Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence |
From inside the book
Results 1-5 of 17
Page 10
... pris : il dura dix ans . On vit un nouvel art chez les Romains et une autre maniere de faire la guerre ; leurs succès furent plus éclatants ; ils profiterent mieux de leurs victoires ; ils firent de plus grandes conquêtes ; ils envoye ...
... pris : il dura dix ans . On vit un nouvel art chez les Romains et une autre maniere de faire la guerre ; leurs succès furent plus éclatants ; ils profiterent mieux de leurs victoires ; ils firent de plus grandes conquêtes ; ils envoye ...
Page 30
... pris , pour ainsi dire , que par surprise . La cavalerie carthaginoise valoit mieux que la romaine par deux raisons : l'une , que les chevaux numides et espagnols étoient meil- leurs que ceux d'Italie ; et l'autre , que la cava- lerie ...
... pris , pour ainsi dire , que par surprise . La cavalerie carthaginoise valoit mieux que la romaine par deux raisons : l'une , que les chevaux numides et espagnols étoient meil- leurs que ceux d'Italie ; et l'autre , que la cava- lerie ...
Page 49
... pris indifféremment , et menés sans choix à la guerre , comme les armées de Darius le firent bien voir . Les Romains , pour priver les rois d'une telle milice , et leur ôter sans bruit leurs principales GR . DES ROM . 5 forces , firent ...
... pris indifféremment , et menés sans choix à la guerre , comme les armées de Darius le firent bien voir . Les Romains , pour priver les rois d'une telle milice , et leur ôter sans bruit leurs principales GR . DES ROM . 5 forces , firent ...
Page 63
... pris des terres en Afrique ou en Asie , ils n'au- roient pu conserver des conquêtes si peu soli- dement établies . ( 1 ) Il falloit attendre que toutes les nations fussent accoutumées à obéir comme libres et comme alliées avant de leur ...
... pris des terres en Afrique ou en Asie , ils n'au- roient pu conserver des conquêtes si peu soli- dement établies . ( 1 ) Il falloit attendre que toutes les nations fussent accoutumées à obéir comme libres et comme alliées avant de leur ...
Page 97
... ch . 108 et suiv . L'armée d'Octave et d'An- toine auroit péri de faim si l'on n'avoit pas donné la bataille . GR . DES ROM . 9 du long parlement . Les Allemands n'ont pris la supériorité DES ROMAINS , CHAP . XI . 97.
... ch . 108 et suiv . L'armée d'Octave et d'An- toine auroit péri de faim si l'on n'avoit pas donné la bataille . GR . DES ROM . 9 du long parlement . Les Allemands n'ont pris la supériorité DES ROMAINS , CHAP . XI . 97.
Other editions - View all
Common terms and phrases
à-peu-près affaires alliés Ammien Marcellin Antiochus Antoine Appien armées auroit avoient ayant barbares bataille de Cannes blique c'étoit Carthage Carthaginois cavalerie César choses Cicéron citoyens Comnene conquêtes Constantin Constantinople consul continuellement coutume crimes d'abord Denys Denys d'Halicarnasse devoit dieux Dion disoit donner empereurs ennemis esclaves établi état étoient étoit Etoliens eurent eût faisoient faisoit falloit firent foiblesse forces fût gens Goths gouvernement grandeur Grecs guerre punique guerres civiles hommes jamais Justinien l'empire légions lois Macédoine magistrats mains malheurs maniere Marius ment Mithridate monde n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations paix parcequ'il parceque paroît Parthes patriciens pays Perses peuple romain peuples d'Italie Plutarque Polybe Pompée pouvoient pouvoit premiere presque prince Priscus Procope provinces puissance regne religion rent république rois Rome seconde guerre punique sénat seroit seul soldats Sylla Syrie temps-là terre Tibere tion Tite-Live toyens tribuns troupes tyrannie Végece victoire vouloit Voyez Zosime
Popular passages
Page 82 - Demander, dans un État libre , des gens hardis dans la guerre et timides dans la paix , c'est vouloir des choses impossibles ; et, pour règle générale, toutes les fois qu'on verra tout le monde tranquille dans un État qui se donne le nom de république, on peut être assuré que la liberté n'y est pas.
Page 167 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent, ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page 97 - D'ailleurs, dans les guerres civiles, il se forme souvent de grands hommes, parce que dans la confusion ceux qui ont du mérite se font jour, chacun se place et se met à son rang; au lieu que dans les autres temps on est placé, et on l'est presque toujours tout de travers.
Page 95 - César; mais cet homme extraordinaire avait tant de grandes qualités, sans pas un défaut, quoiqu'il eût bien des vices , qu'il eût été bien difficile que , quelque armée qu'il eût commandée, il n'eût été vainqueur, et qu'en quelque république qu'il fût né, il ne l'eût gouvernée.
Page 35 - D'un autre côté, le consul Térentius Varron avoit fui honteusement jusqu'à Venouse : cet homme, de la plus basse naissance, n'avoit été élevé au consulat que pour mortifier la noblesse. Mais le sénat ne voulut pas jouir de ce malheureux triomphe : il vit combien il...
Page 79 - Ce qui fait que les États libres durent moins que les autres , c'est que les malheurs et les succès qui leur arrivent leur font presque toujours perdre la liberté ; au lieu que les succès et les malheurs d'un État où le peuple est soumis confirment également sa servitude. Une république sage ne doit rien hasarder qui l'expose à la bonne ou à la mauvaise fortune : le seul bien auquel elle doit aspirer, c'est à la perpétuité de son Etat. Si la grandeur de l'empire perdit la république...
Page 27 - Il n'ya rien de si puissant qu'une république où l'on observe les lois, non pas par crainte, non pas par raison, mais par passion, comme furent Rome et Lacédémone ; car pour lors il se joint à la sagesse d'un bon gouvernement toute la force que pourroit avoir une -faction.
Page 35 - Ce n'est pas ordinairement la perte réelle que l'on fait dans une bataille (c'est-à-dire celle de quelques milliers d'hommes), qui est funeste à un État; mais la perte imaginaire et le découragement, qui le privent des forces mêmes que la fortune lui avoit laissées. Il ya des choses que tout le monde dit, parce qu'elles ont été dites une fois.
Page 3 - Dans la naissance des sociétés, dit Montesquieu, ce sont les chefs des républiques qui font l'institution, et c'est ensuite l'institution qui forme les chefs des républiques.
Page 227 - Je ne sentis point devant lui le désordre où nous jette ordinairement la présence des grands hommes, et, dès que nous fûmes seuls : " Sylla," lui dis-je, " vous vous êtes donc mis vous-même dans cet état de médiocrité qui afflige presque tous les humains ; vous avez renoncé...