Les plus à craindre sont souvent les plus petits; L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire, Qui périt pour la moindre affaire. X. - L'Ane chargé d'éponges, et l'Ane chargé de sel. Un ânier, son sceptre à la main, Menoit, en empereur romain, Deux coursiers à longues oreilles. L'un, d'éponges chargé, marchoit comme un courrier; Et l'autre, se faisant prier, Portoit, comme on dit, les bouteilles : Sa charge étoit de sel. Nos gaillards pèlerins, Au gué d'une rivière à la fin arrivèrent, Et fort empêchés se trouvèrent. L'ânier, qui tous les jours traversoit ce gué-là, Sur l'âne à l'éponge monta, Qui, voulant en faire à sa tête, Dans un trou se précipita, sur l'eau, puis échappa Car au bout de quelques nagées Tout son sel se fondit si bien, Que le baudet ne sentit rien Sur ses épaules soulagées. : Camarade épongier prit exemple sur lui, Lui, le conducteur, et l'éponge. Tous trois burent d'autant : l'ânier et le grison Firent à l'éponge raison. Et de tant d'eau s'emplit d'abord, Que l'âne, succombant, ne put gagner le bord. L'ânier l'embrassoit, dans l'attente Quelqu'un vint au secours: qui ce fut, il n'importe; Agir chacun de même sorte. J'en voulois venir à ce point. Le soupé du croquant avec elle s'envole: Point de pigeon pour une obole. XIII. - L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits. Un astrologue un jour se laissa choir Au fond d'un puits. On lui dit: Pauvre bête, Tandis qu'à peine à tes pieds tu peux voir, Cette aventure en soi, sans aller plus avant, Parmi ce que de gens sur la terre nous sommes, Il en est peu qui fort souvent Qu'au livre du destin les mortels peuvent lire. Et parmi nous la providence? Or du hasard il n'est point de science : S'il en étoit, on auroit tort De l'appeler hasard, ni fortune, ni sort; Toutes choses très-incertaines. Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles? De ceux qui de la sphère et du globe ont écrit? Nous rendre, dans les biens, de plaisirs incapables? Le soleil nous luit tous les jours, Quittez les cours des princes de l'Europe : Soit pour eux, soit pour leurs affaires. XIV. - Le Lièvre et les Grenouilles. Un lièvre en son gîte songeoit, (Car que faire en un gite, à moins que l'on ne songe?) Dans un profond ennui ce lièvre se plongeoit : Cet animal est triste, et la crainte le ronge. Les gens de naturel peureux Sont, disoit-il, bien malheureux! Ils ne sauroient manger morceau qui leur profite : Eh! la peur se corrige-t-elle? Les hommes ont peur comme moi. Ainsi raisonnoit notre lièvre, Et cependant faisoit le guet. Il étoit douteux, inquiet; Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnoit la fièvre. Le mélancolique animal, En rêvant à cette matière, Entend un léger bruit: ce lui fut un signal Pour s'enfuir devers sa tanière. Il s'en alla passer sur le bord d'un étang. Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes. Oh! dit-il, j'en fais faire autant Qu'on m'en fait faire! Ma présence Effraie aussi les gens! Je mets l'alarme au camp! Et d'où me vient cette vaillance? Comment! des animaux qui tremblent devant moi! Je suis donc un foudre de guerre! Il n'est, je le vois bien, si poltron sur la terre, Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi. XV. - Le Coq et le Renard. Sur la branche d'un arbre étoit en sentinelle Un vieux coq adroit et matois. Frère, dit un renard adoucissant sa voix, Nous ne sommes plus en querelle : Je viens te l'annoncer; descends, que je t'embrasse: Ne me retarde point, de grâce; Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer. Les tiens et toi pouvez vaquer, Et cependant viens recevoir Le baiser d'amour fraternelle. Ami, reprit le coq, je ne pouvois jamais Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle Que celle De cette paix, Et ce m'est une double joie De la tenir de toi. Je vois deux lévriers, Ils vont vite, et seront dans un moment à nous. Une autre fois. Le galant aussitôt Tire ses grègues, gagne au haut, Et notre vieux coq en soi-même Car c'est double plaisir de tromper le trompeur. XVI. - Le Corbeau voulant imiter l'Aigle. L'oiseau de Jupiter enlevant un mouton, Un corbeau, témoin de l'affaire, Et plus foible de reins, mais non pas moins glouton, En voulut sur l'heure autant faire. Il tourne à l'entour du troupeau, Marque entre cent moutons le plus gras, le plus beau, Un