De l'entendement et de la taison, introduction à l'étude de la philosophie, Volume 1

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Aimé André, 1833

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Page 204 - Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister? que peut-il faire Que de prier le ciel qu'il vous aide en ceci? j'espère qu'il aura de vous quelque souci.
Page 204 - LE RAT QUI S'EST RETIRÉ DU MONDE Les Levantins en leur légende Disent qu'un certain rat, las des soins d'ici-bas, Dans un fromage de Hollande Se retira loin du tracas. La solitude était profonde, S'étendant partout à la ronde.
Page 266 - Qu'est-ce donc que le temps? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus.
Page lv - Quoique nous donnions à ces facultés des noms différents par rapport à leurs diverses opérations , cela ne nous oblige pas à les regarder comme des choses différentes. Car l'entendement n'est autre chose que l'âme en tant qu'elle conçoit ; la mémoire n'est autre chose que l'âme en tant qu'elle retient et se ressouvient ; la volonté n'est autre chose que l'âme en tant qu'elle veut et qu'elle choisit.
Page 192 - ... l'unité abstraite. Si vous croyez que les idées abstraites sont autre chose que des noms , dites , si vous pouvez : Quelle est cette autre chose? En effet , quand vous aurez fait abstraction des doigts et des autres objets qui peuvent représenter les nombres ; quand vous aurez fait abstraction des noms qui en sont d'autres signes, en vain vous chercherez ce qui reste dans votre esprit, vous n'y trouverez rien ,• absolument rien. Mais ,, dira-t-on, comment réduire les...
Page 247 - ... tendance à transmettre ou à éprouver cette action. Enfin , comme les modes dont nous avons parlé , ils sont susceptibles de prendre, par la conjugaison , des formes applicables ou relatives aux diverses périodes de la durée. Il en faut dire autant des participes , soit celui qu'on appelle actif, comme courant , croyant, louant , etc., soit celui que l'on nomme passif, comme couru, cru, loué, etc. Non seulement le premier présente l'idée d'état , de situation , même d'action , comme...
Page 323 - Pen« ser , c'est agir; penser le moi , c'est ramener l'action « de la pensée sur elle-même , de façon que l'être « pensant et la chose pensée se confondent dans un « seul et même aperçu. « Alors le MOI se pose lui-même , par un acte « de sa liberté ; et c'est cette action primitive ( qu'il « faut bien distinguer d'un fait primitif) qui est le « principe générateur de la science. « Tout ce qui n'est pas moi , c'est-à-dire l'univers, « résulte de cet acte primitif. . . Ainsi...
Page 180 - ... sont en nous des effets d'une puissance attachée aux choses extérieures, établie par l'auteur de notre être pour nous faire avoir telles et telles sensations; ce sont en nous des idées réelles par où nous distinguons les qualités qui sont réellement dans les choses mêmes.
Page xlix - Comme ce terme, dit-il, est, ce me semble, le plus pro« pre qu'on puisse employer pour signifier tout ce qui est «l'objet de notre entendement quand nous pensons, je « m'en suis servi pour exprimer tout ce qu'on entend par «.fantôme, notion, espèce, ou quoi que ce puisse être, « qui occupe notre esprit lorsqu'il pense, et je n'aurais pu « éviter de m'en servir aussi souvent que j'ai fait. Je crois « qu'on n'aura pas de peine à m'accorder qu'il ya de telles «idées dans l'esprit des hommes;...
Page l - Il est donc faux que toutes nos idées viennent de nos sens ; mais on peut dire, au contraire, que nulle idée qui est dans notre esprit ne tire son origine des sens, sinon par occasion, en ce que les mouvements qui se font dans notre cerveau, qui est tout ce que peuvent faire nos sens, donnent occasion à l'âme de se former diverses idées qu'elle ne se formerait pas sans cela, quoique presque toujours ces idées...

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