Histoire de la littérature allemande, Volume 1

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Ab. Cherbuliez, 1836 - 502 pages
 

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Page 149 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 104 - Didier, ne pouvant plus supporter la lumière du jour ni braver la mort, crie en sanglotant : — Descendons et cachons^nous dans les entrailles de la terre, loin de la face et de la fureur d'un si terrible ennemi. Ogger tout...
Page 104 - Charles lui-même, cet homme de fer, la tête couverte d'un casque de fer, les mains garnies de gantelets de fer, sa poitrine de fer et ses épaules de marbre défendues par une cuirasse de fer, la main gauche armée d'une lance de fer qu'il soutenait élevée en l'air, car sa main droite il la tenait toujours étendue sur son invincible épée.
Page 105 - ... et ses larges épaules défendues par une cuirasse de fer, sa main gauche armée d'une lance de fer; sur son bouclier on ne voyait que du fer, son cheval luimême avait la couleur et la force du fer; tous ceux qui précédaient le monarque, tous ceux qui marchaient près de lui, tous ceux qui le suivaient, tout le gros de l'armée avaient des armes semblables.
Page 178 - ... poésie méridionale. Ce qu'elle a de brillant et de sonore ne fournit pas assez pour nous à la réflexion. Dans la vie tout extérieure, toute sensitive des peuples du Midi, l'harmonie seule défraye, pour ainsi dire, la poésie. Cette harmonie charme encore un étranger, quand il peut l'écouter dans l'idiome original ; mais c'est un son qui s'affaiblit et meurt dans une traduction ; et ce qui reste de sentiment et de pensée n'a pas toujours assez de force et de variété pour soutenir l'intérêt....
Page 321 - J'appelle d'abord à ma danse ces deux jeunes filles que tu vois là si belles : elles sont venues à mauvaise intention , pour entendre mes chansons qui sont tristes"; mais ni les fleurs, ni les roses , ni les parures qu'elles ont coutume de porter ne les défendent.
Page 103 - Quand tous deux apprirent que le redoutable monarque venait, ils montèrent sur une tour très-élevée, d'où ils pouvaient le voir arriver de loin et de tous côtés. Ils aperçurent d'abord des machines de guerre , telles qu'il en aurait fallu aux armées de Darius ou de Jules' ; « Charles, demanda Didier à Ogger , n'est-il pas avec « cette grande armée ?
Page 105 - ... de fer, sa main gauche armée d'une lance de fer; sur son bouclier on ne voyait que du fer, son cheval luimême avait la couleur et la force du fer; tous ceux qui précédaient le monarque, tous ceux qui marchaient près de lui, tous ceux qui le suivaient, tout le gros de l'armée avaient des armes semblables. Le fer couvrait les champs, le fer couvrait les chemins, ce 1er si dur était porté par un peuple d'un cœur aussi dur que lui.
Page 272 - La poésie païenne doit être simple et saillante comme les objets extérieurs; la poésie chrétienne a besoin des mille couleurs de l'arc-en-ciel pour ne pas se perdre dans les nuages. La poésie des anciens est plus pure comme art, celle des modernes fait verser plus de larmes; mais la question pour nous n'est pas entre la poésie classique et la poésie romantique, mais entre l'imitation de l'une et l'inspiration de l'autre.
Page 31 - Les Français ont mis dans ce genre une gaieté qui les rend aimables , mais il n'en est pas moins certain que ce qu'il ya de plus sacré dans ce monde a été ébranlé par la grâce, du moins par celle qui n'attache de l'importance à rien, et tourne tout en ridicule.

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