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TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES

DANS LE TOME DIX-HUITIÈME.

HISTOIRE ROMAINE

depuis la fonDATION DE ROME JUSQU'A LA BATAILLE

D'ACTIUM.

000

LIVRE VINGT-DEUXIÈME.

§ I. Sur le rapport que les dix com-
missaires revenus de Grèce font
dans le sénat au sujet de Nabis, on
laisse Quintius maître de prendre
tel parti qu'il jugera à propos. La
guerre contre Nabis est résolue dans
l'assemblée des alliés, convoquée à
Corinthe par Quintius. Il s'appro
che de Sparte pour en former le
siége. Prise de Gythium par le frère
de Quintius. Entrevue de Nabis et
de Quintius. Celui-ci amène les al-
liés à son avis, qui était d'accorder
la paix à Nabis. Conditions propo-
sées à ce tyran. L'entrevue n'ayant
point eu d'effet, Quintius presse vi-
vement le siége de Sparte. Nabis se

.

soumet. La paix lui est accordée.
Argos recouvre sa liberté. Quintius
y préside aux jeux néméens. Mé-
contentement des alliés au sujet du
traité conclu avec le tyran. Quin-
tius, pendant l'hiver, règle les af-
faires de la Grèce. Beau discours
de Quintius dans l'assemblée des
alliés à Corinthe. Les esclaves ro-
mains répandus dans la Grèce sont
rendus à Quintius. Il fait sortir les
garnisons romaines de la citadelle
de Corinthe, de Chalcis et de Dé-
métriade. Il règle les affaires de Thes-
salie. Quintius retourne à Rome et
y reçoit l'honneur du triomphe.
Affaires de la Gaule. Heureux suc-

cès des deux consuls. Le triomphe

est accordé à l'un d'eux, et refusé

à l'autre. Nouvelles défaites des

Gaulois. Nouvelle guerre contre ces

peuples. Le consul Minucius, déli-

vré d'un extrême danger par la

courageuse hardiesse des Numides.

Acharnement furieux des Liguriens.

Victoire et triomphe du consul Na-

sica sur les Boïens. Affaires d'Es-

pagne. Échec que reçoivent les Ro-

mains dans l'Espagne citérieure.

Départ de Caton pour l'Espagne.

Description d'Empories. Ruse de

Caton. Il remporte une victoire

sur les Espagnols. Il désarme tous

les peuples en-deçà de l'Ebre, et

fait abattre toutes les murailles des

villes. Eloge de Caton. Il va dans

la Turdétanie au secours du pré-

teur. Triomphe de Caton. Page 5

§ II. Contestations dans Rome au
sujet de la loi Oppia. Discours du
consul Caton en faveur de cette loi.
Discours du tribun Valère contre
la loi. Elle est abrogée. Printemps
sacré. Places distinguées pour les
sénateurs dans les jeux. Rumeur
qu'excite la distinction des places
accordées aux sénateurs dans les
spectacles. Réglement contre l'n-
sure. Ambassade des Rhodiens vers
Antiochus, roi de Syrie. Réponse
des commissaires de Rome aux
ambassadeurs d'Antiochus. Ambas-
sade des Romains vers ce prince.
Retour des dix commissaires à
Rome. Ils marquent qu'il faut se
préparer à la guerre contre Antio-
chus. Annibal devient suspect anx
Romains. Ambassadeurs envoyés
de Rome à Carthage. Aunibal sort
de Carthage et se sauve. Il va trou-
ver Antiochus à Éphèse. Discours
d'un philosophe en présence d'An-

nibal. Conférence entre Quintius et

les ambassadeurs d'Antiochus sans

effet. Antiochus prend des mesures

avec Annibal pour faire utilement

la guerre aux Romains. Contesta-

tion entre Masinissa et les Cartha-

ginois laissée indécise par les dépa-

tés de Rome. Clôture du lustre.

Forte brigue pour le consulat. Le

crédit de Quintius l'emporte sur ce-

lui de Scipion l'Africain. Page 44

§ III. Les Étoliens envoient des

ambassadeurs à Nabis, à Philippe

et à Antiochus, pour les engager

à prendre les armes contre les Ro-

mains. Nabis commence la guerre.

Ambassadeurs romains vers Antio-

chus. Conversation entre Scipion

et Annibal. Entrevue de Villius

avec le roi, puis avec son ministre.

Antiochus tient un grand conseil

sur la guerre des Romains. Anni-
bal entre en éclaircissement avec
Antiochus, et en est favorablement
écouté. Retour des ambassadeurs à
Rome. Députés envoyés dans la
Grèce. Expédition de Philopémen
contre Nabis. Thoas, député par
les Étoliens vers Antiochus, le
presse de passer dans la Grèce.
Quintius détrompe les Magnètes;
ils demeurent attachés plus que ja-
mais aux Romains. Assemblée gé
nérale des Étoliens, où, malgré les
remontrances de Quintius, on ap-
pelle Antiochus pour venir déli-
vrer la Grèce. Entreprise perfide
des Étoliens contre trois villes.
Meurtre du tyran Nabis. Antio-
chus songe à passer dans la Grèce.
Thoas lui inspire de la jalousie
contre Annibal. Antiochus passe
en Europe. Discours de ce prince
dans l'assemblée des Étoliens. Il
est déclaré généralissime. Il fait

LIVRE VINGT-TROISIÈME.

mée, avec une magnificence royale.

