Causeries guernesiaises |
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... j'ai entendu faire à cet Apollon de la poésie française une guerre barbare . Si , au lieu d'entendre ces critiques , je les avais lues , il est probable qu'elles n'auraient fait sur mon esprit aucune impression . Ç'a été pour moi un ...
... j'ai entendu faire à cet Apollon de la poésie française une guerre barbare . Si , au lieu d'entendre ces critiques , je les avais lues , il est probable qu'elles n'auraient fait sur mon esprit aucune impression . Ç'a été pour moi un ...
Page xii
... j'ai vécu trois ans , je compte les amitiés que j'ai formées ici , les connaissances que j'ai faites , et je suis surpris et attristé de voir combien ces amitiés sont rares et ces connaissances superficielles . J'attribue cela à une ...
... j'ai vécu trois ans , je compte les amitiés que j'ai formées ici , les connaissances que j'ai faites , et je suis surpris et attristé de voir combien ces amitiés sont rares et ces connaissances superficielles . J'attribue cela à une ...
Page xvii
... que la société de Guernesey ne va pas me dévorer une troisième fois . Pour moi , je ne l'ai jamais dévorée . J'ai seulement pris la liberté de lui dire qu'elle n'était point parfaite , et qu'elle avait des progrès PRÉFACE . xvii .
... que la société de Guernesey ne va pas me dévorer une troisième fois . Pour moi , je ne l'ai jamais dévorée . J'ai seulement pris la liberté de lui dire qu'elle n'était point parfaite , et qu'elle avait des progrès PRÉFACE . xvii .
Page 6
... j'ai faites et celles que je vais faire encore ne s'appliquent donc point à vous , ou ne peuvent s'y appliquer qu'en partie , et dans une mesure dont chacune de vous est seule juge . Cette précaution ora- toire prise , je vous invite à ...
... j'ai faites et celles que je vais faire encore ne s'appliquent donc point à vous , ou ne peuvent s'y appliquer qu'en partie , et dans une mesure dont chacune de vous est seule juge . Cette précaution ora- toire prise , je vous invite à ...
Page 7
... J'ai un peu étudié la critique d'art et la critique litté- raire du monde guernesiais , et j'ai trouvé qu'elle se réduit en définitive à deux mots et à un principe le principe , c'est que chacun a son goût et que tous les goûts sont ...
... J'ai un peu étudié la critique d'art et la critique litté- raire du monde guernesiais , et j'ai trouvé qu'elle se réduit en définitive à deux mots et à un principe le principe , c'est que chacun a son goût et que tous les goûts sont ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 170 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 167 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher ' ? Fuyons dans la nuit infernale.
Page 321 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 171 - O temps ! suspends ton vol ; et vous, heures propices ! Suspendez votre cours; Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! « Assez de malheureux ici-bas vous implorent, Coulez, coulez pour eux; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux.
Page 172 - Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 322 - Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées : Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant, Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Page 90 - Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite? Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords?
Page 90 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 171 - Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit; Je dis à cette nuit: 'Sois plus lente'; et l'aurore Va dissiper la nuit. Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive; II coule, et nous passons...
Page 321 - II pousse dans la nuit un si funèbre adieu, Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu.