La France en 1789: la société, le gouvernment, l'administration |
Other editions - View all
Common terms and phrases
abus administrative agents assemblées provinciales Auvergne avaient bailliage blé bureaux c'était cahiers campagnes censitaire chapitre charges Clergé colonel commerce communautés condamné Conseil Conseil d'En-Haut Constituante contrôle contrôleur général corporations Cour des Aides courtisans d'élection déclaration députés devaient dix-huitième siècle ecclésiastiques électeurs établir États Généraux exemple faux-sauniers féodales Ferme générale fermiers fief finances fonctions Franche-Comté gabelle gouvernement habitants hommes impôts Intendants judiciaire juge justice l'administration l'Ancien Régime l'Église l'État l'impôt l'Intendant l'opinion publique Laurent David livres Lorraine Louis XVI mainmorte maîtres Majesté Marie-Antoinette marquis de Mirabeau membres ment militaire millions ministres monarchie municipaux n'était Nation Necker nobles Noblesse nombre officiers organisation paroisse payer pays pays d'élection pays d'États paysans pensions personnes peuple pouvait pouvoir premier prince privilèges privilégiés procès provinces recrutement réformes régiments règlements représentants revenu Révolution roturiers royale royaume secrétaire d'État seigneur seigneuriales serait services seule subdélégués sujets syndics taille Tiers Tiers-État tion tribunaux Trois-Évêchés Turgot vénalité villes vœux
Popular passages
Page 91 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 32 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 95 - A compter du 1er avril prochain, il sera libre à toute personne de faire tel négoce ou d'exercer telle profession, art ou métier qu'elle trouvera bon...
Page 16 - Je suis fils de Brutus, et je porte en mon cœur La liberté gravée et les rois en horreur.
Page 80 - ... je ne sais pourtant lequel est le plus utile à un Etat, ou un seigneur bien poudré qui sait précisément à quelle heure le roi se lève, à quelle heure il se couche, et qui se donne des airs de grandeur en jouant le rôle d'esclave dans l'antichambre d'un ministère, ou un négociant qui enrichit son pays, donne de son cabinet des ordres à Surate et au Caire, et contribue au bonheur du monde.
Page 300 - ... et que les abus de tout genre soient réformés et prévenus par de bons et solides moyens qui assurent la félicité publique, et qui nous rendent, à Nous particulièrement, le calme et la tranquillité dont nous sommes privés depuis si longtemps.
Page 144 - On m'imputera tous les refus, on me peindra comme un homme dur, parce que j'aurai représenté à Votre Majesté qu'elle ne doit pas enrichir même ceux qu'elle aime aux dépens de la subsistance de son peuple. Ce peuple, auquel je me serai...
Page 78 - Pourquoi ne renverrait-il pas dans les forêts de la Franconie toutes ces familles qui conservent la folle prétention d'être issues de la race des conquérants et d'avoir...
Page 299 - Notre amé et féal , nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour nous aider à surmonter toutes les difficultés où nous nous trouvons relativement à l'état de nos finances , et pour établir , suivant nos vœux , un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume.
Page 14 - La plupart des étrangers ont peine à se faire une juste idée de l'autorité qu'exerce en France l'opinion publique; ils comprennent difficilement ce que c'est qu'une puissance invisible qui, sans trésors, sans gardes et sans armée, donne des lois à la ville, à la cour et jusque dans le palais des rois. Cependant rien n'est plus vrai...