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MM.

Villebois (Honoré), de Ballainvilliers, pour une génisse ; Cartier (François), d'Ormoy, pour deux génisses normandes ;

Fouché (Jean-Pierre), de Vert-le-Grand, pour une génisse; Chaloigne (Denis), de Vert-le-Grand, pour une génisse normande ;

Veuve Bonnomet (Dominique), de Leudeville, pour une génisse normande;

Paupe (Germain), de Ballainvilliers, pour une génisse ; Badeau (Louis-François-Félix), de Chilly-Mazarin, pour une génisse ;

Veuve Boudinet, de Chilly-Mazarin, pour une génisse ; Gadet (Victor), de Vert-le-Grand, pour une génisse nor

mande;

Lemerle (Jean-Pierre), de Vert-le-Petit, pour une génisse normande ;

Delaunay (Alexis), de Chilly-Mazarin, pour une génisse ; Roinville (Antoine-François), de Chilly-Mazarin, pour une génisse ;

Rousseau (Isidore), de Longjumeau, pour une génisse

normande.

PRIME DE QUATRIÈME CLASSE.

Roux (Louis-Simon), de Chilly-Mazarin, pour une belle génisse normande.

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Marcille (Désiré-Augustin), de Monnerville, pour une belle génisse et un taureau de race cotentine.

MM.

Deuxième classe.

Rousseau (Lucien), d'Angerville, pour une belle collection de génisses et vaches toutes élevées dans sa ferme ; Meunier (Alfred-Désiré), de Monnerville, pour un taureau et une génisse;

Deniseau (Jean-Baptiste), de Monnerville, pour un taureau et plusieurs génisses élevés par lui;

Lesage (Onézime-Désiré), de Boissy-le-Sec, pour un taureau et plusieurs génisses élevés dans sa ferme.

Après avoir remis aux lauréats les médailles que la Société leur a décernées, M. le Préfet s'exprime ainsi :

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« L'année dernière, à pareille époque, je vous félicitais d'avoir présenté au jury des animaux remarquables a par la beauté de leurs formes; j'ajoutais à mes félicita«tions la demande d'un nouvel effort pour contribuer,

par une augmentation de production, à combler le dé"ficit si manifeste qui pèse sur les besoins. Aujourd'hui, « Messieurs, recevez mes remercîments pour l'accueil qu'ont reçues de vous mes recommandations. Les pro«duits présentés au concours ont dépassé de beaucoup ceux des années précédentes, sans que leur qualité ait éprouvé la moindre atteinte. Persévérez donc dans vos efforts, le Conseil-Général et la Société s'empresseront toujours de les soutenir et de les encourager. »

"

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SUR

L'EXAMEN DES ÉLÈVES

DU

COURS DE GÉOMÉTRIE

APPLIQUÉE AUX ARTS ET A L'INDUSTRIE,

Fait à la Société d'Agriculture et des Arts de Seine-et-Oise, dans sa séance publique du 26 juillet 1857,

PAR M. BIOHARD DE JOUVANCE.

MESSIEURS,

L'an dernier, en vous rendant compte à cette séance de la mission que vous m'aviez confiée relativement à l'exa. men des élèves du Cours de géométrie appliquée, professé par notre collègue M. Lacroix, j'avais l'honneur de vous faire deux propositions: la première, destinée à ne pas laisser déchoir vos récompenses, vous demandant de ne pas décerner de premier prix; la seconde, - appelée à soutenir l'application des élèves, à rendre justice aux efforts et au savoir des élèves-ouvriers forcés par leurs travaux d'abandonner les leçons en avril, vous indiquant comme un des moyens les plus surs d'atteindre ce but, une suite d'examens oraux faits à des époques choisies, d'accord avec le professeur.

Je suis heureux de venir aujourd'hui vous déclarer que la première application de ces deux utiles décisions, prises par vous, a produit les bons résultats qu'on devait en attendre, et j'ai la satisfaction de vous annoncer que votre premier prix, comme les autres récompenses que

vous allez décerner, ont été dignement mérités cette année. La satisfaction des résultats obtenus,-grâce au zèle de M. Lacroix que j'avais hâte de vous exprimer, ne doit pas me faire oublier que vous tenez à être renseignés sur le cours et les travaux des élèves qui le suivent, comme sur les observations et sur les vœux des examinateurs qui pourraient améliorer encore, s'il est possible, cet enseignement destiné àvulgariser la connaissance des éléments de la géométrie appliquée, indispensables, maintenant, à toute profession. A l'ouverture du cours, le 17 novembre 1856, cinquantequatre élèves étaient présents, c'est onze élèves de plus les deux dernières années; que ils offraient une réunion studieuse vraiment intéressante par la différence des âges et la variété des professions qui les groupaient ainsi : 2 maçon et tailleur de pierres, de 14 et de 19 ans. charpentier, âgé de 17 ans.

5 menuisiers, de 17 à 22 ans.

3 serruriers, de 14 à 16 ans.

2 manouvriers, âgés de 29 ans.

4 commis d'entrepreneurs, de 16 à 39 ans. 5 élèves architectes, de 16 à 23 ans.

1 élève géomètre, âgé de 14 ans.

5 employés des chemins vicinaux, de 15 à 24 ans. 3 employés des ponts-et-chaussées, de 16 à 22 ans. 6 candidats pour l'école de Châlons, de 13 à 15 ans. piqueur du chemin de fer de l'ouest, âgé de 33 ans. 9 élèves d'institutions primaires, de 11 à 14 ans. 2 clercs d'avoués, âgés de 17 ans.

3 militaires: un carabinier, un caporal du génie et un lieutenant de grenadiers, de 23 à 27 ans.

2 élèves, sans profession, de 17 et de 30 ans.

54 en tout.

Le plus jeune élève avait donc 11 ans et le plus âgé 39 ans. Ce rapprochement qui établit 28 ans! de différence entre les deux élèves offrant les limites d'âges extrêmes, m'amène à dire qu'on voit en quelque sorte, sur les bancs de cette école, le père et le fils étudiant ensemble. Et, une remarque qu'on aime à faire, c'est que si le plus ágé, celui qui évidemment a travaillé avec le plus de persévérance, celui qui a fait les plus louables efforts, ne l'emporte pas dans cette lutte intéressante de la volonté et de l'intelligence, il n'en applaudit pas moins avec bonheur, — soyez-en certains, — au succès du plus jeune, son émule, comme il applaudirait à celui de son enfant.

Ce fut le 9 février, à l'heure ordinaire de la leçon, que M. Arreitter, examinateur nommé par la ville, et moi, après nous être entendus avec M. Lacroix, nous fimes subir une première interrogation aux élèves du cours de géométrie. Leur professeur n'avait pas jugé à propos de les prévenir, afin de nous mettre à même de mieux apprécier la valeur des premières connaissances acquises, le dégré d'intelligence naturelle des uns, les efforts et l'assiduité persévérante des autres.

Vingt élèves, seulement, assistaient à la leçon. Ne pouvant les interroger tous, sur la désignation de M. Lacroix, nous en questionnâmes neuf au tableau.

L'élève Tocanier, employé des chemins vicinaux, votre unique lauréat de l'an dernier, nous prouva par ses réponses qu'il n'avait pas travaillé sérieusement depuis cette époque et qu'il comptait beaucoup trop sur les ressources que pouvaient lui offrir ses anciennes études. Belleau, candidat pour Châlons, et Bournet, élève de la pension de M. Méquet, âgés seulement de 15 et de 13 ans, firent ressortir leur aptitude et leur intelligence. Enfin, l'ouvrier.

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