Revue de l'académie de Toulouse et des autres académies de l'Empire [afterw. Revue de Toulouse et du midi de la France] sous la direction de F. Lacointa, Volume 14

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Félix Lacointa
1861
 

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Popular passages

Page 289 - Si je me suis bien expliqué, dit 1 tu (ion , on doit avoir vu que, bien loin de tout ôter aux animaux, je leur accorde tout, à l'exception de la pensée et de la réflexion ; ils ont le sentiment, ils l'ont même à un plus haut degré que nous ne l'avons...
Page 277 - Oui, oui, tu le savais, et que, dans" cette vie, Rien n'est bon que d'aimer, n'est vrai que de souffrir, Chaque soir dans tes chants tu te sentais pâlir. Tu connaissais le monde, et la foule et l'envie, Et, dans ce corps brisé concentrant ton génie, Tu regardais aussi la Malibran mourir.
Page 15 - Notre-Dame de la Garde; Gouvernement commode et beau, A qui suffit, pour toute garde, Un suisse avec sa hallebarde Peint sur la porte du château.
Page 391 - Garde bien mes soupirs , mes pas silencieux , Mon humble toit religieux, Le jardin de ma jeune abeille , Mon doux repos quand je sommeille, Ma conscience , quand je veille , Et la paix de mon âme et son vol vers les cieux...
Page 309 - Certainement! — Qui l'ose dire ? — Moi, Briscambin, le fou du roi. — Ah! bouffon, qui songeait à toi, Le seul homme heureux ? — Heureux, Sire! Heureux ! quand pour désennuyer Un roi qui constamment soupire, Je fais nuit et jour le métier, L'affreux métier de toujours rire. Ma fausse joie est mon martyre Mais si le bonheur fuit mes pas , D'autres l'ont connu sur leur route. Ils sont, je n'en disconviens pas, Fort clair-semés; il faut, sans doute, Les chercher très-patiemment ; Du bonheur...
Page 313 - ... Dans quelques vieux auteurs chéris , Je fouille ardemment.... et j'écris. Mainte fleur me devra sa gloire Et, tandis qu'observant tout bas, Réprimant ou hâtant le pas De ma plume à m'obéir prête , Je travaille dans ma retraite , Le temps, au-dessus de ma tête, Vole.... et je ne l'aperçois pas !.... Lorsque pour moi sonnera l'heure Où la mort nous ferme les yeux , A cette terrestre demeure Sans regret faisant mes adieux, Pour la plus belle des patries Je partirai, le cœur joyeux, Certain...
Page 312 - L'honneur de vous faire visite, Adore les fleurs.... — Comme moi! Ah! monsieur, je vous félicite.... Vous êtes heureux, j'en suis sûr, Autant que je le suis moi-même : Les fleurs nous font, quand on les aime, L'esprit si gai, le front si pur !... La plus petite fleur révèle La puissance du Créateur; Et toujours, merveille nouvelle , L'œuvre apprend à louer l'Auteur.... D'un monde bruyant et frivole...
Page 289 - Si je me suis bien expliqué, on doit avoir déjà vu que, bien loin de tout ôter aux animaux, je leur accorde tout à l'exception de la pensée et de la réflexion ; ils ont le sentiment, ils l'ont même à un plus haut degré que nous ne l'avons ; ils ont aussi la conscience de leur existence...
Page 141 - Ce qu'on disait le plus vivement ne s'exprimait pas par des mots , mais par des signes ; on ne le disait pas, on le montrait. L'objet qu'on expose aux yeux ébranle l'imagination , excite la curiosité , tient l'esprit dans l'attente de ce qu'on va dire ; et souvent cet objet seul a tout dit.
Page 14 - On n'entre plus depuis longtemps : Le gouverneur de cette roche , Retournant en cour par le coche , A depuis environ quinze ans Emporté la clef dans sa poche.

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