.)

[graphic]

.....

Ces visages blanchis, vermillonnez, et qui ont une crouste de fard plus espesse que les masques de Venise.» (Odet de Turnebu, les Contens, comédie, Paris, 1584, in-8°, acte II, scène u.)

VERMISSEAU :

Pas un seul petit morceau

De mouche ou de vermisseau. (I, 59 et note 3.)

VERRE :

Que le tronc serve à l'autel de soutien,

Ou qu'on le vide afin d'emplir le verre.... (IX, 6 et note 6.)

Ce verre cassé pour elle est mon ouvrage. (VIL, 320 et fin de la note 1.) [Ton courroux] frappa leur appareil d'orages redoublés,

Le brisa comme verre. (VIII, 397.)

VERROU, VERROUS :

Huit ou dix cadenas, et quinze ou vingt verrous. (VII, 404; voyez VII, 411 et note 5, 416.)

VERS, préposition :

Son maître étoit logé à l'écart, et apparemment vers un lieu couvert de grands arbres. (I, 41.)

Vers le Levant, le Vieil de la Montagne

Se rendit craint par un moyen nouveau. (V, 382 et note 1.) Ésope voulut toutefois aller vers Crésus. (L, 45.)

[Les chèvres] vont en voyage

Vers les endroits du pâturage

Les moins fréquentés des humains. (III, 207.)

Vers ses associés aussitôt elle envoie. (I, 76.)

VERS, envers :

Le don ne vous tient pas vers mon maître engagée. (VII, 62.)

VERSER, absolument; VERSER, retourner, labourer, un champ: Plus le vase versoit, moins il s'alloit vidant. (VI, 155.)

Un de ces beaux messieurs

Vit un manant...

Verser un champ dans l'île dessus dite. (V, 359 et note 5.)

VERSIFICATEUR :

Avec un peu de rime, on va vous fabriquer

Cent versificateurs en un jour, sans manquer. (VII, 175.)

VERT, VERTE, emplois et sens divers :

Une jeune ingénue en ces lieux se vient rendre,

Et goûter la fraîcheur sur ces bords toujours verts. (VI, 16; voyez VI, 286; VIII, 29.)

D'arbrisseaux toujours verts les bords en sont ornés. (VIII, 121.) Le mail et les autres arbres qu'on a plantés en beaucoup d'endroits le long du rempart font qu'elle la ville] paroît à demi fermée de murailles vertes. (IX, 237.)

Ils [ces raisins] sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. (I, 134.) .... Pour courir à tout n'étant plus assez vert,

Il se veut désormais tenir clos et couvert. (VII, 96.)

Deux veuves sur son cœur eurent le plus de part:

L'une encor verte, et l'autre un peu bien mûre. (I, 110.)

VERT (METTRE Au) :

[graphic]

Un loup, dis-je, au sortir des rigueurs de l'hiver,
Aperçut un cheval qu'on avoit mis au vert. (I, 390.)
Voyez VERD.

VERT GALANT :

Belle servante, et mari vert galant,

C'étoit matière à feindre du scrupule. (LV, 30ste gi voj

V, 33 et note 1.)

« PreviousContinue »