Historiettes Et Poésies Choisies Pour Les Enfants

Front Cover
W.R. Jenkins, 1905 - French language - 107 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 87 - Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Page 87 - Tâche de t'en tirer, et fais tous tes efforts : Car, pour moi, j'ai certaine affaire Qui ne me permet pas d'arrêter en chemin.
Page 89 - L'autre animal, tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine. [ Garde-toi, tant que tu vivras, ( De juger des gens sur la mine.
Page 91 - Ne sait-on pas au moins quel pays est le vôtre? JOAS. Ce temple est mon pays : je n'en connais point d'autre. ATHALIE. Où dit-on que le sort vous a fait rencontrer? JOAS.
Page 77 - Au clair de la lune, mon ami Pierrot, Prête-moi ta plume pour écrire un mot. Ma chandelle est morte ; je n'ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte, pour l'amour de Dieu.
Page 81 - L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ; L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes"; Jeune, beau, petit-maître, il court de fleurs en fleurs, Prenant et quittant les plus belles. Ah! disait le grillon, que son sort et le mien Sont différents ! Dame nature Pour lui fit tout, et pour moi rien. Je n'ai point de talent, encor moins de figure; Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici-bas : Autant vaudrait n'exister pas.
Page 84 - Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la Grimace... Ah ! certe, Dit-elle , ma mère mentit Quand elle m'assura que les noix étaient bonnes. Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes Qui trompent la jeunesse ! Au diable soit le fruit ! Elle jette la noix. Un singe la ramasse , Vite entre deux cailloux la casse , L'épluche, la mange , et lui dit : Votre mère eut raison , ma mie, Les noix ont fort bon goût ; mais il faut les ouvrir. Souvenez-vous...
Page 88 - Plus de vingt pas au-dessous d'elle, Et que par conséquent en aucune façon Je ne puis troubler sa boisson. - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
Page 87 - La soif les obligea de descendre en un puits: Là chacun d'eux se désaltère. Après qu'abondamment tous deux en eurent pris, Le renard dit au bouc: « Que ferons-nous, compère? Ce n'est pas tout de boire, il faut sortir d'ici.
Page 88 - Le Cochet , le Chat , et le Souriceau'. Un souriceau tout jeune ,et qui n'avait rien vu , Fut presque pris au dépourvu.

Bibliographic information