Dernières études historiques et littéraires, Volume 1

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Popular passages

Page 340 - L'honneur parle, il suffit; ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jours les maîtres souverains; Mais, seigneur, notre gloire est dans nos propres mains...
Page 158 - Vous imaginez-vous aussi que ce soit par quelque voie naturelle que ces biens ont passé de vos ancêtres à vous? Cela n'est pas véritable. Cet ordre n'est fondé que sur la seule volonté des législateurs qui ont pu avoir de bonnes raisons, mais dont aucune n'est prise d'un droit naturel que vous ayez sur ces choses. S'il leur avait plu...
Page 363 - Ce commerce honteux de semblants d'amitié. Je veux que l'on soit homme, et qu'en toute rencontre Le fond de notre cœur dans nos discours se montre ; Que ce soit lui qui parle, et que nos sentiments Ne se masquent jamais sous de vains compliments.
Page 119 - La Commune de Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départements, qu'une partie des conspirateurs féroces détenus dans les prisons a été mise à mort par le peuple : actes de justice qui lui ont paru indispensables pour retenir par la terreur les légions de traîtres cachés dans ses murs, au moment où il allait marcher à l'ennemi; et sans doute la nation...
Page 104 - Hier... fut un jour sur les événements duquel il faut peut-être laisser un voile; je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance, y porte encore une sorte de justice : il ne prend pas pour victime tout ce qui se présente à sa fureur; il la dirige sur ceux qu'il croit avoir été trop longtemps épargnés par le glaive de la loi, et que le péril des circonstances lui persuade devoir être immolés sans délai.
Page 158 - Comment a il tant de mains pour vous frapper' s'il ne les prend de vous? Les pieds dont il foule vos citez, d'où les a il, s'ils ne sont des vostres? Comme a il aucun pouvoir sur vous , que par vous autres mesmes? Comment vous oseroit il courir sus, s'il n'avoit intelligence avec vous?
Page 269 - J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons ; J'ai su, par une longue et pénible industrie, Des plus mortels venins prévenir la furie ; Ah ! qu'il eût mieux valu , plus sage et plus heureux , Et repoussant les traits d'un amour dangereux, Ne pas laisser remplir d'ardeurs empoisonnées * Un cœur déjà glacé par le froid des années ! De ce trouble fatal par où dois-je sortir?
Page 356 - Emma se sentit, en entrant, enveloppée par un air chaud, mélange du parfum des fleurs et du beau linge, du fumet des viandes et de l'odeur des truffes.
Page 224 - Patru, avec cette autorité que donne l'âge joint au vrai mérite, ouvrit l'assemblée par un apologue. « Messieurs, dit-il, un ancien Grec avait une lyre admirable; il s'y rompit une corde; au lieu d'en remettre une de boyau il en voulut une d'argent, et la lyre, avec sa corde d'argent, perdit son harmonie.
Page 190 - ... d'un progrès indéfini, qu'il doit arriver un temps où la mort ne serait plus que l'effet, ou d'accidents extraordinaires, ou de la destruction de plus en plus lente des forces vitales, et qu'enfin la durée de l'intervalle moyen entre la naissance et cette destruction n'a ellemême aucun terme assignable...

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