Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence: suivis du Dialogue de Sylla et d'Eurate et de Lysimaque |
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... pouvoir absolu . Ce vœu s'est rencontré dans les cœurs les plus bienfaisants , comme dans ces âmes austères qui , en jugeant l'humanité , sem- blaient la haïr . Platon ( 2 ) , qui s'était si longtemps flatté du projet d'une république ...
... pouvoir absolu . Ce vœu s'est rencontré dans les cœurs les plus bienfaisants , comme dans ces âmes austères qui , en jugeant l'humanité , sem- blaient la haïr . Platon ( 2 ) , qui s'était si longtemps flatté du projet d'une république ...
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... pouvoir absolu , il tolérait cette manière de rendre les hommes heureux ; il consentait même à l'embellir , et lui prêtait des pres- tiges de grandeur , qui manquèrent trop au siècle de Louis XV . Sans doute , lorsque la cause de la ...
... pouvoir absolu , il tolérait cette manière de rendre les hommes heureux ; il consentait même à l'embellir , et lui prêtait des pres- tiges de grandeur , qui manquèrent trop au siècle de Louis XV . Sans doute , lorsque la cause de la ...
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... pouvoir absolu devint moins juste et moins révéré . Le système politique de Louis XIV était un miracle de nobles illusions , qui pouvaient à peine durer l'espace d'un siècle ou la vie même d'un homme . Mais surtout on ne devait pas ...
... pouvoir absolu devint moins juste et moins révéré . Le système politique de Louis XIV était un miracle de nobles illusions , qui pouvaient à peine durer l'espace d'un siècle ou la vie même d'un homme . Mais surtout on ne devait pas ...
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... pouvoir de Montesquieu lui - même de rendre son nom plus immortel , et d'ajouter quelque chose à la re- nommée de l'Esprit des Lois . L'Esprit des Lois apparaît au bout de sa carrière comme le terme de notre admiration et de ses efforts ...
... pouvoir de Montesquieu lui - même de rendre son nom plus immortel , et d'ajouter quelque chose à la re- nommée de l'Esprit des Lois . L'Esprit des Lois apparaît au bout de sa carrière comme le terme de notre admiration et de ses efforts ...
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... cette maxime si libre est un gage de repos . Le philosophe admet tous les pouvoirs , et conçoit tous les systèmes politiques . L'Esprit des Lois est comme ce temple romain qui donnait l'hospitalité à tous 34 ÉLOGE DE MONTESQUIEU .
... cette maxime si libre est un gage de repos . Le philosophe admet tous les pouvoirs , et conçoit tous les systèmes politiques . L'Esprit des Lois est comme ce temple romain qui donnait l'hospitalité à tous 34 ÉLOGE DE MONTESQUIEU .
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Common terms and phrases
Ammien Marcellin Arabes armées auroit avoient avoit ayant barbares Bélisaire c'étoit Caligula Callisthène Caracalla Carthage Carthaginois cavalerie César chap choses chrétiens Cicéron citoyens civiles Comnène conquêtes Constantin Constantinople continuellement crimes culte Denys d'Halicarnasse devoit dieux Dion disoit divinité donner empereurs ennemis esclaves esprit établi état étoient étoit eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse force fùt gens gloire Goths gouvernement grandeur Grecs guerre hommes jamais Justinien l'empire l'esprit l'Esprit des Lois l'état l'histoire l'Italie légions législateur liberté lois Lysimaque magistrats mains malheurs Marius ment Mithridate mœurs monarchie monde Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations paix parceque paroît Parthes pays Perses peuple romain politique Polybe Pompée pouvoient pouvoir presque prince Priscus PROCOPE provinces puissance purent qu'un règne religion république rois Rome sénat Sérapis seul siècle soldats Suétone Sylla Tacite temps-là terre Tibère Tite-Live tributs troupes trouva tyrannie Vandales Végèce vertu victoires vouloit Voyez Zosime
Popular passages
Page 57 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 187 - D'ailleurs, dans les guerres civiles, il se forme souvent de grands hommes, parce que dans la confusion ceux qui ont du mérite se font jour, chacun se place et se met à son rang; au lieu que dans les autres temps on est placé, et on l'est souvent tout de travers.
Page 167 - Ce qui fait que les États libres durent moins que les autres , c'est que les malheurs et les succès qui leur arrivent leur font presque toujours perdre la liberté ; au lieu que les succès et les malheurs d'un État où le peuple est soumis confirment également sa servitude. Une république sage ne doit rien hasarder qui l'expose à la bonne ou à la mauvaise fortune : le seul bien auquel elle doit aspirer, c'est à la perpétuité de son Etat.
Page 223 - Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 260 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde : on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes ; et si le hasard d'une bataille, c'est-à-dire une cause...
Page 170 - État où on ne croit voir que du trouble; c'est-à-dire, une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix. Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l'action des unes, et la réaction des autres.
Page 169 - La ville déchirée ne forma plus un tout ensemble ; et comme on n'en était citoyen que par une espèce de fiction , qu'on n'avait plus les mêmes magistrats, les mêmes murailles, les mêmes dieux, les mêmes temples, les mêmes sépultures, on ne vit plus Rome des mêmes yeux, on n'eut plus le même amour pour la patrie, et les sentiments romains ne furent plus.
Page 47 - C'est la religion chrétienne qui, malgré la grandeur de l'empire et le vice du climat , a empêché le despotisme de s'établir en Ethiopie, et a porté au milieu de l'Afrique les mœurs de l'Europe et ses lois.
Page 166 - ... citoyens ; et les généraux, qui disposèrent des armées et des royaumes, sentirent leur force, et ne purent plus obéir. Les soldats commencèrent donc à ne reconnaître que leur général, à fonder sur lui toutes leurs espérances, et à voir de plus loin la ville.
Page 83 - Dans la naissance des sociétés, dit Montesquieu, ce sont les chefs des républiques qui font l'institution, et c'est ensuite l'institution qui forme les chefs des républiques.