Bibliotheque de campagne,ou Amusemens de L'esprit et du coeur, Volume 6Chez Marc Michel Rey, 1764 - French literature |
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Common terms and phrases
affez alloit Amant André auffi auroit avanture avoient avoit beau beauté Bélier belle Alie c'eft c'eſt c'étoit Cachemire Calife Cardinal de Lorraine caufe ceffe charmes chofe Colomiers Comte de Retelois Confeil confidérable couteau crut deffein devoit dit-elle douleur Druïde Duc de Guife Duc de Mifnie Ducheffe efprit Eléonore enfuite étoient étoit eût faifoit fans fecours fecret fentimens fentit feroit feule fille Fleur-d'Epine foin foit fon cœur fon Pere fonger fous fuis fuivit fût Géant j'avois jour joye jufqu'à l'Amiral l'efprit laiffa long-temps lorfque Luifante Madame de Cleves Mademoiſelle de St maniere Maréchal de St Martigues Matilde Monfieur de Cleves Monfieur de Nemours Moulineau n'avoit n'eft nuit paffé paffion paroiffoit penfa perfonne Pertharite plaifir Poinçon pouvoit préfent premiere Prince de Condé Prince de Joinville Prince de Noifi Princeffe raifon réfolu refte Reine rien Serene Sorciere Tarare tendreffe trifte trouvoit venoit Vidame vifage vouloit voyoit yeux
Popular passages
Page 398 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 36 - ... de Clèves. Il fit écrire la Reine, il fit écrire le vidame, il l'y fit aller, mais tout fut inutile. Le vidame la vit : elle ne lui dit point qu'elle eût pris de résolution.
Page 31 - ... si peu d'idée, qu'ils me donnèrent d'abord une surprise qui augmentait encore le trouble qui les suit toujours. Je vous fais cet aveu avec moins de honte, parce que je le fais dans un temps où je le puis faire sans crime, et que vous avez vu que ma conduite n'a pas été réglée par mes sentiments.
Page 31 - On fait des reproches à un amant; mais en fait-on à un mari, quand on n'a qu'à lui reprocher de n'avoir plus d'amour ? Quand je pourrais m'accoutumer à cette sorte de malheur, pourrais-je m'accoutumer à celui de croire voir toujours M.
Page 397 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux.
Page 387 - Qui fe répandoit fur tes vers, Par tes grands travaux modérée,' Semble enfin s'être évaporée, Comme un nuage dans les airs. Tandis que ma Mufe volage, Par un aimable égarement, S'arrête où le plaifir l'engage, Et donne tout au fentiment, L'ombre defcend, le jour s'efface; Le char du...
Page 5 - L'un des deux peut porter aux extrémités: que ne peuvent point les deux ensemble? Eh! que ne font-ils point aussi, continua-t-il; je n'ai que des sentiments violents et incertains dont je ne suis pas le maître. Je ne me trouve plus digne de vous; vous ne me paraissez plus digne de moi. Je vous adore, je vous hais, je vous offense, je vous demande pardon; je vous admire, j'ai honte de vous admirer. Enfin il n'ya plus en moi ni de calme ni de raison.
Page 20 - ... à l'être par des gens qui, en vous témoignant de l'amour, ne cherchent que l'honneur de vous séduire ; mais ma mort vous laissera en liberté, ajouta-t-il, et vous pourrez rendre M.
Page 31 - Je n'ai rien à répondre, madame, reprit-il, quand vous me faites voir que vous craignez des malheurs; mais je vous avoue qu'après tout ce que vous avez bien voulu me dire, je ne m'attendois pas à trouver une si cruelle raison.
Page 19 - Vous versez bien des pleurs, madame, lui dit-il, pour une mort que vous causez et qui ne vous peut donner la douleur que vous faites paraître.