Paul et VirginieDe l'Imprimerie de Monsieur., 1789 - 250 pages |
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aimé alloit amie arbres avez avoient avoit bananiers Bengale bois bon noir bonheur bords Bourdonnais bras bruit C'étoit cabanes chagrin chère ciel cocotiers cœur consoler courage d'arbres d'elle Dieu disoit Domingue et Marie Dorval douleur doux enfans esclave étoient étoit faisoit famille fille fils fleurs flots forêt fortune frère fruits ginie gouverneur grace habitans habitation heureuse homme Indes j'ai j'avois jeune joie jour l'avoit l'habitation l'ile l'île d'Ambre larmes Lataniers loin Madagascar madame main malheur maman Marguerite maronne matin mère milieu montagne nègres nuages nuit oiseaux palmiste Pample Pamplemousses papayer parens paroissoit passer pasteur Paul et Virginie pauvre peine petite pied pitons plaisir plaisirs planté pleurer Port-Louis pouvoit PRÉCÉDENS quelquefois quitter rien rivage rivière rocher rocher voisin rochers Saint-Géran scabieuses SCENE secours seul sœur soleil solitude sort tagnes terre Tour vais vaisseau venoient venoit vent vergues vertu VIEILLARD voilà voyoit yeux Zabi
Popular passages
Page 153 - A cette terrible vue, le matelot s'élança seul à la mer; et Virginie, voyant la mort inévitable, posa une main sur ses habits, l'autre sur son cœur, et, levant en haut des yeux sereins, parut un ange qui prend son vol vers les cieux.
Page 38 - Trois-Mamelles, sur laquelle ils se dirigeaient, et même le soleil, qui était déjà près de se coucher. Au bout de quelque temps, ils quittèrent sans s'en apercevoir le sentier frayé dans lequel ils avaient marché jusqu'alors, et ils se trouvèrent dans un labyrinthe d'arbres, de lianes et de roches, qui n'avait plus d'issue.
Page 34 - Ils y coururent; et après s'être désaltérés avec ses eaux plus claires que le cristal, ils cueillirent et mangèrent un peu de cresson qui croissait sur ses bords. Comme ils regardaient de côté et d'autre s'ils ne trouveraient pas quelque nourriture plus solide, Virginie aperçut, parmi les arbres de la forêt , un jeune palmiste. Le chou que la cime de cet arbre renferme au milieu de ses feuilles est un fort bon manger ; mais quoique sa tige ne fût pas plus grosse que la jambe, elle avait...
Page 149 - Vers les neuf heures du matin on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme si des torrents d'eau, mêlés à des tonnerres, eussent roulé du haut des montagnes. Tout le monde s'écria : Voilà l'ouragan ! et dans l'instant un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvrait l'île d'Ambre et son canal.
Page 55 - ... consolation que vous prépariez à leur vieillesse, et de vous voir entrer dans la vie sous de si heureux auspices ! Combien de fois, à l'ombre de ces rochers, ai-je partagé avec elles vos repas champêtres , qui n'avaient coûté la vie à aucun animal!
Page 30 - Pamplemousses, une négresse marronne se présenta sous les bananiers qui entouraient leur habitation. Elle était décharnée comme un squelette, et n'avait pour vêtement qu'un lambeau de serpillière autour des reins. Elle se jeta aux pieds de Virginie, qui préparait le déjeuner...
Page 151 - Ce ne fut qu'un cri de douleur parmi nous. Paul allait s'élancer à la mer, lorsque je le saisis par le bras : « Mon fils, lui dis-je, voulez-vous périr? — Que j'aille à son secours, s'écria-t-il, ou que je meure...
Page 34 - Il ramassa des herbes sèches et d'autres branches d'arbres, et mit le feu au pied du palmiste, qui, bientôt après, tomba avec un grand fracas. Le feu lui servit encore à dépouiller le chou de ses longues feuilles ligneuses et piquantes.
Page 55 - ... coûté la vie à aucun animal ! Des calebasses pleines de lait, des œufs frais, des gâteaux de riz sur des feuilles de bananier, des corbeilles chargées de patates, de mangues, d'oranges, de grenades, de bananes, de dattes, d'ananas, offraient à la fois les mets les plus sains, les couleurs les plus gaies et les sucs les plus agréables.
Page 67 - Leur vie semblait attachée à celle des arbres, comme celle des faunes et des dryades. Ils ne connaissaient d'autres époques historiques que celles de la vie de leurs mères, d'autre chronologie que celle de leurs vergers, et d'autre philosophie que de faire du bien à tout le monde, et de se résigner à la volonté de Dieu.