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DE LA

SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE

ET DES ARTS

du département de Seine-et-Oise,

PUBLIES

DEPUIS SA SÉANCE PUBLIQUE DU 30 JUILLET 1854, JUSQU'A CELLE DU 22 JUILLET 1855.

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VERSAILLES, C. DUFAURE, IMPRIMEUR-LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ,

Rue de la Paroisse, 21.

1854.

PRONONCÉ

A L'OUVERTURE DE LA SÉANCE PUBLIQUE

Du 22 Juillet 1855,

PAR M. LE COMTE DE SAINT-MARSAULT,

Président d'honneur.

MESSIEURS,

Les intérêts de l'Agriculture trouvent dans notre Département des interprètes éclairés et une saine appréciation de tout ce qui peut contribuer à leur prospérité.

C'est aux efforts persévérants de nos associations agricoles, c'est à l'appui intelligent et réciproque qu'elles se prêtent, que notre Agriculture doit une partie de sa richesse et des progrès qu'elle fait chaque jour.

Ces associations, dans lesquelles viennent se réunir, dans une même pensée d'attachement à l'Agriculture, tous les hommes de cœur, de dévouement et d'expérience que notre Département renferme en si grand nombre, exercent sur notre industrie agricole une action toute puissante.

Ce sont les efforts de ces assemblées et les progrès qu'elles font faire au premier et au plus important élément de la fortune nationale que nous venons aujourd'hui,

comme chaque année, honorer publiquement et signaler à la reconnaissance du pays.

Le Gouvernement, en présence du zèle des associations agricoles en France, dont il seconde et encourage les efforts, ne reste pas inactif; toutes les mesures qui lui paraissent devoir favoriser l'Agriculture et toutes les industries qui s'y rattachent sont prisent par lui avec cette netteté et cette sûreté d'appréciation qu'il puise dans le sentiment élevé de ses devoirs.

L'Empereur, dans sa haute et incessante sollicitude pour les intérêts de l'Agriculture et l'amélioration du bien-être des cultivateurs, s'est préoccupé de la pensée de donner en France, aux procédés du drainage, un développement qui paraît appelé à assurer à notre Agriculture un élément nouveau et très-puissant de prospérité.

Les résultats remarquables obtenus à cet égard dans des pays voisins, ne peuvent laisser aucun doute sur les réels avantages qu'un grand nombre de terrains, placés dans des conditions déterminées et faciles à apprécier, doivent obtenir de l'application de ce mode efficace d'assainissement.

En Agriculture, on doit toujours expérimenter avec prudence pour recueillir avec fruit. Les innovations, même les meilleures, ne doivent pas, dans leur application, être livrées aux seules inspirations d'une bonne volonté et d'une confiance puisée dans une théorie habilement exposée. Rien n'est plus propre à arrêter le cours des progrès agricoles que des expérimentations malheureuses; rien n'est plus capable, au contraire, d'en favoriser le développement, que des exemples pratiques et heureux : alors rien n'est livré à l'incertitude, tout est précis et nettement formulé.

Aussi, l'Empereur a voulu que les améliorations fé

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