Grands préparatifs d'Antiochus,

surtout pour équiper une nouvelle

flotte. Livius se met en mer, passe

dans l'Hellespont et se rend mai-

tre de Seste. Polyxénidas, ayant

trompé Pausistrate, défait entière-

ment la flotte rhodienne. Livius

abandonne le siége d'Abyde. Les

Rhodiens équipent une nouvelle

flotte. Les deux flottes unies s'ap-

prochent d'Éphèse, et ne peuvent

attirer les ennemis au combat. Æ-

milius Régillus prend le comman-

dement de la flotte à la place de

Livius. Seleucus assiége Pergame.

Eumène, et, bientôt après lui, les

Romains et les Rhodiens, viennent

au secours de cette ville. Antiochus

envoie proposer la paix au préteur

Emilius, mais inutilement. Les

Achéeus, commandés par Diopha-

nès, font lever le siége de Pergame.

La flotte d'Antiochus, comman-

dée en partie par Annibal, est dé-

faite par les Rhodiens. Antiochus

tâche d'engager Prusias dans son

parti. Les lettres des Scipions le

déterminent à se tourner du côté

des Romains. Combat naval entre

le préteur Æmilius et Polyxénidas

près de Myonnèse, où les Syriens

sont vaincus.

Page 135.

§ III. Antiochus, troublé
par

perte du combat naval, abandonne

aux Romains le passage de l'Hel-

lespont. Réflexion sur l'imprudence

et sur l'aveuglement d'Antiochus.

Il ramasse le plus de troupes qu'il

pent. Æmilius envoie des galères

pour le passage du consul. Il as-

siége Phocée, qui se rend. Le con-

sul passe l'Hellespont, et entre en

Asie. Antiochus envoie proposer

tarque.

LIVRE VINGT-QUATRIÈME.

SI. Manius Acilius triomphe des
Étoliens. Défaite des Romains en
Espagne sous Paul Émile. Jeunesse
de Paul Émile. Famille du même
général. Les ambassadeurs étoliens
sont chassés de Rome et de l'Italie
sans avoir obtenu la paix. Mort
du préteur Bébius. Paul Émile
gagne une grande bataille sur les
Lusitaniens en Espagne. Vive dis-
pute au sujet de la censure., Amy-
nandre est rétabli dans son royaume
par les Étoliens. La nouvelle de
l'arrivée prochaine du consul jette
les Étoliens dans un grand trouble.
Le consul Fulvius arrive dans la
Grèce. Il forme le siége d'Ambra-
cie, qui se défend vigoureusement.
Les Étoliens demandent et obtien-
nent enfin la paix. Ambracie se
rend. Les ambassadeurs des Éto-
liens partent pour Rome. Le traité
de paix y est enfin ratifié. Le con-
sul Manlius entreprend la guerre
contre les Gallo-Grecs. Origine de
ce peuple. Manlius marche contre
les Gallo-Grecs. Il arrive sur leurs
terres, et exhorte ses soldats à bien
faire leur devoir. Deux des trois
corps des Gaulois se retirent sur
le mont Olympe. Ils y sont atta-
qués par les Romains, et vainens.
Le consul s'approche d'Aucyre
pour attaquer le troisième corps
des Gaulois. Action extraordi-
naire d'une prisonnière gauloise.
Seconde victoire remportée sur les
Gaulois.Manlius retourne à Éphèse.

Censure exercée avec beaucoup de
douceur. Le consul Fulvius prend
d'assaut Samé, et réduit toute l'île
de Céphallénie. Nouveaux consuls.
Éclipse de soleil. Ambassade des
peuples de l'Asie vers Manlius.
Autres ambassades d'Antiochus,
des Gaulois et d'Ariarathe. Condi-
tions du traité conclu entre le peu-
ple romain et Antiochus. Réflexions
sur Antiochus. Mort funeste de ce
prince. Décrets et ordonnances au
sujet des rois et des villes de l'Asie.
Manlius repasse en Europe, et
conduit son armée dans la Grèce.

Page 208.

§ II. Deux Romains livrés aux Car-
thaginois. La Ligurie donnée pour
département aux deux consuls.
Fulvius accusé par les Ambraciens,
à la sollicitation du consul Emi-
lius. Arrêt du sénat en faveur des
Ambraciens. Départ des consuls.
Manlius demande le triomphe, qui
lui est contesté par les commis-
saires du sénat. Discours des com-
missaires contre Manlius. Réponse
de Manlius. Le triomphe est dé-
cerné à Manlius. Scipion l'Afri-
cain est appelé en jugement. Griefs
des tribuns contre Scipion l'Afri-
cain. Scipion, au lieu de leur ré-
pondre, entraine avec lui au Capi-
tole toute l'assemblée pour remer-
cier les dieux de ses victoires. Il
se retire à Literne. Ti. Sempronius
Gracchus, ennemi de Scipion, se
déclare pour lui contre ses collè-

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