PoésieLarousse, 1924 - French literature |
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Page 77
... sombre vapeur 4 . Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée 5 ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer . Lasse enfin des horreurs dont j'étais ...
... sombre vapeur 4 . Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée 5 ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer . Lasse enfin des horreurs dont j'étais ...
Page 102
... en foule à mon passage Mes tristes compagnons reclus , Qui me connaissaient tous avant l'affreux message , Mais qui ne me connaissent plus ... Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes 102 - ANDRÉ CHÉNIER.
... en foule à mon passage Mes tristes compagnons reclus , Qui me connaissaient tous avant l'affreux message , Mais qui ne me connaissent plus ... Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes 102 - ANDRÉ CHÉNIER.
Page 103
Henri Bornecque. Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort , Pâtres , chiens et moutons , toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort . Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine , Les vierges aux ...
Henri Bornecque. Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort , Pâtres , chiens et moutons , toute la bergerie Ne s'informe plus de son sort . Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine , Les vierges aux ...
Page 110
... sombre ou pur qu'il se couche ou se lève , Qu'importe le soleil ? Je n'attends rien des jours ! Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière , Mes yeux verraient partout le vide et les déserts . Je ne désire rien de tout ce qu'il ...
... sombre ou pur qu'il se couche ou se lève , Qu'importe le soleil ? Je n'attends rien des jours ! Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière , Mes yeux verraient partout le vide et les déserts . Je ne désire rien de tout ce qu'il ...
Page 123
... sombre , Que le ciel eût dit oui 3 ; Sentaient trembler sous eux les États centenaires , Et regardaient le Louvre entouré de tonnerres 4 Comme un mont Sinaï ! Courbés comme un cheval qui sent venir son maître , Ils se disaient entre eux ...
... sombre , Que le ciel eût dit oui 3 ; Sentaient trembler sous eux les États centenaires , Et regardaient le Louvre entouré de tonnerres 4 Comme un mont Sinaï ! Courbés comme un cheval qui sent venir son maître , Ils se disaient entre eux ...
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Common terms and phrases
aime ALCESTE âme ANDRÉ CHÉNIER ANTHOLOGIE POÉSIE ARTHUR RIMBAUD ATHALIE ballade beau belle blanc bois bras bruit Caïn chansons chant charme chat cher chose ciel cieux cœur coup CURIACE CYRANO Dieu Don César DON DIÈGUE DON RODRIGUE doux éditeur ÉMILE VERHAEREN enfants femme fille fils fleurs flots forêt front gens gloire homme HORACE J'ai J'aime jamais JAQUINOT Jeanne jeune JOACHIM DU BELLAY Joad JOAS JOSABETH jour l'enfant l'ombre laisse LECONTE DE LISLE Lemerre main malheur Molière monsieur mort moulin mourir Napoléon Ier noir nuit oiseaux ombre ORGON ORGON DORINE ORONTE parler passe PAUL VERLAINE pauvre pensée père peur PHILAMINTE pieds plaine pleure poète porte qu'un regard rêve rien rois Roland roses Ruy Blas sang Seigneur Semblançay sent seul soir soleil sombre sonnet sort SULLY PRUDHOMME Tartuffe terre tombe tombeau trembler TRISSOTIN triste VADIUS venger vent veux VICOMTE vieux voix Voulzie yeux
Popular passages
Page 67 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 159 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Page 27 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 83 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 88 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 87 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 108 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Page 109 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Page 213 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 103 - LE ROI D'YVETOT. IL était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire ; Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire, Et couronné par Jeanneton D'un simple bonnet de coton, Dit-on.