Dialogues des morts. Le jugement de Pluton. Lettres galantesM. Brunet, 1742 - Comparative literature |
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... j'étois de cette humeur - là . Un Peintre , qui étoit à la Cour du Roi de Syrie mon mari , fut malcontent de moi , & pour fe vanger , il me peignit entre les bras d'un Soldat . Il expofa fon Ta- bleau , & prit auffi - tôt la fuite . Mes ...
... j'étois de cette humeur - là . Un Peintre , qui étoit à la Cour du Roi de Syrie mon mari , fut malcontent de moi , & pour fe vanger , il me peignit entre les bras d'un Soldat . Il expofa fon Ta- bleau , & prit auffi - tôt la fuite . Mes ...
Page 29
... j'étois Impéra → trice ; & dans le trouble d'efpérance & de joye où je me trouvois , je fis un ef- fort pour répondre . En récompenfe , Sei- gneur , les Femmes peuvent faire , & ont fait quelquefois beaucoup de bien . Cette réponse ...
... j'étois Impéra → trice ; & dans le trouble d'efpérance & de joye où je me trouvois , je fis un ef- fort pour répondre . En récompenfe , Sei- gneur , les Femmes peuvent faire , & ont fait quelquefois beaucoup de bien . Cette réponse ...
Page 40
... j'étois chantée par le mien . SAPHO . Hé bien ? cela veut dire que j'aimois autant que vous étiés ai– mée . LAU . Je n'en fuis pas furprise , car je fçai que les Femmes ont d'ordinaire plus de penchant à la tendreffe que les Hommes . Ce ...
... j'étois chantée par le mien . SAPHO . Hé bien ? cela veut dire que j'aimois autant que vous étiés ai– mée . LAU . Je n'en fuis pas furprise , car je fçai que les Femmes ont d'ordinaire plus de penchant à la tendreffe que les Hommes . Ce ...
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... J'étois Fille d'un Empereur . Je fus fiancée à un Fils de Roi , & ce Prince après la mort de fon Pere , me renvoya chés le mien , malgré la pro- meffe folemnelle qu'il avoit faite de m'époufer . Enfuite on me fiança enco- re au Fils d ...
... J'étois Fille d'un Empereur . Je fus fiancée à un Fils de Roi , & ce Prince après la mort de fon Pere , me renvoya chés le mien , malgré la pro- meffe folemnelle qu'il avoit faite de m'époufer . Enfuite on me fiança enco- re au Fils d ...
Page 86
... J'étois un Poëte Provençal , fort eftimé dans mon fie- cle , ce qui ne fit que me porter mal- heur . Je devins amoureux d'une Da- me , que mes ouvrages rendirent illuf- tre . Mais elle prit tant de goût à mes Vers , qu'elle craignit que ...
... J'étois un Poëte Provençal , fort eftimé dans mon fie- cle , ce qui ne fit que me porter mal- heur . Je devins amoureux d'une Da- me , que mes ouvrages rendirent illuf- tre . Mais elle prit tant de goût à mes Vers , qu'elle craignit que ...
Contents
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Common terms and phrases
affés affurément aifé aimer ainfi Amans amoureux Apicius auffi auffi-tôt auroit avés aviés avoient avoit ayent ayés beau beauté befoin belle c'eft c'eſt c'étoit Caton caufe chés chofes croi deffein déja dire efprit eft vrai eſt êtes étiés étoient étoit euffiés eût fage faifoit falloit fans fçai fçait fçavés fçavoir fe trouve fecret felon femble Femmes fent feroit fervir feul foient foins foit fonger font fottifes fous fouvent fuffe fuffent fuis fujet Gens grace Hommes j'ai j'avois j'en j'étois j'euffe jamais jufqu'à jufte l'amour l'efprit laiffe long-tems m'en Madame Mademoiſelle Maîtreffe maniere mauvaiſe ment monde Morts n'avoit n'eft n'en n'eſt n'y avoit Nouveaux Dialogues paffer paffions Païs parler paroît penfer perfonne Philofophie Phriné plaifir plaifirs Pluton pouvoit préfent prefque puiffe puifque raifon refte rien Roxelane s'eft Scamandre Socrate Stentor STRA tems tendreffe Virgile voilà vouloit
Popular passages
Page 57 - Sur ce nombre prodigieux d'hommes assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la nature en a peut-être deux ou trois douzaines de raisonnables, qu'il faut qu'elle répande par toute la terre ; et vous jugez bien qu'ils ne se trouvent jamais nulle part en assez grande quantité pour y faire une mode de vertu et de droiture.
Page 117 - Ce sont les passions qui font et qui défont tout. Si la raison dominait sur la terre , il ne s'y passerait rien. On dit que les pilotes craignent au dernier point ces mers pacifiques où l'on ne peut naviguer, et qu'ils veulent du vent, au hasard d'avoir des tempêtes. Les passions sont chez les hommes des vents qui sont nécessaires pour mettre tout en mouvement, quoiqu'ils causent souvent des orages.
Page 71 - La nature veut que dans de certains temps, les hommes se succèdent les uns aux autres par le moyen de la mort; il leur est permis de se défendre contre elle jusqu'à un certain point: mais passé cela, on aura beau faire de nouvelles découvertes dans l'anatomie, on aura beau pénétrer de plus en plus dans les...
Page 102 - Gentille Agnès plus d'honneur en mérite, La cause étant de France recouvrer, Que ce que peut dedans un cloître ouvrer Close nonnain ou bien dévot ermite...
Page 115 - Oui : la vanité qui avait élevé ce temple par les mains d'un autre l'a pu ruiner par les miennes ; elle a un droit légitime sur tous les ouvrages des hommes ; elle les a faits, et elle les...
Page 113 - Je l'avoue : mais, hélas ! cette joie ne fut pas de longue durée. La face des affaires changea du jour au lendemain ; il ne resta pas une seule de mes statues : on les abattit, on les brisa.
Page 535 - Meflîeurs leurs maris , mangent volontiers de la chair humaine , il ne fera pas mal de mettre devant vous une douzaine ou deux de cœurs dont vous mangerez quelqu'un par manière d'amufement; cela s'accordera avec la figure d'Iroquoife que vous aurez, & avec votre caractère.
Page 97 - ... faire les / plus forts liens de la société humaine ; témoin ce désir d'immortalité , cette fausse gloire, et beaucoup d'autres principes, sur quoi roule tout ce qui se fait dans le monde ; et l'on n'appelle plus fous , que de certains fous qui sont , pour ainsi dire , hors d'oeuvre , et dont la folie n'a pu s'accorder avec celles de tous les autres, ni entrer dans le commerce ordinaire de la vie.
Page 395 - Outre que tous ceux de sa nation croient fermement que les singes ont autant d'esprit qu'eux, mais qu'ils s'en cachent le plus qu'ils peuvent en ne parlant point, de peur qu'on ne les fît travailler...
Page 476 - Je ne fai fi ce fut l'agitation de la danfe, ou 'le dépit de voir Mademoifelle de V ... fi jolie & fi piquante , ou un mauvais effet de fa conftitution ; mais enfin voilà le dernier des malheurs qui lui arrive , voilà fon nés qui fe met à rougir cruellement.