Œuvres complètes de Ch. Rollin: Histoire ancienneLedoux et Tenré, 1817 |
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affaires Agésilas alliés amis amphictyons armée armes assemblée Athènes Athéniens athlètes auroit avoient avoit ayant bataille Béotie c'étoit Carthaginois cents Charès chose citadelle citoyens combat connoître courage d'Athènes déclarer Delphes Démosthène Denys dessein devoient devoit dieux Diod Dion discours dit-il Divinité donner donnoit enfans ennemis envoya Epaminondas esprit étoient étoit faisoient faisoit falloit flotte force fût galères général gens gloire gouvernement Grèce guerre habitans Iphicrate jeune jeux jour juges justice Lacédémone Lacédémoniens laissa liberté lois long-temps lui-même Macédoine magistrats maître Marcellus ment mille hommes mort n'avoit Ochus Olynthe oracles paix parler paroît patrie Pélopidas père Perse peuple Philippe philosophe Platon Plut Plutarque poëte Polybe pouvoient pouvoit premier prince public Quæst rendoit rendre république Rhége rien Romains s'étoient sage secours sentimens seroit seul Sicile Socrate soin soldats sorte Sparte succès Syracusains Syracuse talens théâtre Thébains Thèbes Timoléon tion troupes tyran vaisseaux venoit victoire vouloit Xenoph
Popular passages
Page 77 - Il peut tout sur les peuples; mais les lois peuvent tout sur lui. Il a une puissance absolue pour faire le bien, et les mains liées dès qu'il veut faire le mal. Les lois lui confient les peuples comme le plus précieux de tous les dépôts , à condition qu'il sera le père de tous ses sujets.
Page 144 - ... absolue, qu'à la fin, moitié par adresse et moitié par force, il se rendit le plus puissant de la Grèce, et obligea tous les Grecs à marcher sous ses étendards contre l'ennemi commun. Il fut tué dans ces conjonctures; mais Alexandre, son fils, succéda à son royaume et à ses desseins.
Page 142 - Grèce ; de sorte qu'elles étaient toujours ennemies, plus encore par la contrariété de leurs intérêts que par l'incompatibilité de leurs humeurs. Les villes grecques ne voulaient la domination ni de l'une ni de l'autre ; car outre que chacun souhaitait pouvoir conserver sa liberté, elles trouvaient l'empire de ces deux républiques trop fâcheux.
Page 210 - Thespis fut le premier qui, barbouillé de lie, Promena par les bourgs cette heureuse folie ; Et, d'acteurs mal ornés chargeant un tombereau, Amusa les passants d'un spectacle nouveau.
Page 42 - Mais, en justice comme à la guerre, nil honnête homme ne doit pas sauver sa vie par toute sorte de moyens. Il est également déshonorant dans l'une et dans l'autre, de ne la racheter que par des prières, par des larmes, et par toutes les autres bassesses que vous voyez faire tous les jours à ceux qui sont où je me vois.
Page 142 - Athénien, et qui connaissait admirablement le naturel de son pays, nous apprend que la crainte était nécessaire à ces esprits trop vifs et trop libres, et qu'il n'y eut plus moyen de les gouverner, quand la victoire de Salamine les eut rassurés contre les Perses. Alors deux choses les perdirent : la gloire de leurs belles actions, et la sûreté où ils croyaient être. Les magistrats n'étaient plus...
Page 230 - Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, S'y vit avec plaisir, ou crut ne s'y point voir : L'avare, des premiers, rit du tableau fidèle D'un avare souvent tracé sur son modèle ; Et mille fois un fat finement exprimé Méconnut le portrait sur lui-même formé.
Page 142 - Lacédémone était dur : on remarquait dans son peuple je ne sais quoi de farouche. Un gouvernement trop rigide et une vie trop laborieuse y rendaient les esprits trop fiers, trop austères et trop impérieux ; joint...
Page 146 - ... intime gravé dans le fond de son cœur par l'auteur de son être , et d'une tradition primordiale aussi ancienne que le monde même.
Page 143 - Grèce, la soutenaient en quelque façon, et l'empêchaient de tomber dans la dépendance de l'une ou de l'autre de ces républiques. Les Perses aperçurent bientôt cet état de la Grèce : ainsi tout le secret de leur politique était d'entretenir ces jalousies et de fomenter ces divisions.