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VOL.

pent à Despréaux pardonner la satire ; miel que cette abeille avoit tiré des fleurs, Davait de sa piqûre adoucir les douleurs. a defense est de droit, et d'un coup d'aiguillon, Table en tous les temps repousse le frèlon. VOL. ABHORRUR, v. act., avoir en horreur. Vous faire sentir et abhorrer ce qu'il y a de rrompu dans les maximes de vos casuistes.Ablarrer la médisance.—L'église abhorre telneut le sang que, etc. » PASC.

Le roi n'avoit point donné de prétexte aux exces sacrileges dont nous abhorrons la méBOSSUET.

moire. »

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CORN.

horse les faux dieux..... Lentes d'avoir poussé tant de vœux superflus, Tous l'abhorries : enfin, vous ne m'en parliez plus. RA. Voyez au mot mépris une note de Voltaire, un vers de Thomas Corneille, où l'hémis the est suspendu à la quatrieme syllabe, ne dans ce dernier vers de Racine. Irouverai-je par-tout un rival que j'abhorre? RAC. Ce qu'un jour il abhorre, en l'autre il le souhaite. Bot. Ces fureurs....

oient pourtant toujours de l'église abhorrées. BOIL. Carmen ne peut nous joindre, et j'abhorre des nœuds deviendroient sans doute un enfer pour tous deux. MOLIÈRE.

Juvez-moi du tourment d'être à ce que j'abhorre. M. J'adorerai dans Alexandre

⚫ Co que j'athorre en Attila?

Rouss.

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Pales tyrans de ces lieux abhorrés,

Que l'œil du jour n'a jamais éclairés. J. B. Rouss. ABIME, 8. m. gouffre très-profond.

« Et la terre s'ouvre jusqu'aux abimes. Pasc. « Sonder les abimes. » LA BRUY.

« Cet élément si étendu et si fougueux, qui » après avoir porté ses flots jusqu'aux cieux » avoir creusidans son sein des abimes jusqu'aux » enfers, etc. La terreur et la mort marchent » devant sa face et ouvrent la terre jusqu'aux » abimes. »> MASC. all déterre ses ennemis du fond des alumes, » où ils cherchoient un asile. » Boss.

« Peut-être qu'il est maintenant enseveli dans Chacun » les profonds abimes de la mer. » voyoit les abimes ouverts pour l'engloutir.» Le terrain s'abaisse et ouvre un abime, » FEN. « Tournant les yeux vers ces abimes d'eau, » dont le seigneur venoit de les délivrer. » Mas. « Le récit de leur descente dans la grotte » d'Antiparos, c'est-à-dire dans trois ou quatre a abimes qui se succedent les uns aux autres. » FONT.

Cor.

Un effroi général offre à l'un sous ses pas,
Des alimes ouverts pour venger ce trépas.
Quoi, pour noyer les Grecs et leur mille vaisseaux,
Mer, tu n'ouvriras pas des abimes nouveaux! RAC.
Montagnes, couvrez-moi, terre, ouvre tes alimes;
RACINE le fils.

Ne me reste-t-il plus d'asile
Que le vaste alime des mers?

Rouss.

Et le fon des éclairs et l'abime des flots, Montrolent partout la mort aux pales matelots. VOL. ABIME, signifie quelquefois l'enfer. Les anges rebelles ont été précipités dans » l'abime.» DICT. DE L'ACAD. « Il s'élevera autour de vous du creux des en»fers comme un cri lamentable des peuples Boss. » précipités dans l'atime, »

Fussiez-vous au fond des abimes, la main » de Jupiter pourroit vous en tirer. Fussiez-vous » dans l'Olympe, Jupiter pourroit vous plonger » au fond de labime, · Ils demandent aux » abimes de les engloutir. » FLN. «N'êtes-vous pas effrayés en vous représentant » les abimes éternels ouverts sous vos pieds?» Perçant presque les abimes de leurs regards. » D'une voix qui entr'ouvrira les entrailles de »Vabime pour les engloutir.-Ensevelir dans » l'abime sa personne et son ignominie. » Mas. Et vous ne craignez pas,

Que du fond de l'abime entr'ouvert sous vos pas,
11 ne sorte, etc.?