vrai mouton de sacrifice: On l'avoit réservé pour la bouche des dieux. Gaillard corbeau disoit, en le couvant des yeux: Je ne sais qui fut ta nourrice, Mais ton corps me paroît en merveilleux état; Tu me serviras de pâture. Sur l'animal bêlant, à ces mots, il s'abat. La moutonnière créature Pesoit plus qu'un fromage; outre que sa toison Etoit d'une épaisseur extrême, Et mêlée à peu près de la même façon Que la barbe de Polyphème. Elle empêtra si bien les serres du corbeau, Que le pauvre animal ne put faire retraite : Le berger vient, le prend, l'encage bien et beau, Le donne à ses enfants pour servir d'amusette. Il faut se mesurer; la conséquence est nette : Mal prend aux volereaux de faire les voleurs. L'exemple est un dangereux leurre: Tous les mangeurs de gens ne sont pas grands seigneurs; Où la guêpe a passé, le moucheron demeure. XVII. - Le Paon se plaignant à Junon. Le paon se plaignoit à Junon: Au lieu qu'un rossignol, chétive créature, Oiseau jaloux, et qui devrois te taire, Un arc-en-ciel nué de cent sortes de soies; Une si riche queue et qui semble à nos yeux La boutique d'un lapidaire! Est-il quelque oiseau sous les cieux Plus que toi capable de plaire? Tout animal n'a pas toutes propriétés. Nous vous avons donné diverses qualités : Les uns ont la grandeur et la force en partage; Le faucon est léger, l'aigle plein de courage, Le corbeau sert pour le présage, La corneille avertit des malheurs à venir. Tous sont contents de leur ramage. Cesse donc de te plaindre; ou bien, pour te punir, Je t'ôterai ton plumage. XVIII. - Le Chatte métamorphosée en femme. Un homme chérissoit éperdument sa chatte; Qui miauloit d'un ton fort doux: Cet homme donc, par prières, par larmes, Par sortiléges et par charmes, Le voilà fou d'amour extrême, Il n'y trouve plus rien de chatte; Lorsque quelques souris qui rongeoient de la natte Aussitôt la femme est sur pieds. Elle manqua son aventure. Souris de revenir, femme d'être en posture : Car, ayant changé de figure, Les souris ne la craignoient point. Ce lui fut toujours une amorce : Tant le naturel a de force! Il se moque de tout: certain âge accompli, Le vase est imbibé, l'étoffe a pris son pli; En vain de son train ordinaire Quelque chose qu'on puisse faire, Coups de fourches ni d'étrivières XIX. - Le Lion et l'Ane chassant. Le roi des animaux se mit un jour en tête De giboyer. Il célébroit sa fête. Le gibier du lion, ce ne sont pas moineaux, Mais beaux et bons sangliers, daims et cerfs bons et beaux. Pour réussir dans cette affaire, Il se servit du ministère De l'âne, à la voix de Stentor. L'âne à messer lion fit office de cor. Le lion le posta, le couvrit de ramée, Lui commanda de braire, assuré qu'à ce son Les moins intimidés fuiroient de leur maison. Leur troupe n'étoit pas encore accoutumée A la tempête de sa voix; L'air en retentissoit d'un bruit épouvantable: La frayeur saisissoit les hôtes de ces bois; Tous fuyoient, tous tomboient au piége inévitable Où les attendoit le lion. N'ai-je pas bien servi dans cette occasion? Dit l'âne en se donnant tout l'honneur de la chasse. Oui, reprit le lion, c'est bravement crié : Si je ne connoissois ta personne et ta race, J'en serois moi-même effrayé. L'àne, s'il eût osé, se fût mis en colère, XX. - Testament expliqué par Ésope. Si ce qu'on dit d'Esope est vrai, Un certain homme avoit trois filles, Leur laissa tout son bien par portions égales, En donnant à leur mère tant, Ne possèderoit plus sa contingente part. Courent au testament, sans attendre plus tard. On le lit; on tâche d'entendre Mais en vain: car comment comprendre Ne possèdera plus sa part héréditaire L'affaire est consultée; et tous les avocats, Après avoir tourné le cas En cent et cent mille manières, Y jettent leur bonnet, se confessent vaincus, De partager le bien sans songer au surplus. Voici, leur dirent-ils, ce que le conseil treuve: Il faut que chaque sœur se charge par traité Du tiers, payable à volonté; Si mieux n'aime la mère en créer une rente, Dès le décès du mort courante. La chose ainsi réglée, on composa trois lots: En l'un, les maisons de bouteille, Les buffets dressés sous la treille, La vaisselle d'argent, les cuvettes, les brocs, Les magasins de Malvoisie, Les esclaves de bouche, et, pour dire en deux mots, L'attirail de la goinfrerie : Dans un autre, celui