Oeuvres complètes de m. le vicomte de Chateaubriand: Essais sur les révolutionsPourrat frères, 1836 |
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Popular passages
Page 288 - TI 21 vre , ou dans le cabinet du philosophe , rappelonsnous que c'est en vain que nous prétendons être politiquement libres. Indépendance, indépendance individuelle, voilà le cri intérieur qui nous poursuit. Écoutons la voix de la conscience. Que nous dit-elle , selon la nature ? « Sois libre. » Selon la société ?« Règne. » Que si on le nie , on ment. Ne rougissons point, parce que j'arrache d'une main hardie le voile dont nous cherchions à nous couvrir à nos propres yeux. La liberté...
Page 95 - O moment solennel ! Ce peuple prosterné ; Ce temple dont la mousse a couvert les portiques ; Ses vieux murs, son jour sombre et ses vitraux gothiques; Cette lampe d'airain qui, dans l'antiquité, Symbole du soleil et de l'éternité , Luit devant le Très-Haut , jour et nuit suspendue ; La majesté d'un Dieu parmi nous descendue, Les pleurs, les vœux, l'encens qui montent vers l'autel-, Et de jeunes beautés qui, sous l'œil maternel , Adoucissent...
Page 162 - Enfin, je la crois si nécessaire au bonheur dans le monde même, qu'il me paraît impossible d'y goûter un plaisir durable de quelque sentiment que ce soit, ou de régler sa conduite sur quelque principe stable, si l'on ne se fait une solitude intérieure, d'où notre opinion sorte bien rarement, et où celle d'autrui n'entre jamais.
Page 116 - Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus ; Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus ! Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre ! .... Aux armes, citoyens ! etc.
Page 114 - Français, pour nous, ah ! quel outrage! Quels transports il doit exciter! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage ! Aux armes, etc.
Page 114 - Amour sacré de la patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, etc.
Page 114 - Tremblez, tyrans, et vous, perfides. L'opprobre de tous les partis ; Tremblez ! vos projets parricides, Vont enfin recevoir leur prix ! Tout est soldat pour vous combattre ; S'ils tombent, nos jeunes héros.
Page xlix - On y voit presque partout un malheureux qui cause avec lui-même ; dont l'esprit erre de sujets en sujets, de souvenirs en souvenirs; qui n'a point l'intention de faire un livre , mais tient une espèce de journal régulier de ses excursions mentales, un registre de ses sentiments, de ses idées. Le moi se fait remarquer chez tous les auteurs qui, persécutés des hommes, ont passé leur vie loin d'eux.
Page 97 - Je sens de veine en veine une subtile flamme Courir par tout mon corps, sitôt que je te vois ; Et dans les doux transports où s'égare mon âme, Je ne saurais trouver de langue ni de voix.
Page 95 - Et de jeunes beautés qui, sous l'œil maternel, Adoucissent encor par leur voix innocente De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l'homme sensible : II croit avoir franchi ce monde inaccessible, Où, sur des harpes d'or, l'immortel séraphin Aux pieds de Jéhovah chante l'hymne sans fin.