PoésieLarousse, 1924 - French literature |
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Page 34
... chemin à l'immortalité : A quelque prix qu'on mette une telle fumée 7 , L'obscurité vaut mieux que tant de renommée ... Encor qu'à mon devoir je coure sans terreur , Mon cœur s'en effarouche et j'en frémis d'horreur . J'ai pitié de moi ...
... chemin à l'immortalité : A quelque prix qu'on mette une telle fumée 7 , L'obscurité vaut mieux que tant de renommée ... Encor qu'à mon devoir je coure sans terreur , Mon cœur s'en effarouche et j'en frémis d'horreur . J'ai pitié de moi ...
Page 74
... chemin de Mycènes ; Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes . Ses superbes coursiers , qu'on voyait autrefois , Pleins d'une ardeur si noble , obéir à sa voix , L'œil morne maintenant et la tête baissée , Semblaient se ...
... chemin de Mycènes ; Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes . Ses superbes coursiers , qu'on voyait autrefois , Pleins d'une ardeur si noble , obéir à sa voix , L'œil morne maintenant et la tête baissée , Semblaient se ...
Page 89
... chemin montant , sablonneux , malaisé , Et de tous les côtés au soleil exposé , Six forts chevaux tiraient un coche . Femmes , moine , vieillards , tout était descendu : L'attelage suait , soufflait , était rendu . Une mouche survient ...
... chemin montant , sablonneux , malaisé , Et de tous les côtés au soleil exposé , Six forts chevaux tiraient un coche . Femmes , moine , vieillards , tout était descendu : L'attelage suait , soufflait , était rendu . Une mouche survient ...
Page 101
... chemin J'ai passé les premiers à peine ; Au banquet de la vie à peine commencé , Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine . ! « Je ne suis qu'au printemps , je veux voir la moisson ; Et comme le ...
... chemin J'ai passé les premiers à peine ; Au banquet de la vie à peine commencé , Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine . ! « Je ne suis qu'au printemps , je veux voir la moisson ; Et comme le ...
Page 113
... L'homme par ce chemin ne repasse jamais : Comme lui , respirons au bout de la carrière Ce calme avant - coureur de l'éternelle paix ; ANTHOLOGIE POÉSIE Tes jours , sombres et courts comme les jours d'automne LAMARTINE 118 --
... L'homme par ce chemin ne repasse jamais : Comme lui , respirons au bout de la carrière Ce calme avant - coureur de l'éternelle paix ; ANTHOLOGIE POÉSIE Tes jours , sombres et courts comme les jours d'automne LAMARTINE 118 --
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Common terms and phrases
aime ALCESTE âme ANDRÉ CHÉNIER ANTHOLOGIE POÉSIE ARTHUR RIMBAUD ATHALIE ballade beau belle blanc bois bras bruit Caïn chansons chant charme chat cher chose ciel cieux cœur coup CURIACE CYRANO Dieu Don César DON DIÈGUE DON RODRIGUE doux éditeur ÉMILE VERHAEREN enfants femme fille fils fleurs flots forêt front gens gloire homme HORACE J'ai J'aime jamais JAQUINOT Jeanne jeune JOACHIM DU BELLAY Joad JOAS JOSABETH jour l'enfant l'ombre laisse LECONTE DE LISLE Lemerre main malheur Molière monsieur mort moulin mourir Napoléon Ier noir nuit oiseaux ombre ORGON ORGON DORINE ORONTE parler passe PAUL VERLAINE pauvre pensée père peur PHILAMINTE pieds plaine pleure poète porte qu'un regard rêve rien rois Roland roses Ruy Blas sang Seigneur Semblançay sent seul soir soleil sombre sonnet sort SULLY PRUDHOMME Tartuffe terre tombe tombeau trembler TRISSOTIN triste VADIUS venger vent veux VICOMTE vieux voix Voulzie yeux
Popular passages
Page 67 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 159 - La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse et profonde unité, Vaste comme la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Page 27 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 83 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 88 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 87 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 108 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur? Eh quoi! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace? Quoi! passés pour jamais? quoi! tout entiers perdus? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
Page 109 - Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Page 213 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 103 - LE ROI D'YVETOT. IL était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire ; Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire, Et couronné par Jeanneton D'un simple bonnet de coton, Dit-on.