A French Grammar for Schools and Colleges: Together with a Brief Reader and English Exercises

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Page 440 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 440 - Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient...
Page 440 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 434 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine Le zéphir ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine , De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène , Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose , Où va la feuille de rosé Et la feuille de laurier *. IF MÉHE.
Page 98 - Onze. 12. Douze. 13. Treize. 14. Quatorze. 15. Quinze. 16. Seize. 17. Dix-sept. 18. Dix-huit. 19. Dix-neuf. 20. Vingt.
Page 411 - Alors, d'une chose à l'autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c'était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide; qu'il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient bien sa langue, c'est comme s'il tenait la clef de sa prison.
Page 436 - J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles. Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles. Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel. Et les bois, et les monts, et toute la nature, Semblaient interroger dans un confus murmure 5 Les flots des mers, les feux du ciel.
Page 399 - A cette vue, l'homme qui travaillait sentit son âme plus troublée qu'auparavant : car, pensait-il, la mort de la mère, c'est la mort des enfants. Les miens n'ont que moi non plus. Que deviendront-ils si je leur manque ? Et tout le jour il fut sombre et triste, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de retour aux champs, il se dit : Je veux voir les petits de cette pauvre mère : plusieurs sans doute ont déjà péri.
Page 409 - Ne te dépêche pas tant, petit; tu y arriveras toujours assez tôt, à ton école!
Page 433 - ALLONS, enfants de la patrie ! Le jour de gloire est arrivé! Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé, Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats?

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