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d'acier, les eaux du fleuve, fort large à cet endroit; le viaduc du Point-du-Jour, pont à deux étages, dont la partie supérieure est parcourue par le chemin de fer de ceinture; et la partie inférieure par les voitures et les piétons.

Les deux rives de la Seine sont bordées de larges quais, 5 sur toute la longueur de la ville. Le mouvement des marchandises transportées par eau est fort actif. Les voyageurs trouvent de fréquents services de bateaux à vapeur pour les différents points de la ville et les localités voisines.

L. CHARLEVILLE.

ΙΟ

EXERCICES

I. «Après s'être grossie de la Marne.»

1. Pourquoi emploie-t-on l'auxiliaire «être» dans cette phrase?

2. Pourquoi emploie-t-on l'infinitif au lieu du participe

présent?

3. Expliquez l'emploi de «de» dans cette phrase.

II. Écrivez au passé indéfini:

1. La Seine descend des collines.

2. Le courant se divise.

3. La Seine sort de Paris.

4. Elle se dirige vers la Manche.

III. Expliquez l'accord de ces participes passés.

IV. Mettez l'article défini:

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UNE TROP GRANDE ENTREPRISE

Il faut chercher seulement à penser et à parler juste, sans vouloir amener les autres à notre goût et à nos sentiments; c'est une trop grande entreprise.

PROVERBES

LA BRUYÈRE.1

Les gros poissons mangent les petits.
Qui se fait brebis, le loup le mange.
Qui aime Bertrand aime son chien.
Deux s'amusent, trois s'ennuient.
Qui donne tôt donne deux fois.

Il y a loin de la coupe aux lèvres.

Ce qui n'est pas clair n'est pas français.

Plus on se hâte, moins on avance,

LE VER À SOIE

Le ver à soie est une chenille qui se nourrit des feuilles

de mûrier, et file un

cocon de soie. Dans le cocon il devient 5 chrysalide, et puis papillon. Quand celui-ci veut sortir du cocon, il le perce, et puis s'envole. Pour IO avoir la soie on dévide le cocon avant la sortie du papillon.

VER À SOIE MANGEANT UNE FEUILLE
DE MÛRIER

Ensuite, on tord les fils et on les tisse en étoffes. La culture des vers à soie se fait surtout dans le Midi de la France.

1 la bryjɛ:r.

LA PREMIÈRE ROBE DE SOIE

Il y a 5,500 ans, un empereur de la Chine se promenait un jour dans ses jardins avec sa femme.

Sur un jeune arbre des chenilles avaient filé leur cocons. L'empereur en détacha un et se mit à l'examiner tout en épluchant la bourre1 qui l'entourait.

Après avoir enlevé la bourre, il continua de tirer sur les fils qui se déroulaient assez facilement. Peu à peu l'empereur enroula autour de sa main le fil entier du cocon.

5

L'impératrice prit alors ce fil qui formait un petit écheveau lisse et brillant, le regarda toute pensive et dit 10 à son mari: «Je voudrais avoir une robe faite avec ce fil.» L'empereur lui répondit: «Invitez toutes les dames de la cour à recueillir des cocons. Faites-les dévider comme je viens de le faire et ordonnez à mon meilleur tisserand de vous en fabriquer la plus belle robe possible.»>

L'une des dames trouva le moyen de dévider vite et bien les cocons en les trempant dans l'eau chaude.

Une autre, pour plaire à l'impératrice, se mit à élever des chenilles sur les arbres du jardin, afin d'avoir sous la main des cocons en abondance.

Tout alla si bien qu'au bout de quelques mois l'impératrice portait la première robe tissée avec des fils de chenille, c'est-à-dire la première robe de soie.

15

20

Depuis ce jour, l'empereur ordonna de cultiver partout le mûrier, arbre favori de la chenille qui produit la soie, 25

1 En enlevant la bourre du cocon. La bourre est la partie la plus grossière du cocon, celle qui ne se dévide pas. On en fait certaines étoffes appelées «bourre de soie.»

d'y élever cette chenille pour faire des habits aux gens de la cour, aux fonctionnaires, aux officiers.

Telle est l'origine de l'industrie de la soie.

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