L'Espagne depuis le règne de Philippe II, jusqu'à l'avènement des Bourbons, Volume 1

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L. Hachette, 1844
 

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Popular passages

Page 326 - ... et de son naturel il ne trouvoit jamais rien à redire, ni ne s'en plaignoit. Le marquis de Pobar, de qui j'ai appris ceci, me dit que, voyant comme ce brasier...
Page 106 - Les revenus du roi catholique sont de cinq millions; la dépense est de six; le roi très chrétien a un revenu de six millions, et ne les dépense pas tous à présent. Le premier, en cas de nécessité , a beaucoup de peine à trouver de l'argent par des impositions extraordinaires; l'autre, par le même moyen, en trouve tant qu'il veut.
Page 341 - Cette grandeur si injuste, sans respect de traités, de serments et d'alliances, croissant ainsi continuellement par la ruine de nos voisins, ne nous imposait-elle pas une assez grande nécessité de faire la guerre pour nous en défendre? Y at-il prudence et justice qui permette d'attendre que les autres soient dévorés pour l'être les derniers ' ? » Des offenses récentes et mutuelles avaient accru la rivalité de la France et de l'Espagne.
Page 278 - II vouloit réduire Philippe III à ses seules couronnes d'Espagne et des Indes , lui enlever la Lombardie pour en gratifier le duc de Savoie...
Page 316 - Une autre difficulté, c'était de répartir les eaux équitablement, et que chacun pût en jouir à son tour; car, pour faire monter les eaux d'une acequia (c'est le nom des canaux), il faut presque mettre les autres à sec; après le travail de l'ingénieur venait donc le travail de l'administrateur et du légiste ; ce travail a également été fait par les Arabes et subsiste encore aujourd'hui tel qu'ils l'ont laissé.
Page 61 - Il méditait déjà de sortir vivant du monde et de déposer le fardeau que lui avaient laissé ses ancêtres et qu'il avait lui-même rendu plus pesant. Il suffisait d'un revers pour l'y décider.
Page 138 - ... qui, par leurs actives intrigues, avaient le plus traversé sa fortune du vivant du duc de Parme, et qui en dernier lieu avaient le plus travaillé, dans les États de 1593, à le chasser du trône pour y placer l'Infante.
Page 117 - Les Italiens, comme les Espagnols, comme les Wallons, en face de l'ennemi, unissaient un calme, un aplomb imperturbables à une bravoure éprouvée. Leurs capitaines étaient toujours assurés de la précision de tous leurs mouvements, de l'exécution scrupuleuse de tous les ordres qu'ils donnaient.
Page 413 - Lorsque le duc de Richelieu se présenta dans la baie de Naples avec trente-neuf vaisseaux de ligne, onze brûlots et vingt galères, il se trouva en mesure de détruire la flotte ennemie.
Page 361 - ... rangés; des chaussures de cordelettes, une large 'cape de serge blanche, qui leur servait de tente et de lit aussi bien que de manteau; plusieurs pains secs, enfilés à la corde qui leur servait de ceinture, et à laquelle pendait une gourde pleine d'eau, car ils ne buvaient presque jamais de vin. C'est dans cet équipage qu'ils habitaient les bois, qu'ils pillaient les voyageurs et les officiers du roi, et qu'ils étaient...

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