Contes de Guillaume Vadé, Volume 4éditeur non identifié, 1764 - 269 pages |
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actes affez ainfi Amide Apamis auffi auteur avez beau belle c'eft c'eſt Cachemire Caftalio chofe Cinna Claudius cœur Colin comédie comédiens comique compofa confeil connaiffait coufin danfer déja Dieu difait difcours dit-il donner Ebène efprit enfans époufe eſt fage faifait fainte falut fans fatire favez favoir fcène fe trouve feconde fecret feigneur femme fens fentit fera fervir feul fiécle fille fils foit fommes fon père font fotife fous fouvent fpectacles frère ftile fuccès fuis fuivie fujet fur le théâtre gens Gertrude goût grace Grecs Hamlet homme jamais Jeannot jouer jufte juifs Kaboul l'efprit l'églife l'hiftoire laiffer Louis XIV Macare Mademoiſelle méprifé Milantrope Molière monfieur Monime mort n'eft paffer parler penfer perfonne peuple piéce plaifir plaifirs Plaute plufieurs préfente prefque prince princeffe raifon refte repréfentée repréſentée ridicule rien Ruftan s'eft Tartuffe tems Térence théâtre du palais Topaze tragédie troupe troupe de Molière voilà
Popular passages
Page 202 - Molière, et il ne fit, en changeant de nom, que suivre l'exemple des comédiens d'Italie et de ceux de l'hôtel de Bourgogne. L'un, dont le nom de famille était Le Grand, s'appelait Belleville dans la tragédie, et Turlupin dans la farce, d'où vient le mot de turlupinade. Hugues Guéret était connu, dans les pièces sérieuses, sous le nom de Fléchelles; dans la farce, il jouait toujours un certain rôle qu'on appelait Gautier-Garguille.
Page 208 - C'était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans la comédie. Molière en prit soin comme de son propre fils. Un jour, Baron vint lui annoncer qu'un comédien de campagne, que la pauvreté empêchait de se présenter, lui demandait quelques légers secours pour aller joindre sa troupe.
Page 58 - Colin devait le jour à un brave laboureur des environs, qui cultivait la terre avec quatre mulets, et qui, après avoir payé la taille, le taillon, les aides et gabelles, le sou pour livre, la capitation, et les vingtièmes, ne se trouvait pas puissamment riche au bout de l'année.
Page 67 - Colin fit tant qu'il tira le père de prison. Jeannot retourna dans sa patrie avec ses parents , qui reprirent leur première profession. Il épousa une sœur de Colin, laquelle étant de même humeur que le frère, le rendit très heureux. Et Jeannot le père , et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils, virent que le bonheur n'est pas dans la vanité.
Page 208 - Racine ayant fait une ode sur le mariage de Louis XIV, M. Colbert lui envoya cent louis au nom du roi. Il...
Page 59 - Colin, toujours tendre, écrivit une lettre de compliments à son ancien camarade, et lui fit ces lignes pour le congratuler. Le petit marquis ne lui fit point de réponse : Colin en fut malade de douleur. Le...
Page 201 - Avant l'année 1625, il n'y avait point de comédiens fixes à Paris. Quelques farceurs allaient, comme en Italie, de ville en ville : ils jouaient les pièces de Hardy, de Monchrétien, ou de Baltbazar Baro. Ces auteurs leur vendaient leurs ouvrages dix écus pièce Pierre Corneille tira le théâtre de la barbarie et de l'avilissement, vers l'année 1630.
Page 198 - Le goût de bien des lecteurs pour les choses frivoles, et l'envie de faire un volume de ce qui ne devrait remplir que peu de pages, sont cause que l'histoire des hommes célèbres est presque toujours gâtée par des détails inutiles, et des contes populaires aussi faux qu'insipides.
Page 203 - Il y avait dans cette ville une troupe de comédiens de campagne qui fut abandonnée dès que celle de Molière parut. Quelques acteurs de cette ancienne troupe se joignirent à Molière, et il partit de Lyon pour les états de Languedoc avec une troupe assez complète, composée...
Page 207 - Molière employait une partie de son revenu en libéralités, qui allaient beaucoup plus loin que ce qu'on appelle dans d'autres hommes des charités. Il encourageait...