Revue des deux mondes, Volume 92François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1871 - France |
Contents
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Common terms and phrases
Allemands âme animaux Armand David armée assez aujourd'hui avaient Bismarck Bois Bourbaki c'était cause choses cœur corps coup devant dit-il donner enfans épizootie esprits eût événemens faisait fontaines ardentes force gallois Gambetta général Gerboise germanique Gilberte gouvernement guerre habitans heures hommes Hugues Capet impôt j'ai jamais jours juger justice l'Allemagne l'armée l'église l'empire l'ennemi l'épizootie l'impôt laisser Leibniz Lorraine Louis XIV main maladie malheur Marnière ment Metz militaire millions Mme de Villepreux Mme Roland mois monde Mongolie n'avait n'était nationale Orléans paix parle passé patriotisme pauvre payer pays paysans pendant pensée personne peste bovine peuple peut-être philosophie pierres jaumâtres politique population Porny porte pouvait préfet premier presque prince province Prusse Prussiens qu'une raison René république reste rien Russie s'était s'il saint sait salze Sassuolo science Séguier semble Sénèque sentiment serait seul siècle soldats sommes sorte surtout taxe tion troupes trouve Varèze Versailles village XCII
Popular passages
Page 264 - Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu en découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.
Page 331 - Zopyra, comme voulant dire des feux vivants, des traits lumineux cachés au dedans de nous, que la rencontre des sens et des objets externes fait paraître comme des étincelles que le choc fait sortir du fusil ; et ce n'est pas sans raison qu'on croit que ces éclats marquent quelque chose de divin et d'éternel, qui paraît surtout dans les vérités nécessaires.
Page 264 - Ce n'est pas qu'il y ait en effet du bonheur, ni qu'on s'imagine que la vraie béatitude soit d'avoir l'argent qu'on peut gagner au jeu, ou dans le lièvre qu'on court ; on n'en voudrait pas s'il était offert. Ce n'est pas cet usage mol et paisible et qui nous laisse penser à notre malheureuse condition qu'on recherche...
Page 263 - J'admirais hier au soir la nombreuse compagnie qui était chez moi ; hommes et femmes me paraissaient des machines à...
Page 261 - Chaulnes est si singulier, qu'il est impossible de le définir: il ne peut être comparé qu'à l'espace ; il en a pour ainsi dire toutes les dimensions , la profondeur, l'étendue et le néant ; il prend toutes sortes de formes et n'en conserve aucune; c'est une abondance d'idées toutes indépendantes l'une de l'autre, qui se détruisent et se régénèrent perpétuellement. Il ne lui manque aucun attribut de l'esprit , et l'on ne peut dire cependant qu'elle en possède aucun...
Page 424 - ... guerre civile sans frein et sans issue, une série d'agitations et de luttes qui seront très-difficiles à comprendre, car chaque parti a son but personnel, qu'il n'avoue qu'après le succès. Les gens de bonne foi qui ont des principes sincères sont ceux qui comprennent le moins des événements atroces comme ceux des journées de juin. Plus ils sont sages, plus le spectacle de ces délires les déconcerte. L'opinion républicaine est celle qui compte le plus de partis, ce qui prouve qu'elle...
Page 364 - Le vendredi, premier jour du moi de rébi-awal , un engagement fort vif eut lieu près de la porte du Caire entre l'armée de Djauher et celle des Karmates. Il y eut, de part et d'autre, beaucoup de morts et de prisonniers , mais sans avantage décisif. Le samedi les deux troupes conservèrent leurs positions , et se tinrent sur la défensive.
Page 263 - Les hommes ne jouaient pas de meilleurs rôles, et moi j'étais abîmée dans les réflexions les plus noires; je pensais que j'avais passé ma vie dans les illusions; que je m'étais creusé moi-même tous les abîmes dans lesquels j'étais tombée; que tous mes jugements avaient été faux et téméraires, et toujours trop précipités, et qu'enfin...
Page 272 - Les méchants croient m'accabler en me donnant des fers. Les insensés! que m'importe d'habiter ici ou là? Ne vais-je pas partout avec mon cœur, et me resserrer dans une prison, n'est-ce pas me livrer à lui sans partage? Ma compagnie, c'est ce que j'aime; mes soins, d'y penser.
Page 312 - ... situation que fait à la France la crise politique qui vient d'éclater, il est d'une importance suprême que l'ordre ne soit pas troublé. « Nous vous adjurons d'éviter tout ce qui serait de nature à augmenter l'émotion publique. «Jamais le calme de la force ne fut plus nécessaire. Restez calmes. Il y va du salut de la France et de la République!