Fables suivies d'Adonis, poèmeMasson, 1836 |
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Page xcii
... mourir promptement le traître Esope . Cet Hermippus , étant ami du Phrygien , lui sauva la vie ; et , à l'insu de tout le monde , le nourrit long- temps dans un sépulcre , jusqu'à ce que Necténabo , roi d'Egypte , sur le bruit de la ...
... mourir promptement le traître Esope . Cet Hermippus , étant ami du Phrygien , lui sauva la vie ; et , à l'insu de tout le monde , le nourrit long- temps dans un sépulcre , jusqu'à ce que Necténabo , roi d'Egypte , sur le bruit de la ...
Page 6
... mourir de faim . T Car , quoi ! rien d'assuré ! point de franche lipée ! Tout à la pointe de l'épée ! Suivez - moi , vous aurez un bien meilleur destin . Le loup reprit : Que me faudra - t - il faire ? Presque rien , dit le chien ...
... mourir de faim . T Car , quoi ! rien d'assuré ! point de franche lipée ! Tout à la pointe de l'épée ! Suivez - moi , vous aurez un bien meilleur destin . Le loup reprit : Que me faudra - t - il faire ? Presque rien , dit le chien ...
Page 19
... MOURIR , C'est la devise des hommes . XVII . L'Homme entre deux úges , et ses deux Maîtresses . Un homme de moyen âge , Et tirant sur le grison , Jugea qu'il étoit saison De songer au mariage . Il avoit du comptant , Et partant De quoi ...
... MOURIR , C'est la devise des hommes . XVII . L'Homme entre deux úges , et ses deux Maîtresses . Un homme de moyen âge , Et tirant sur le grison , Jugea qu'il étoit saison De songer au mariage . Il avoit du comptant , Et partant De quoi ...
Page 62
... mourir , se plaint en son ramage . Le cuisinier fut fort surpris , Et vit bien qu'il s'étoit mépris . Quoi ! je mettrois , dit - il , un tel chanteur en soupe ! Non , non , ne plaise aux dieux que jamais ma main coupe La gorge à qui s ...
... mourir , se plaint en son ramage . Le cuisinier fut fort surpris , Et vit bien qu'il s'étoit mépris . Quoi ! je mettrois , dit - il , un tel chanteur en soupe ! Non , non , ne plaise aux dieux que jamais ma main coupe La gorge à qui s ...
Page 64
... mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes . XV . Philomele et Progné . AUTREFOIS Progné l'hirondelle De sa demeure s'écarta , Et loin des villes s'emporta Dans un bois où chantoit la pauvre Philomele . Ma soeur ...
... mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes . XV . Philomele et Progné . AUTREFOIS Progné l'hirondelle De sa demeure s'écarta , Et loin des villes s'emporta Dans un bois où chantoit la pauvre Philomele . Ma soeur ...
Common terms and phrases
alloit amant amours animaux Apollon assez asyle auroit aussi-bien avoient avoit beau belette belle Belphegor berger bête bois bruit C'étoit cent Cérès cerf charmes chasseur chat Chauve-Souris chien chose ciel cœur connoissance conte corbeau Cormoran coup Crantor Crésus crut Cythere d'Esope déja derniere devoit dieu dieux dire disoit dit-il donne doux enfants enfin Esope esprit étoient étoit FABLE PREMIERE faisoit femme Fontaine Fortune gens gloire grace Grenouilles homme hymen j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'ame l'amour l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un laisse lievre lion logis loup Lycérus maint maître malheureux maniere mieux mort mouche mourir mouton n'avoit n'en neuf sœurs par-tout passer pauvre peine peuple Phedre philosophe Pilpay plaisir pleurs prince qu'à qu'un raison Renard rien s'en s'il sage Scythe seroit seul Singe soin sort souris Styx Télamon Tircis Tortue trésor trouve veux vient VIII voilà voleurs Xantus yeux zéphyrs
Popular passages
Page 124 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes!
Page 7 - Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine ; S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.
Page 35 - C'est assez qu'on ait vu par là qu'il ne faut point. Agir chacun de même sorte. J'en voulais venir à ce point. FABLE XI LE LION ET LE RAT II faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux Fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde.
Page 22 - Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 114 - Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui.
Page xxxi - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet : Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet ; A beaucoup de plaisir je mêle, un peu de gloire.
Page 129 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère ; Et, mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, II ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour.
Page 49 - N'ont-ils point de pitié de leur vieux domestique ? Sans doute qu'à la foire ils vont vendre sa peau. Parbleu ! dit le meunier, est bien fou du cerveau Qui prétend contenter tout le monde et son père.