Leurs yeux du fond de l'abime,
Près de ton trône sublime
Verront briller tes elus.

RACINE.

RAC. RAC. le fils.

R. le fils.

Et tombe enseveli dans l'éternel abime.
Ce tyran ténébreux de l'infernal abime.
Sous leurs pas cependant s'ouvrent les noirs abimes. R.
O mon fils, vous voyez les portes de l'abime
Creusé par la justice, habité par le crime.

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Il invoque l'abime, et les cieux, et dieu mème. VOL. ABIME, au fig.

« Qui se considérera de la sorte s'effraiera sans » doute de se voir comme suspendu dans la masse » que la nature lui a donnée entre ces deux » abimes, de l'infini et du néant, dont il est éga » lemcut éloigné. » PASC.

« Les jours, les mois, les années s'enfoncent et » se perdent sans retour dans l'abíme des temps. »Il y a entre telle et telle condition un abime » d'intervalle si immense et si profond, que les » yeux souffrent de voir de telles extrémités sc >> rapprocher. » LA BRUY.

«Ils vont tous ensemble se confondre dans » un abime, où l'on ne reconnoit plus ni » princes ni rois. Les prètres qui composoient »l'histoire d'Egypte de cette suite immense de » siècles, etc. Ils trouvoient bean de se perdre » dans un abime infini de temps qui les rap"prochoit de l'éternité. — C'est Dieu qui forme "les peuples; il regarde cette multitude inlinie » comme un abime immense d'où s'élèvent quelquefois des flots, qui étonnent les pilotes "les plus hardis.- Si je jette la vue devant moi, "quel espace infini où je ne suis pas ; si je la re>> tourne en arrière, quelle suite effroyable où je >> ne suis pas, et que j'occupe peu de place dans » cet abime immense du temps! »

Boss.

FEN.

«Ses yeux percent dans l'abime, » La gloire et la réputation se perdent enfin » dans les abimes d'un éternel oubli. » Futcu. « Le tombeau, abime éternel où l'on va sc » perdre. Une fatale révolution, une rapidité » que rien n'arrête, entraine tout dans les » abimes de l'éternité. — Il ne faut pour trouver » la vérité, ni creuser dans les abimes, ni s'éle»ver au-dessus des airs. >> MASS.

« Il les enfonce (les nobles) dans cetime du » passé, dont l'obscurité leur est si precieuse. »

FONT.

« En étendant autour de lui l'abime de l'im>> mensité. » BUFFON.

(Voyez le mot immensité.)

Plongeons-nous sans effroi dans ce muet abime, Où la vertu périt, anssi-bien que le crime. RAC. le fils. ABIME, au fig. La perte de la puissance, des biens, de la fortune, ruine. (Au fig.) La perte d de son âme, dans les orateurs chrétiens.

« Cette fureur d'ua jeu ruinenx, où votre fa» mille change d'état à chaque coup, tantôt re» levée pour un moment, tantôt précipitée dans » l'abime.» Boss.

« S'il vous donne quelque relâche, c'est pour » vous replonger dans de nouveaux abimes et de » nouvelles alarmes.» LA BRUY.

«Il a fallu des miracles pour vous tirer de » l'abime, où cet execrable assassinat vous avoit » jeté. En quel abime s'est-il jeté par de mau» vais conseils. » FEN.

« Le roi (Auguste), très-embarrassé, différa » sous divers prétextes, etc. - Donner bataille >> aux Suédois pendant les négociations, et la per» dre, c'étoit creuser l'abime où il étoit. » VOL. Te suivre dans l'abime où tu vas te jeter. COR. Aussi-bien sous mes pas c'est crenser un abime, Que retenir ma main sur la moitié du crime. COR. La gloire qui suit vos plus nobles travaux, Ne fait qu'approfondir l'abime de leurs maux. Ce malheureux combat no fit qu'approfondir L'abime dont Valois vouloit en vain sortir.

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Сол.

VOL.

