Mémoires d'une contemporaine, ou Souvenirs d'une femme sur les principaux personnages de la république: du consulat, de l'empire, etc. ...P. J. De Mat., 1828 - France |
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Adèle amis Anglais Anvers arrivée Bichat bonheur bonne sœur brave Brihaut Bruxelles Byron c'était Cettini CHAPITRE cher Cidal cœur consoler d'Odeska dame dévouement Devram dis-je disait Douvres duc de Kent eût femme fille général général Mouton Georges IV gloire Hélas heures heureuse homme j'ai j'allais j'aurais j'avais j'en j'étais j'eus jeune jours l'ami l'hôtel lady Caroline laisser Lamb larmes Leigh Hunt Léopold lettre Londres lord lord Byron lord Castlereagh m'avait Madame major Garnier malheureux Mangrini maréchal Ney Mazeppa ment militaire moi-même Mont-Saint-Jean mort Mouton-Duvernet n'avait n'était Napoléon noble Odeska officier Ostende Pancemont parler passer Paula pauvre pensée Peyreleau pitié pold politique pouvait prince regard Regnault regret reine reste rien route Sabatier sauver sentimens sentiment seule Shelley sort souvenirs suiv Thérèse tion Tour-du-Pin triste trouvai Ugo Foscolo Valette venait veux vint voilà voiture voyage Waterloo Wellington
Popular passages
Page 233 - ... tout ce dont vous venez de me déclarer « convaincu ; et vous , moins que personne , vous qui me « connaissez si bien , ajouta-t-il en regardant fixement le
Page 48 - Ils menacent encor les vainqueurs étonnés. Glacés par le trépas, que leurs yeux sont terribles ! Que de hauts faits écrits sur leurs fronts sillonnés ! Ils ont bravé les feux du soleil d'Italie ; De la Castille ils ont franchi les monts ; Et le Nord les a vus marcher sur les glaçons Dont l'éternel rempart protége la Russie.
Page 199 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Page 356 - Un an auparavant on avait de même pu lire dans les Mémoires d'une Contemporaine, 1828 (VIII, 356) : « Un voyageur et encore plus un auteur de Mémoires sont tou-jours leurs propres héros. Les Anglais ont une heureuse expression, celle d'égotisme qui n'est pas odieuse comme le mot français égoïsme, pour caractériser la manie ou quel-quefois la nécessité de mettre au premier rang, dans un récit, les pronoms personnels je et moi. » C'est à peu près ce que disait déjà et ce qu'allait,...
Page 378 - Lamb respecta ces regrets d'une passion criminelle sans doute, mais associée désormais à une folie qui ne méritait plus que la pitié. Il venait chaque mois saluer la malade et retournait le même jour à Londres ; il lui écrivait en son absence et entrait dans toutes ses idées. La mort seule termina le délire de lady Caroline. On assure cependant que ses derniers instants furent plus calmes. N'était-ce pas chez elle l'effet du pressentiment qu'elle devait...
Page 377 - ... sur celle qui lui sacrifia jadis sa réputation et le bonheur domestique. Un jour que M. Lamb et lady Caroline se promenaient à cheval sur la route de Nottingham, leurs chevaux s'arrêtent en apercevant devant eux un long cortège noir. Des constables et des hérauts d'armes ouvraient la marche ; ' puis venait un coursier de parade, richement caparaçonné en velours noir brodé d'or, conduit par deux pages, et monté par un cavalier qui soutenait une couronne de pair d'Angleterre sur un coussin...
Page 377 - ... transportait à Newstead-Abbey les cendres de lord Byron. M. Lamb et lady Caroline s'étaient rangés de côté pour laisser défiler ce lugubre cortège. Lady Caroline, immobile, pâle et glacée, ne reconnut que trop les écussons du poète, et cette devise qu'elle avait si souvent approchée de ses lèvres sur le cachet de ses lettres. Elle fut ramenée mourante à Brocket-Hall, et une maladie longue et sérieuse succéda à cette scène de douleur. Pendant cette maladie, un délire presque...
Page 378 - Y aimer ; mais maintenant je serais doublement coupable de vous rendre témoin de la préférence que je donne sur vous à une ombre. Oui, je l'aime encore, mort comme vivant ; je le vois, je lui parle, il habite ce château ; éloignez-le , ou laissez-moi seule avec lui.
Page 378 - ... étranges ; la santé du corps lui revint seule, mais sa raison était restée avec ses songes. Cependant elle s'aperçut elle-même, dans quelques moments plus calmes, du désordre de ses idées. Ses souvenirs étaient si funestes, qu'elle exagérait encore tout ce qu'ils pouvaient avoir prêté d'extravagance à son langage dans les heures de son délire. Elle repoussa les soins de son mari et lui déclara qu'elle ne pourrait plus le revoir qu'à de longs intervalles. « Je vous trompais, lui...