Il rejette en dormant l'effroyable mélange, Traduction de M. Gaston : La mort suit en tous lieux ce monstre impitoyable, Ulysse l'a puni; mais craignez son réveil. A peine ivre de vin et gorgé de carnage, Il a courbé sa tête, et, tombant de langueur, Quelques critiques un peu chagrins ont dit que l'bistoire de Polyphême ressembloit aux contes de l'Ogre du Petit-Poucet ou de la Barbe-Bleue, dont on berce les enfans, et ils ont paru s'étonner de la trouver dans deux des trois poëmes les plus célèbres de l'antiquité. Mais il falloit sans doute que ce morceau d'Homère fût trèsgoûté autrefois , puisque Virgile, et Ovide après lui, s'en sont emparés; et qu'Horace le mettoit au rang des choses merveilleuses enfantées par le poëte grec. Au reste, on ne peut s'empêcher d'admirer dans cette description la fécondité du génie de Virgile, la raison et le goût qui guident toujours sa brillante imagination : le inerveilleux naît du fond du sujet, et l'on ne pourroit l'en détacher sans nuire à l'ensemble du poëme. La rencontre d’Achéménide, abandonné par. Ulysse, étoit une occasion naturelle de raconter les excès de Polyphème, et de rappeler la vengeance qu'en tira le prince Grec. (Note de l'Éditeur.) CONTENUES DANS LE TROISIÈME VOLUME. 20 CONSIDÉRATIONS SUR LE POÈME ÉPIQUE. Page 1 De la manière de faire une fable. 7 De la matière du Poëme épique. 15 De l'intégrité de l'action. De la durée du Poëme épique. 39 De l'importance de l'action. De la forme du Poëme épique, ou de la Narration. 62 De la Narration proprement dite, et de ses qualités. 83 Des Moeurs. 179 Des Machines. 230 Des Sentimens et de l'Expression. 280 43 ÉNÉJDE. LIVRE ser. Notes et imitations. 347 376 LIVRE II. 421 451 Notes et imitations. LIVRE III. Notes et imitations. 487 515 FIN DE LA TABLE. |