Serez-vous pour jamais à fa fureur livrées, Pour n'avoir pas fu qu'autrefois Dans un autre hémisphère, au fond de la Syrie, Je ne reconnais point à cette indigne image, Je croirais le déshonorer Par une telle infulte & par un tel hommage. Une voix plaintive & fincère. Mon incrédulité ne doit point te déplaire, Mon cœur eft ouvert à tes yeux; L'infenfé te blafphème, & moi je te révère: Je ne fuis pas chrétien; mais c'eft pour t'aimer mieux. Auprès de lui, dans une nue, L'étendard de fa mort, la croix brille à mes yeux. Son règne eft annoncé par la voix des oracles; Il confole en fecret les cœurs qu'il illumine; Entre ces deux portraits, incertaine Uranie, C'est à toi de chercher l'obfcure vérité, Crois La religion nature que de ton efprit la Ne fera point l'objet de fa Le cœur du jufte Et non pas fur no FI is que devant fon trône en tout temps, en tous lieux, Le cœur du jufte eft précieux; is qu'un bonze modefte, un dervis charitable, qu'importe en effet fous quel titre on l'implore? FIN. T DES E SUR LES DEUX L'OBJET du poëm d'établir l'existence d indépendante, non-fe révélée, mais de tout nature de l'Etre fupr La tolérance des 1 T'opinion qu'il peut e tuelle, indépendante font des conféquences principe, conféquence loppe dans les deux sil existe une morale opinion fpéculative, indifférentes au bonh lors ceffent de pouvoir tion. Ce n'eft pas po métaphyfique, mais exercice de leurs dro font réunis en fociété; qu'on veut, & de fai contraire au droit d'au facré que le droit de P |