Histoire littéraire de Monsieur de Voltaire, Volume 3P.O. Hampe, 1780 |
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Common terms and phrases
affez affurément ainfi Alzire auffi auroit avoit beautés beaux Brutus c'eft C'eſt Céfar Cenfeur Chant chofe cœur Comédie Confeil conferver Corneille Crébillon critiques défirer derniere difcours diftingue efprit Egifte Electre eſt étoit falut fang fans doute fauvée favoir feconde fecret femble fens fentimens fentiment feroit feul févere fiècle fituations foible foin foit fonge font foupçons fous fouvent François ftile fublime fuccès fuivant fujet fur le Théatre furtout fût génie gloire goût grace Guébres Henriade HERODE Héros homme Itis jufte l'Ariofte l'Auteur l'efprit l'hiftoire laiffe loix longtems Mahomet Mariam Mariamne MAZAEL ment Mérope Minos Monfieur de Voltaire n'eft n'eſt n'étoit néceffaire obfervations Oedipe Orefte ouvrages paffe paffion parceque perfonne Philofophe pièce plaifir plufieurs Poë Poëfie Poëme Poëte préfente premiere raifon refpect refte repréſenté rien roit s'eft Scène Scythes Sophocle talent tems teur tion toûjours Tragédie Tydée Voltaire Zaïre
Popular passages
Page 285 - Il n'y en a point, en effet, qui ait eu plus d'élévation de génie, ni qui ait plus composé. Tout son mérite pourtant, à l'heure qu'il est, ayant été mis par le temps comme dans un creuset, se réduit à huit ou neuf...
Page 331 - ... & plus occupée que jamais du defir de devenir libre , & de n'avoir plus de cour à faire qu'à ceux qui auront réellement de la bonté pour moi , & qui fatisferont & mon cœur & mon efprit. Ma vanité ne trouve point que le grand nombre dédommage du mérite réel -des perfonnes. Je ne me...
Page 280 - Je dirai seulement ici que je parlerais avec plus de hardiesse et de force, si je ne m'étais pas exercé quelquefois dans l'art de Corneille. J'ai dit ma pensée avec l'honnête liberté...
Page 331 - ... et mon esprit. Ma vanité ne trouve point que le grand nombre dédommage du mérite réel des personnes, je ne me soucie point de briller, j'ai plus de plaisir cent...
Page 332 - Je fais ce que je puis , Hélas ! pour être fage , Pour amufer ma liberté ; Mais , fi quelque jeune beauté , Empruntant ta vivacité , Me parlait ton charmant langage , Je rentrerais bientôt dans ma captivité.
Page 108 - Ton amour te couta l'Empire, Le repos, le jour & Zaïre , Tu perdis tout par une erreur. N'importe, injufte, je t'adore, Armé d'un fer, je t'aime encore, Je chéris...
Page 78 - César enfin : je sus que son courage Méprisait tous ces rois qui briguaient l'esclavage. Je changeai ma conduite : une noble fierté, De mon rang avec lui soutint la dignité. Je fus grand sans...
Page 330 - ... dire, par air (car il en entre dans tout) : « Vraiment, dit l'une , elle fait la merveilleuse ! » Une autre ajoute : C'est que nous ne sommes pas titrées!
Page 331 - ... par air ; car il en entre dans tout : » Vraiment , dit l'une , elle fait la » merveilleufe. Une autre ajoute : c'eft que nous ne « fommes pas titrées ». Si je fuis férieufe , parce qu'on ne peut pas être fort gaie au milieu de beaucoup de gens qu'on ne connoîi pas : « c'eft donc-là cette fille » qui a tant d'efprit , dit quelqu'un de la compagnie?
Page 330 - C'eft une mode établie, de dîner ou de fouper avec moi, parce qu'il a plû a quelques Duchefles de me faire cet honneur. Il eft des perfonnes dont les bontés me charment, &. me fuffiroient ; mais auxquelles je ne puis me livrer , parce que je fuis au public , & qu'il faut abfolument ou répondre...