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Il faut couvrir de fleurs l'abime où je l'entraine.j Tu vois dans quel abime il s'est précipité. R. Ils ont ouvert l'abime et l'ont daigné fermer. ABIME au fig. égarement de la raison, duc de l'esprit.

« Les abimes d'où la providence l'a tiré. » E «Chaque chute creuse sous vos pas det » veaux abimes.-Iront-ils enfin se plonger » l'abime de l'athéisine? C'est dans cet are » profond que la princesse Palatine alloit se »dre. Pour vous raconter la suite die lew »reurs, et tous les pas qu'ils ont fait pour » foncer dans labime, - Les Juifs. ? cont » d'avouer que le Messie n'étoit pas renna » le temps, qu'ils avoient raison de l'atterrade » tombèrent dans un autre abime.-L'ET » dont J.-C. nous a tirés. » Boss

« Les dieux vous ont conduit jusqu'an » de l'abime, pour vous en montrer toute la » fondeur, sans vous y laisser tomber. » I «Il regarde en tremblant l'abine d'où sorti, et il tend la main à ceux qu'il va labe

>>

FLECHTE

« Tant de chrétiens que de mauvais exen 25. auroient entraines dans Fabime, Les

» tradictions et les abimes de l'impiété. » J-C « L'impiété qui se creuse elle-même un am » sans fond. »

Fix

Ainsi, de piége en piégo et d'alime en atime, Corrompant de vos mœurs l'aimable pureté, Ils vous feront enfin, etc.

RA

Ces malbeureax, tombant d'abimes en abimes,
Fatiguerent le ciel par tant de nouveaux crimes. R
Ma fongueuse jeunesse, ardente pour les crimestre
Me fit courir d'abord d'abîmes en abimes.
Nous tombons d'abimes en abimes.

R. lej

Vot

Et se précipitant d'abîmes en atimes, Elle a contre son père accumulé les crimes. ABIME, au fig. se dit encore des choses in nétrables à la raison, et où l'esprit hun nd se perd, des sciences extrèmeinent abstrai des mystères, des secrets et des jugemen Dieu.

a Ils pensent peut-être que c'est-là l'extra » petitesse de la nature; je veux leur faire » là-dedans un abime nouveau. PASC.

« Les règles de la justice humaine peuvent » aider à entrer dans les profondeurs de laan » tice divine, mais elles ne peuvent nous » couvrir le fond de cet abime. — Croyez » tout ce qui est au-delà est un abime effroyalt » où notre audace insensée trouvera » frage infaillible.-Un Dieu-homme, abune » pénétrable pour ta hassesse.-Ces deux ame » sont deux ahímes, dont on ne peut péné » le fond, ni comprendre toute l'étendue. » = }} «Dien dont les jugeinens sont des abimes » Je ne viens pas, Seigneur, sonder les abimer » vos jugemens. Elle prend l'essor et va se p. »dre dans l'abime des grandeurs et des pert tions de Dien. » FLECH.

« Autrement la providence jetteroit les igi »rans dans les abimes des discussions et des » certitudes des philosophes. L'impiété e » se creuse elle-même un abime sans fond. » Fi «On retrouve, en seconant le joug, les mèr » abimes et les inèmes incertitudes que dans

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mission. Les contradictions et les abimes le l'impiété sont encore plus incompréhensique les mystères de la foi. »> MASS. Tres-peu de gens out un courage assez hé mique pour aller se jeter dans ces abimes elends et ténébreux. » FONT.

lenfonçons toutefois ni votre œil ni le mien ans ce profond ubíme où nous ne voyons rien. Cor. BuTrens-Dous pénétrer ces mystères sublimes, and ses moindres secrets sont pour nous des ařímes? RACINE le fils.

le la religion si j'éteins le flambeau,

me creuse à moi-même un abime nonvean. R. 1. fi. Quels doivent être les dangers de l'usage des biens sacrés, quel obstacle pour le salut! Quel me d'omissions, de superfluités, de profuMASS. ons, de profanations! »

fei dont les chants non moins doux que sublimes je sont ouvert tous les divina abimes.

