La théodicée chrétienne d'après les pères de l'église: ou essai philosophique sur le traité de Deo du P. Thomassin |
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absolue Alexandrins âme attributs avons béatitude beauté Boèce bonté Bossuet cartésienne choses sensibles Christianisme Clément d'Alexandrie connaissance connaît contemplation corporelle corps créatures créées Cyrille d'Alexandrie d'Alexandrie Denys l'Areopagite Descartes dire dit-il divine doctrine dogmatisme dogme école elle-même esprit essence Fénelon gence Grégoire de Nysse hommes intelli l'amour l'esprit l'éternité l'être l'existence de Dieu l'homme l'idée l'immutabilité l'intelli l'intelligence l'unité langage losophie Louis Thomassin lui-même lumière Malebranche massin ment métaphysique méthode monde intelligible monde sensible montre morale muable mystère nature naturel Néoplatoniciens non-seulement péché pensée Pères de l'Église philo philoso philosophes platoniciens philosophie chrétienne philosophie des Pères Platon Platoniciens Plotin premier prescience présente principe Proclus profonde propre quæ quam quod rien sagesse saint Augustin science sens sentiment serait seulement siècle simplicité simplicité divine sorte souverain substance surnaturel système théodicée théologie théorie des idées Thomassin tion traité Trinité unité Verbe vérité volonté vrai xvII
Popular passages
Page 5 - Je vois un grand combat se préparer contre l'Eglise sous le nom de la philosophie cartésienne. Je vois naître de son sein et de ses principes, à mon avis mal entendus, plus d'une hérésie ; et je prévois que les conséquences qu'on en tire contre les dogmes...
Page 6 - J'entends ceci, et je n'entends pas cela ; et sur ce seul fondement on approuve et on rejette tout ce qu'on veut, sans songer qu'outre nos idées claires et distinctes, il y en a de confuses et de générales qui ne laissent pas d'enfermer des vérités si essentielles, qu'on renverserait tout en les niant.
Page 5 - ... philosophie cartésienne. Je vois naître de son sein et de ses principes, à mon avis mal entendus, plus d'une hérésie; et je prévois que les conséquences qu'on en tire contre les dogmes que nos pères ont tenus la vont rendre odieuse, et feront perdre à l'Église tout le fruit qu'elle en pouvait espérer pour établir dans l'esprit des philosophes la divinité et l'immortalité de l'âme.
Page 53 - Si un homme éclairé rassemblait dans les livres de saint Augustin toutes les vérités sublimes que ce Père ya répandues comme par hasard ; cet extrait, fait avec choix , serait très-supérieur aux Méditations de Descartes , quoique ces Méditations soient le plus grand effort de l'esprit de ce philosophe.
Page 76 - O Dieu ! unité parfaite, que je ne puis égaler « ni comprendre par la multiplicité, quelle qu'elle « soit, de mes pensées, et, au contraire, dont je « m'éloigne d'autant plus que je multiplie mes « pensées, je vous en demande une, si vous le vou...
Page 363 - Il faut, pour notre salut présent et futur, que la foi dans l'ordre surnaturel, que le respect et la soumission à l'ordre surnaturel rentrent dans le monde et dans l'âme humaine, dans les grands esprits comme dans les esprits simples, dans les régions les plus élevées comme dans les plus humbles.
Page 21 - Malheur à la connaissance stérile qui ne se tourne pas à aimer et se trahit elle-même ! » Cette parole de Bossuet a toujours été vraie; elle résume la vie d'un trop grand nombre d'humanistes italiens des XV et XVI
Page 282 - du Christ dont rien ne m'écartera.., mais, pour « ce que peut atteindre l'effort de ma raison, je « suis décidé à posséder le vrai, non pas seule...
Page 53 - La première chose que je trouve ici digne de remarque est de voir que M. Descartes établisse pour fondement et premier principe de toute sa philosophie, ce qu'avant lui saint Augustin, homme de très-grand esprit et d'une singulière doctrine, non-seulement en matière de théologie, mais aussi en ce qui concerne l'humaine philosophie, avait pris pour la base et le soutien de la sienne.
Page 358 - C'est contre cette autorité que les libertins se révoltent avec un air de mépris. Mais qu'ontils vu, ces rares génies, qu'ont-ils vu plus que les autres? Quelle ignorance est la leur ! et qu'il serait aisé de les confondre, si, faibles et présomptueux, ils ne craignaient d'être instruits! Car pensent-ils avoir mieux vu les difficultés à cause qu'ils y succombent, et que les autres qui les ont^ vues les ont méprisées? Ils n'ont rien vu, ils n'entendent rien ; ils n'ont pas même...