de la coquetterie, La maison de la ville, et les meubles exquis, Les eunuques et les coeffeuses, Et les brodeuses, Les joyaux, les robes de prix : Dans le troisième lot, les fermes, le ménage, Les troupeaux et le pâturage, Valets et bêtes de labeur. Ces lots faits, on jugea que le sort pourroit faire Que peut-être pas une sœur Ainsi chacune prit son inclination; Ce fut dans la ville d'Athènes Petits et grands, tout approuva Le partage et le choix. Esope seul trouva Si le défunt vivoit, disoit-il, que l'Attique A si mal entendu la volonté suprême D'un testateur! Ayant ainsi parlé, Il fait le partage lui-même, Et donne à chaque sœur un lot contre son gré; Rien qui pût être convenable, Partant rien aux sœurs d'agréable : A la coquette, l'attirail Qui suit les personnes buveuses : Qu'elles se marîroient dans les bonnes familles Le peuple s'étonna comme il se pouvoit faire LIVRE TROISIÈME. FABLE I. - Le Meunier, son Fils, et l'Ane. AM. D. м. L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa lyre, Et que rien ne doit fuir en cet âge avancé; Prendre emploi dans l'armée, ou bien charge à la cour? Ecoutez ce récit avant que je réponde. J'ai lu dans quelque endroit qu'un meunier et son fils, Puis cet homme et son fils le portent comme un lustre. Le baudet n'en peut plus; il mourra sous leurs coups. Quant à vous, suivez Mars, ou l'Amour, ou le prince; Je devois par la royauté Avoir commencé mon ouvrage; Messer Gaster 1 en est l'image: S'il a quelque besoin, tout le corps s'en ressent. De travailler pour lui les membres se lassant, Chômons, c'est un métier qu'il veut nous faire apprendre. Les bras d'agir, les jambes de marcher: Par ce moyen les mutins virent Tout tire d'elle l'aliment. Elle fait subsister l'artisan de ses peines, Entretient seule tout l'Etat. Ménénius le sut bien dire. La commune s'alloit séparer du sénat. Les mécontents disoient qu'il avoit tout l'empire, Le pouvoir, les trésors, l'honneur, la dignité : Au lieu que tout le mal étoit de leur côté, Les tributs, les impôts, les fatigues de guerre. Le peuple hors des murs étoit déjà posté, La plupart s'en alloient chercher une autre terre; Quand Ménénius leur fit voir Qu'ils étoient aux membres semblables, Et par cet apologue, insigne entre les fables, III. - Le Loup devenu berger. Un loup qui commençoit d'avoir petite part Aux brebis de son voisinage Crut qu'il falloit s'aider de la peau du renard, Et faire un nouveau personnage. Il s'habille en berger, endosse un hoqueton, Fait sa houlette d'un bâton, * L'estomac. Dormoit alors profondément; Son chien dormoit aussi, comme aussi sa musette; La plupart des brebis dormoient pareillement. L'hypocrite les laissa faire; Et, pour pouvoir mener vers son fort les brebis, Il voulut ajouter la parole aux habits, Il ne put du pasteur contrefaire la voix. Le ton dont il parla fit retentir les bois, Et découvrit tout le mystère. Les brebis, le chien, le garçon. Empêché par son hoqueton, Ne put ni fuir ni se défendre. Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre. Quiconque est loup, agisse en loup; IV. - Les Grenouilles qui demandent un Roi. Les grenouilles, se lassant démocratique, Par leurs clameurs firent tant Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique. Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique : Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant, Que la gent marécageuse, Gent fort sotte et fort peureuse, S'alla cacher sous les eaux, Dans les joncs, dans les roseaux, Dans les trous du marécage, Sans oser de longtemps regarder au visage Celui qu'elles croyoient être un géant nouveau. Or c'étoit un soliveau, De qui la gravité fit peur à la première Qui, de le voir s'aventurant, Elle approcha, mais en tremblant. Une autre la suivit, une autre en fit autant; Et leur troupe à la fin se rendit familière Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi. Le bon sire le souffre, et se tient toujours coi. Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue! Le monarque des dieux leur envoie une gruc, Qui les croque, qui les tue, Qui les gobe à son plaisir: Et grenouilles de se plaindre; Et Jupin de leur dire: Eh quoi! votre désir A ses lois croit-il nous astreindre? Vous avez dû premièrement Garder votre gouvernement; Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devoit suffire Que votre premier roi fût débonnaire et doux: De celui-ci contentez-vous, De peur d'en rencontrer un pire. V. Le Renard et le Bouc. Capitaine renard alloit de compagnie Là, chacun d'eux se désaltère. Après qu'abondamment tous deux en eurent pris, Je grimperai premièrement; • Trompeur. Puis sur tes cornes m'élevant, A l'aide de cette machine, De ce lieu-ci je sortirai, Après quoi je t'en tirerai. Par ma barbe! dit l'autre, il est bon; et je loue Les gens bien sensés comme toi: Je n'aurois jamais, quant à moi, Trouvé ce secret, je l'avoue. Le renard sort du puits, laisse son compagnon, Et vous lui fait un beau sermon Pour l'exhorter à patience : Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence Autant de jugement que de barbe au menton, Tu n'aurois pas, à la légère, Descendu dans ce puits. Or, adieu, j'en suis hors: Tâche de t'en tirer, et fais tous tes efforts; Car pour moi j'ai certaine affaire Qui ne me permet pas d'arrêter en chemin. Où la laie étoit en gésine. Ma bonne amie et ma voisine, Lui dit-elle tout bas, je vous donne un avis : L'aigle, si vous sortez, fondra sur vos petits. Obligez-moi de n'en rien dire : Son courroux tomberoit sur moi. Dans cette autre famille ayant semé l'effroi, La chatte en son trou se retire. De ses petits; la laie encore moins : Sottes de ne pas voir que le plus grand des soins Ce doit être celui d'éviter la famine. A demeurer chez soi l'une et l'autre s'obstine, Pour secourir les siens dedans l'occasion: L'oiseau royal, en cas de mine; La faim détruisit tout; il ne resta personne Grand renfort pour messieurs les chats. Que ne sait point ourdir une langue traîtresse Par sa pernicieuse adresse! Des malheurs qui sont sortis De la boîte de Pandore, Celui qu'à meilleur droit tout l'univers abhorre, C'est la fourbe, à mon avis. VII. - L'Ivrogne et sa Femme. Chacun a son défaut, où toujours il revient : Sur ce propos, d'un conte il me souvient; Je ne dis rien que je n'appuie De quelque exemple. Un suppôt de Bacchus Altéroit sa santé, son esprit et sa bourse : Qu'ils sont au bout de leurs écus. Là, les vapeurs du vin nouveau Cuvèrent à loisir. A son réveil il treuve L'attirail de la mort à l'entour de son corps, Un luminaire, un drap des morts. Oh! dit-il, qu'est-ce ci? ma femme est-elle veuve? Qu'il ne soit citoyen d'enfer. Quelle personne es-tu? dit-il à ce fantôme. La cellérière du royaume De Satan, reprit-elle; et je porte à manger A ceux qu'enclôt la tombe noire. Le mari repart, sans songer : Tu ne leur portes point à boire? VIII. - La Goutte et l'Araignée. Quand l'enfer eut produit la goutte et l'araignée, D'être pour l'humaine lignée Or avisons aux lieux qu'il vous faut habiter. Et ces palais si grands, si beaux, si bien dorés? Je me suis proposé d'en faire vos retraites. Tenez donc, voici deux bûchettes : Il n'est rien, dit l'aragne, aux cases qui me plaise. L'autre, tout au rebours, voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins, Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise. Jamais Hippocrate me somme. L'aragne cependant se campe en un lambris, Comme si de ces lieux elle eût fait bail à vie, Voilà des moucherons de pris. Une servante vient balayer tout l'ouvrage. Le pauvre bestion tous les jours déménage. Enfin, après un vain essai, Il va trouver la goutte. Elle étoit en campagne, Plus malheureuse mille fois Que la plus malheureuse aragne. Son hôte la menoit tantôt fendre du bois, Tantôt fouir, houer: goutte bien tracassée Est, dit-on, à demi pansée. Oh! je ne saurois plus, dit-elle, y résister. La goutte, d'autre part, va tout droit se loger Cataplasmes, Dieu sait! les gens n'ont point de honte Et fit très-sagement de changer de logis. IX. - Le Loup et la Cicogne. Les loups mangent gloutonnement. Un loup donc étant de frairie Se pressa, dit-on, tellement, Qu'il en pensa perdre la vie : Un os lui demeura bien avant au gosier. De bonheur pour ce loup, qui ne pouvoit crier, Près de là passe une cicogne. Il lui fait signe; elle accourt. Voilà l'opératrice aussitôt en besogne, Elle retira l'os: puis, pour un si bon tour, Elle demanda son salaire. Votre salaire! dit le loup: Vous riez, ma bonne commère! Quoi! ce n'est pas encor beaucoup D'avoir de mon gosier retiré votre cou? X. - Le Lion abattu par l'Homme. On exposoit une peinture Où l'artisan avoit tracé |