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On dit encore au figuré: un abime de malheurs, ★alime de misère, pour dire un extreme mal- | Bir, une extreme misère.

« Le cœur de cette grande reine, autrefois elevé par une si longue suite de prospérités, et pas plone tout à coup, dans un abime d'amertumes-Celui qu'il retire d'un plus grand afime de maux. — Plongé par ses plaisirs deréciés dans un abime de douleurs. » Boss. « Puis-je me voyois plongé dans un abime de remords. Un innocent que tu as jeté toimême dans cet abime de malheurs.-C'est toi qui m'as tiré d'une douce et profonde paix pour me précipiter dans un abime de malheurs. --Il vit dans cet abime de tenebres et de maux un grand nombre de rois. Ils sont plongés dans cet abime de délices. — Entrainé, par ses csirs indomptés et farouches, dans un abime de malheurs. »> Fix.

« Sortir de cet abime de vices et de débauche. 4—Cet abime de soins et d'embarras. —L'homme n'est qu'un abîme de foiblesse.-Un abîme ➜de corruption. »

MASS.

« Une nation qui dans l'abîme de son ignorance et de sa misère dédaignoit tout commerce avec les nations étrangères,» VOL. Pour moi je ne vois rien, dans le trouble où je suis, Qu'on gouffre de malhears, qu'un abime d'ennuis. COR. Voyez les mots avenir, éternité.) ABIMER, ,v.act. renverser, précipiter dans l'ame. Les cinq villes que Dieu abima. DIC. DE L'A. all paroit une seconde fois, les espérances se ➡relèvent, lorsqu'un flot survient et l'abime. » LA BRUYLRE.

« Si nous ne pouvons abimer Télémaque dans les flo» FEN. « La terrible machine infernale qui menaçoit d'abimer tout. » FONT.

Sous un déluge d'eaux il abima le monde. COR,
Dien résolut enfin....

D'abimer sous les eaux tous les audacieux.
Pour soutenir les droits que l'église autorise
Abime tout plutôt...

BOIL.

BOIL.

FEN.

ABIMER, au fig. perdre, ruiner entièrement. « Flatter la jeunesse, l'abîmer par les dépenses et les dettes, » ¿ABİMER, V. résl. s'emploie élégamineut au figuré.

a Sabímer dans la contemplation des mer

- «

» veilles de Dieu. - S'abîmer dans la débauche - S'abîmer dans la douleur. - S'abimer dans l'étude.-S'abimer dans ses pensées.-S'abimer » dans les plaisirs, » DICT. DE L'AC.

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« Ils s'abiment dans un commerce éternel d'inBoss. »trigues et de visites. » «Elle va chercher Dieu, etc. Elle s'abime dans » la contemplation de son iminensité et de sa » majesté, tantôt par les ravissemens, etc. » FLECHIER.

« Les biens de la fortune qui viennent s'abi»mer dans ce gouffre.-Le précipice où vous allez » vous abimer et périr sans retour. » MASS.

«Se perdre et s'abimer tous les jours dans cette » mer immense de lois anciennes et nouvelles. » D'AGUESSEAU.

Et sachant dans quels maux mon cœur s'est abîmé. MOL. Toi donc qui vois les maux où ma muse s'atime. BOIL. Laissons-les s'ubimer sous leurs propres ruines. Rous. ADIMÉ, ÉE, part. Une ville abimée par un tremblement de terre, un homme abimé dans la DICT. DE L'AC.

mer.

« Nos villes abimées et réduites en cendres.» MASSILLON.

«Tous ceux qui s'écartèrent un peu au-dessous >> furent emportés et abimés dans le fleuve. » . VOLTAIRE.

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« Il naît dans un état pauvre et abject. Ce » qu'il y a de plus pénible et de plus ubject. » MASSILLON.

(Voyez modestie, prix.)

« Détails méprisables et abjects en appa

»rence. >>

......

FONT.

Con.

Cor.

COR.

