La neuvaine de CythèreA. Barraud, libraire-éditeur, 1879 - 158 pages |
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Aglaé aime airs allons amant Amour Apollon Ariane attraits Bacchus bain baiser beau jour beau sein beauté belle bosquet bras brille brûle Céphale CHANT HUITIÈME CHANT NEUVIÈME CHANT QUATRIÈME CHANT SEPTIÈME CHANT SIXIÈME CHANT TROISIÈME char CHARLES MONSELET charmant ciel cieux cœur coup coursiers Cypris d'Apollon déesse Diane dieu dieux dit-il divine doux Endymion enfant Éole époux Euphrosine faune fête fille fils fleurs gazon gloire Gnide goût Graces Hercule héros heureux insolent J'aime jeune Jules Janin Junon Jupiter l'Académie française l'air l'Aurore l'île l'instant l'œil l'Olympe l'univers langueur Latone main Marmontel Ménade Minerve monde mortels Neptune Neuvaine de Cythère NOTES DU CHANT nuit nymphe Pâris Pasiphaé Pitthée plaisir plaisirs poètes Popelinière pudeur RÉVEIL DE L'AMOUR rivaux Saint-Aubin-sur-Gaillon sœurs SOMMAIRE DU CHANT sommeil SOUPER soupire sylvain taureau temple tendre tête Thalie Thésée thyrse Tithon vents Vénus vermeil veux Viens voilà vois voit voltigeaient Vulcain yeux Zéphyrs
Popular passages
Page 86 - De toutes les statues antiques qui ont échappé à la fureur des barbares et à la main destructive du temps, la statue d'Apollon est sans contredit la plus sublime. On dirait que l'artiste a composé une figure purement idéale, et qu'il n'a employé de matière que ce qu'il lui en fallait pour exécuter et représenter son idée. Autant la description qu'Homère a faite d'Apollon surpasse les descriptions qu'ont essayées après lui les autres poètes, autant cette statue l'emporte sur toutes...
Page 87 - ... structure de ses membres. Pour sentir tout le mérite de ce chef-d'œuvre de l'art, il faut se pénétrer des beautés intellectuelles et devenir, s'il se peut, créateur d'une nature céleste; car il n'ya rien qui soit mortel, rien qui soit sujet aux besoins de l'humanité. Ce corps, dont aucune veine n'interrompt les formes, et qui n'est agité par aucun nerf, semble animé d'un esprit céleste, qui circule comme une douce vapeur dans tous les contours de cette admirable tigure.
Page 88 - ... ciseau de Pygmalion. Mais comment pouvoir te décrire, ô inimitable chef-d'œuvre ! Il faudrait pour cela que l'Art même daignât m'inspirer et conduire ma plume. Les traits que je viens de crayonner, je les dépose...
Page 88 - ... par la main des Grâces. A l'aspect de cette merveille de l'art, j'oublie tout l'univers, et mon esprit prend une disposition surnaturelle propre à en juger avec dignité. De l'admiration je passe à l'extase ; je sens ma poitrine qui se dilate et s'élève, comme l'éprouvent ceux qui sont remplis de l'esprit des prophéties; je suis transporté à Délos et dans les bois sacrés de la Lycie, lieux qu'Apollon honorait de sa présence : cette statue semble s'animer comme le fit jadis la beauté...
Page 86 - ... l'emporte sur toutes les figures de ce même Dieu. Sa taille est au-dessus de celle de l'homme, et son attitude respire la majesté.
Page 87 - Dieu a poursuivi Python , contre lequel il a tendu , pour la première fois, son arc redoutable ; dans sa course rapide il l'a atteint, et lui a porté le coup mortel.
Page 88 - sa belle chevelure flotte autour de sa tête, comme si elle « était légèrement agitée par l'haleine du zéphyr. Elle semble « parfumée de l'essence des dieux et se trouve attachée avec « une pompe charmante au haut de sa tête par la main des
Page 87 - Un éternel printemps , tel que celui qui règne dans les champs • fortunés de l'Elysée, revêt d'une aimable jeunesse son beau corps et brille avec douceur sur la fière structure de ses membres. Pour sentir tout le mérite de ce chef-d'œuvre de l'art...
Page 88 - Belvédère, on trouve les beautés individuelles de toutes les autres divinités réunies, comme dans celle de Pandore. Ce front est le front de Jupiter renfermant la déesse de la sagesse; ces sourcils, par leur mouvement, annoncent sa volonté suprême; ce sont les grands yeux de la reine des déesses, arqués avec dignité, et sa bouche est une image de celle de Branchus où respirait la volupté.
Page 87 - ... qui n'est agité par aucun nerf, semble animé d'un esprit céleste qui circule comme une douce vapeur dans tous les contours de cette admirable figure. Ce dieu vient de poursuivre Python, contre lequel il a tendu pour la première fois son arc redoutable ; dans sa course rapide, il l'a atteint et vient de lui porter le coup mortel.