Nouveau parterre du Parnasse françois, ou recueil des pieces les plus rares & les plus curieuses des plus célébres poëtes françois

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Page 75 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs; Et tombent avec eux , d'une chute commune , Tous ceux que leur fortune Faisoit leurs serviteurs.
Page 76 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le...
Page 75 - N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux.
Page 79 - II parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix, la mer fuit, le ciel tremble...
Page 79 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux. L'Eternel est son nom. Le monde est son ouvrage ; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage. Juge tous les mortels avec d'égales lois. Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes Etats la chute épouvantable. Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable. Les Juifs à d'autres dieux...
Page 99 - Vous avez vu tomber les plus illustres têtes ; Et vous pourriez encore, insensés que vous êtes, Ignorer le tribut que l'on doit à la mort ? Non, non, tout doit franchir ce terrible passage...
Page 76 - Coquin, (ce me dit-il, d'une arrogance extrême,) " Va chercher tes coquins ailleurs, coquin toi-même ! " Ici tous sont égaux : je ne te dois plus rien ; " Je suis sur mon fumier, comme toi sur le tien.
Page 118 - Qu'heureux est le mortel qui, du monde ignoré, Vit content de soi-même en un coin retiré ! Que l'amour de ce rien qu'on nomme renommée N'a jamais enivré d'une vaine fumée; Qui de sa liberté forme tout son plaisir, Et ne rend qu'à lui seul compte de son loisir ! Il n'a point à souffrir d'affronts ni d'injustices, Et du peuple inconstant il brave les caprices.
Page 8 - Défier aux chanfons les oifeaux dans les Bois. Sans avoir la raifon il marche fur fa route. L'Homme feul , qu'elle éclaire , en plein jour ne.
Page 78 - Rebut du néant et de l'être ; Toi que l'amour fit par un crime, Et que l'honneur défait par un crime à son tour...

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