Les noms les plus abjects Ont voulu s'ennoblir par de si hauts projets. Le sang abject et vil de ces deux malheureax. Et ne prendra jamais un cœur assez abject Pour se laisser réduire à l'hymen d'un sujet. Dis que le nom de sajet Réduit toute leur gloire en un rang trop abject. COR. Je ne veux pas d'un sang abject comme le tien. COR. Les exemples abjects de ces petites ames. Le sang le plus abject vous étoit précieux. Ce sang si précieux quand il devient coupable, Devient le plus abject et le plus condamnable. VOL. Au contraire, cet antre abject en son langage Fait parler ses bergers comme on parle au village. Bor. Il n'est pas inutile d'avertir les étrangers que cet adjectif ne se met jamais qu'apres sou substantif.

COR. RAC.

ABJECTION, 8. f., dernier degré d'abaissement, état de mépris où est uue personne. Il est tombé dans une telle abjection, que, etc. Vivre dans l'abjection. DICT. DE L'ACAD.

« Avec combien peu d'orgueil un chrétien se » croit-il un à Dieu ? avec combien peu d'ab »jection s'égale-t-il aux vers de la terre! » PASC. «Elle rend respectable l'abjection et la pau»vreté. Un devoir d'aimer leur abjection et » leur indigence. » MASS.

ABJECTION, bassesse méprisable. L'abjection de ses sentimens et de ses mours. DICT. DE L'AC. « Si l'abjection de son état n'avoit pas mis le >> frein de la honte et du respect sur sa langue. » MASSILLON. ABJECTION signifie rebut dans cette phrase de Ecriture-Sainte: L'opprobre des hommes et l'abjection du peuple.

DICT. DE L'ACAD.

Ce mot n'est point employé eu poésie. ABJURATION, s. f. action par laquelle on renonce à une fausse religion. Il se dit en parJant de celui qui abjure, et de la chose qu'il abjure, Abjuration publique, solennelle.-AbjuraLion de l'heresie. Recevoir l'abjuration de quelqu'un. DICT. DE L'ACAD.

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| gion ou à une manvaise doctrine par serme et acte public. >>

« Abjurer saintement leurs erreurs entre! >> mains de ses aumôniers. Boss.

«Ls abjurèrent publiquement leur hérésie FLÉCHIER.

Ce verbe s'emploic quelquefois sans régime « Depuis qu'il eut abjuré entre les mains DICT. DE L'ACAD. >> son évéque. » « On prit en province beaucoup d'enfaus pe VOLT. » les faire abjurer. » ABIURERS'emploie figurément, pour dire si plement, renoncer à.

«Abjurer une opinion, un sentiment. » abjure Aristote, Descartes (c'est-a-dire, » abjuré la doctrine de, etc.)» DICT. DE L' « Après avoir abjuré sa vie passec. - One »juroit le monde, PASC. « Porphyre en abjurant le christianise. »E Après avoir solennellement abjuré a foi » Jésus-Christ. >>

FL CH.

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J'abjurerois et Prébus et Minerve. Ce mot ne se trouve, ni dans Corneille, dans Racine.

ABNÉGATION, sub. fém., le renoncemer soi-même et le détachement de tout ce qui point de rapport à Dieu.

-

« L'exercice de cette abnégation qui fait le s » verain mérite du juste. S'exercer dans » pratique de la plus parfaite abnégation. » pratique de cette abnegation chrétienne consiste à porter sa croix et à mortifier son »prit et sa chair.- La loi de J.-C. est une » d'abnégation et de travail. Pratiquer la » tience, la soumission et l'abnegation ch » tienne. Tout ce qu'inspire l'esprit de pe »tence et de l'abénégation chrétienne. » Bor « La prière, la retraite, l'abnégation d'e » mème furent les règles de ses mœurs. Il f » pratiquer l'abnégation chrétienne. - Unel » gue pratique d'abnégation dans les plus légi -La mortification des sens, l'at »gation de nous-mêmes, voilà ce qu'il vi » montrer aux hommes. Si votre vie n'est » une confession coutinuelle de son nom » comme un martyre perpétuel de foi et d'al MASS. »gation.» ABOL, s. m., bruit que fait le chien en a boya L'aboi de ce chien est fort importun. Dic. DEI Bien que de leurs abois il perçassent les nues. Les chiens qui dans les airs poussoient de vains aboi. ABOIS, au plur., se dit proprement de l'ext mité où le cerfest réduit quand il est sur ses fi le cerf est aux abois. DIC. DE L'A

>> occasions,

LA

« Un homme qui court le sanglier, qui ler » aux abois, qui l'atteint. » LA BRUY.

Ayant conru mainte aventure,
Mis maint cerf aux abois.

LA FONT.

AUX ABOIS se dit figurément d'une person qui se meurt; et, par extension, d'une pla d'un état, et mème des choses inanimées. « Assez impitoyable pour voir périr un p »vre à leurs yeux, pour le voir presque réd Bour » aux abois, et prêt à rendre l'ame. «

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--

Défendre et abolir le duel dans ses états. Limperatrice abolit tout-à-fait cet usage. Les lois fondamentales et primitives de l'état qu'une coutuine injuste a alclies. — Abolir la firconcision. » PASCAL. Les Atheniens abolirent la royauté. - Abolir sacrifices impurs des païens. Il ne sonpait qu'à abolir le nom romain Abolir les times anciennes. - abolit la mémoire un si infame jugement.. Les histoires sefront abolies avec les empires, » Après avoir aboli la fureur des duels. » FLLC. Abolir les scandales, les abus. - Des mœurs que le temps et les usages out universellement cles. - Croyez-vous que des larines de quelques jours expient, effacent, abolissent devant Dieu des crimes? etc. » MASS. (Voyez crime.) ell abolit l'autorité du sénat, les superstiious meme furent abolies. — Quand il résolut Habolir en France le calvinisme. » Voltaire a construit ce verbe avec un nom de

Tonue:

Boss.

VOL.

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Voyez les noms Abus, autorité. Barbarie, bienséance. - Cérémonie, charge, coutume, culte. -Defense, dignité, droit, duel. - Edit, empire. - Foi. Histoire. Idolatrie, impiété, impot. ― Jugement. - Lien, loi. Maxime, mémoire, mode, mœurs,- Nom. - Paganisme, préjugé, privilege. Religion, royauté. — Sacrifice, scanTitre, tradition, dale, souvenir, superstition. tribut.

-

Victime.

Usage. ABOLITION, s. f. Anéantissement, extinction opérée par un acte de la volonté législative. Il se dit principalement en parlant des lois et

des coutumes.

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L'abolition des cérémonies de

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ancienne loi. Abolition d'une loi. — Abolition d'un culte superstitieux. L'entière abolition de l'ordre des Templiers. DICT. DE L'ACAD. «Plusieurs autres choses qui concernent l'éta»blissement de la religion chrétienne et l'aboli» tion du judaïsme. »

PASC.

Boss.

« L'abolition des sacrifices. >> «Portez-lui pour la fête de Pâques l'abolition » de son crime,»

FLECH.

«Y porter le prix de vos iniquités et l'aboli» tion de vos dettes. »

MASS. « L'abolition des spectacles. L'abolition des » duels fut un des plus grands services rendus a » la patrie. Leur chute, l'abolition de leur VOLT. » ordre en France. » ABOMINABLE, adj. des deux geures. Exécrable, détestable, qui est en horreur. Il se dit des hoinnes et des choses.

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Les dieux ordonneroient un meurtre abominable! RAC. Qui ce chef d'une race abominable, impie. RAC. Cet hymen est affreux, abominable, impie. VOL. J'ignore si ce maitre abominable, impie. Je n'en pendrai pas moins ce peuple abominable. VOL. Un sentiment injuste, impie, abominable. BOIL. Inspirer des forfaits le plus abominable. VOL. Moi votre époux ! quittez ce titre abominable. VOL. Cet adjectif a plus de force, étant placé avant le substantif.

« Je demande s'il y a dans l'église des per»sonnes sur qui vous puissiez faire tomber un » si abominable reproche. »

« Leurs abominables sacrifices. >>

PASC.

FLICH,

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