Du perfectionnement moral, ou de l'éducation de soi-même, Volume 1 |
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accès ouvert actions affections alimens beau besoin bler bonheur carac caractère cause charme chose ciples cœur conditions conscience conserver courage culte d'autant d'autrui destinée déterminations devoir dévouement dignité disposition donne douleur doute effet elle-même énergie erreur facultés force d'ame générale générosité genre goûter héroïsme holocauste hommes humaine idées images indis insépa intérêt général intérêts intérieur jouissance juste justice l'ame l'amour l'autre l'égoïsme l'empire l'esprit l'homme l'humanité l'intelligence l'intérêt l'obéissance l'un légitime levier mécanique liberté limites lois lui-même lys des champs ment mérite mobiles modération monde morale motifs moyen nature noble non-seulement notion nous-mêmes objets pables passions penchans perfectionnement personnalité peut-être pouvoir précisément premier présent principe propre Providence puissance purement instinctifs qu'une quelquefois raison rapports réelle région résistance rien sacrifice sance secours secret semblable sens sensibilité sentimens sentiment sera seule simple sions société sorte souf souvent suppose sympathie système tence tion trouve utile vanité vérité vertu volonté vraie bonté
Popular passages
Page 126 - Ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qui te fût fait à toi-même : voilà le devoir.
Page 5 - Perfectionnement moral et de l'education de soi-même, que l'Académie française couronna en 1825. fe'idée fondamentale de cet ouvrage, où la spéculation se mêle à la pratique, la théorie aux préceptes en proportion à peu près égale, c'est que la vie de l'homme n'est en réalité qu'une grande éducation dont le perfectionnement est le but. Cinq mobiles principaux sollicitent la volonté humaine; ce sont les sensations, les affections, la pensée...
Page 71 - Nous ne pouvons rien aimer que par rapport à nous, et nous ne faisons que suivre notre goût et notre plaisir quand nous préférons nos amis à nous-mêmes; c'est néanmoins par cette préférence seule que l'amitié peut être vraie et parfaite.
Page 71 - l'amitié la plus désintéressée n'est qu'un commerce où notre amour-propre se propose toujours quelque chose à gagner.
Page 9 - ... consiste dans un ensemble harmonieux et complet des facultés intellectuelles et morales , soit entre elles , soit avec les circonstances dans lesquelles chacun est placé ; et, par cette raison même , il frappe souvent moins l'attention du spectateur , il n'exalte point sa surprise : tout y paraît simple , parce que tout y est coordonné.
Page 13 - Les philosophes ont justement remarqué que la seule instruction solide est celle que l'élève tire de son propre fonds ; que le véritable enseignement n'est pas celui qui transmet des notions toutes faites , mais celui qui rend capable de se former à soi-même de bonnes notions. Ce qu'ils ont dit à cet égard des facultés intellectuelles, s'applique également aux facultés morales...
Page 8 - ... subitement le mystère. Nous sommes surpris alors de découvrir à quelle hauteur il nous était permis d'aspirer. Un monde nouveau semble , au fond de nousmêmes , se dévoiler à nos regards.
Page 83 - ... que le calcul rigoureux qui mesure l'échange des services, d'autre but que la part d'avantages personnels, devenue plus abondante pour chacun, par la combinaison des forces.
Page 320 - L'obéissance, bien comprise, se compose à la fois de respect et de confiance , deux sentimens aussi justes que doux. Le sentiment du respect a quelque chose qui attendrit, qui recueille, qui calme, qui épure; il fait du bien au cœur et le restaure ; il fait naître une sorte d'impression religieuse. Savoir reconnaître et vénérer ce qui est au-dessus de nous, c'est nous en rapprocher déjà; sentir notre infériorité, c'est nous préparer à grandir. Le respect élève...
Page 65 - Les sens sont comme les clefs de ce grand temple de la nature dans lequel doit se révéler à la raison humaine, l'auguste image de l'auteur de toutes choses.