Œuvres complètes, Volume 1Gauthier, 1822 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
adorateurs afflictions affreux ame fidèle au-dedans auroit avez avoient avoit Bethleem blaspheme bonheur chair changer chrétienne Christ ciel cœur connoître conscience consolation conversion créatures crimes criminelle culte devoirs digne disciples discours divinité enfin esprit éternelle êtes étoient étoit Fils de l'Homme foible foiblesse Frères gloire gloire à Dieu goût grace Hérode heureux hommes ici-bas impies insensé Israël Jérusalem Jésus Jésus-Christ joie jours jugements Justes l'ame l'Eglise l'esprit l'Evangile l'homme l'univers laisse larmes loi du Seigneur lui-même lumière mages malheurs Massillon ment ministère miséricordes Moïse mondains monde mort mourant mystère n'avoit n'étoit ô mon Dieu pable paix paroît passe passions péché pécheur peines pénitence Père peuple piété plaisirs pouvoit premier prétexte profanes prophètes qu'un raël religion reux rien sacré saint saint Augustin sainteté salut sang Saül secret Seigneur sent sera seroit seul siècles sion souf souvenir terre tion tranquille triste trouve vaines vérité vertu vice voies voilà vous-même yeux
Popular passages
Page 67 - Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent , son visage se défigure, sa bouche livide s'entr'ouvre d'elle-même; tout son corps frémit, et 'par ce dernier...
Page 161 - Tout ce monde visible lui-même, n'est fait que pour le siècle à venir : tout ce qui passe a ses rapports secrets avec ce siècle éternel, où rien ne passera plus : tout ce que nous voyons, n'est que la figure et l'attente des choses invisibles.
Page 66 - Alors le pécheur mourant, ne trouvant plus dans le souvenir du passé que des regrets qui l'accablent; dans tout ce qui se passe à ses yeux, que des images qui l'affligent ; dans la pensée de l'avenir, que des horreurs qui l'épouvantent; ne sachant plus à qui avoir recours, ni...
Page xxxi - Ainsi parlerait le monde. Mais, Sire, Jésus-Christ ne parle pas comme le monde.' Heureux, vous dit-il, non celui qui fait l'admiration de son siècle, , mais celui qui fait *sa principale occupation du siècle à venir...
Page xxxi - Heureux le prince qui, durant le cours d'un règne long et florissant, jouit à loisir des fruits de sa gloire, de l'amour de ses peuples, de l'estime de ses ennemis, de l'admiration de l'univers, de l'avantage de ses conquêtes, de la magnificence de ses ouvrages, de la sagesse de ses lois, de l'espérance auguste d'une nombreuse postérité, et qui n'a plus rieu à désirer que de conserver longtemps ce qu'il possède ! Ainsi parlerait le monde. Mais, Sire, Jésus-Christ ne parle pas comme le monde.
Page 12 - ... à l'innocence. Le monde enfin est un lieu où l'espérance même qu'on regarde comme une passion si douce, rend tous les hommes malheureux ; où ceux qui n'espèrent rien, se croient encore plus misérables; où tout ce qui plaît, ne plaît jamais longtemps ; et où l'ennui est presque la destinée la plus douce et la plus supportable qu'on puisse y attendre.
Page 435 - ... leurs faiblesses, pour nous les approprier; nous n'avons point de langage à nous , nous parlons toujours le langage des autres; nos discours ne sont qu'une répétition de leurs préjugés; et cet indigne avilissement de la vérité, nous l'appelons la science du monde , la prudence qui sait prendre son parti, le grand art de réussir et de plaire : О enfants des hommes ! j tuques à quand aimerezvous la vanité et le mensonge ( PS.
Page 67 - ... ne sait si c'est le désespoir ou le repentir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux, et qui laissent douter si c'est la crainte ou l'espérance, la haine ou l'amour qu'ils expriment; il entre dans des...
Page 11 - C'est une servitude éternelle où nul ne vit pour soi, et où, pour être heureux, il faut pouvoir baiser ses fers et aimer son esclavage.
Page 32 - ... tranquille dans le crime? Lors même que vous vous êtes plongé jusqu'au fond de l'abîme pour y éteindre vos remords, et que vous avez cru étouffer par l'excès de l'iniquité ce reste de foi qui plaide encore dans votre cœur pour la vertu, le Seigneur n'at-il pas commandé au serpent, comme il dit dans son Prophète, de vous aller piquer jusqu'au fond de ce gouffre, où vous vous étiez jeté pour l'éviter ; et n'y avez-vous pas senti la morsure secrète du ver dévorant? Et si celaverint...