Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence: suivis du Dialogue de Sylla et d'Eurate et de Lysimaque |
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... juger tous les peuples . L'invention des Lettres persanes était si facile , que l'auteur l'avait dérobée sans scrupule , et même sur un écrivain trop ingénieux pour être oublié . Mais , dans ce cadre vulgaire , avec plus d'esprit que ...
... juger tous les peuples . L'invention des Lettres persanes était si facile , que l'auteur l'avait dérobée sans scrupule , et même sur un écrivain trop ingénieux pour être oublié . Mais , dans ce cadre vulgaire , avec plus d'esprit que ...
Page 71
... juger que de lumières précieuses pour l'histoire , que d'indications même utiles à la conquête peu- vent sortir d'une semblable étude . Souhaitons qu'elle se poursuive , qu'elle s'étende , qu'elle continue d'être protégée par le pouvoir ...
... juger que de lumières précieuses pour l'histoire , que d'indications même utiles à la conquête peu- vent sortir d'une semblable étude . Souhaitons qu'elle se poursuive , qu'elle s'étende , qu'elle continue d'être protégée par le pouvoir ...
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... juger de l'imperfection de la marine des anciens , puisque nous avons abandonné une pratique dans laquelle nous avions tant de supériorité sur eux . ( M. ) n'auroit pas soupçonnée : c'est que la force des ar- 8 DES ROMAINS , CHAPITRE IV ...
... juger de l'imperfection de la marine des anciens , puisque nous avons abandonné une pratique dans laquelle nous avions tant de supériorité sur eux . ( M. ) n'auroit pas soupçonnée : c'est que la force des ar- 8 DES ROMAINS , CHAPITRE IV ...
Page 211
... d'Auguste ; on ne vouloit plus être édile ni tribun du peuple ; beaucoup même ne se soucioient pas d'être sénateurs . ( Édit . de 1734. ) des lois , et celle de juger les crimes publics DES ROMAINS , CHAPITRE XIV . 211.
... d'Auguste ; on ne vouloit plus être édile ni tribun du peuple ; beaucoup même ne se soucioient pas d'être sénateurs . ( Édit . de 1734. ) des lois , et celle de juger les crimes publics DES ROMAINS , CHAPITRE XIV . 211.
Page 212
... juger les crimes publics ; mais il lui avoit laissé , ou du moins avoit paru lui laisser , celle d'élire les magistrats . Tibère , qui craignoit les assemblées d'un peuple si nombreux , lui ôta encore ce privilège , et le donna au sénat ...
... juger les crimes publics ; mais il lui avoit laissé , ou du moins avoit paru lui laisser , celle d'élire les magistrats . Tibère , qui craignoit les assemblées d'un peuple si nombreux , lui ôta encore ce privilège , et le donna au sénat ...
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Common terms and phrases
Ammien Marcellin Arabes armées auroit avoient avoit ayant barbares Bélisaire c'étoit Caligula Callisthène Caracalla Carthage Carthaginois cavalerie César chap choses chrétiens Cicéron citoyens civiles Comnène conquêtes Constantin Constantinople continuellement crimes culte Denys d'Halicarnasse devoit dieux Dion disoit divinité donner empereurs ennemis esclaves esprit établi état étoient étoit eût faisoient faisoit falloit firent foible foiblesse force fùt gens gloire Goths gouvernement grandeur Grecs guerre hommes jamais Justinien l'empire l'esprit l'Esprit des Lois l'état l'histoire l'Italie légions législateur liberté lois Lysimaque magistrats mains malheurs Marius ment Mithridate mœurs monarchie monde Montesquieu n'avoient n'avoit n'étoient n'y avoit nations paix parceque paroît Parthes pays Perses peuple romain politique Polybe Pompée pouvoient pouvoir presque prince Priscus PROCOPE provinces puissance purent qu'un règne religion république rois Rome sénat Sérapis seul siècle soldats Suétone Sylla Tacite temps-là terre Tibère Tite-Live tributs troupes trouva tyrannie Vandales Végèce vertu victoires vouloit Voyez Zosime
Popular passages
Page 57 - Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois , et se détourne ensuite sur de petites choses, qu'il relève par la beauté de son génie et de son style.
Page 187 - D'ailleurs, dans les guerres civiles, il se forme souvent de grands hommes, parce que dans la confusion ceux qui ont du mérite se font jour, chacun se place et se met à son rang; au lieu que dans les autres temps on est placé, et on l'est souvent tout de travers.
Page 167 - Ce qui fait que les États libres durent moins que les autres , c'est que les malheurs et les succès qui leur arrivent leur font presque toujours perdre la liberté ; au lieu que les succès et les malheurs d'un État où le peuple est soumis confirment également sa servitude. Une république sage ne doit rien hasarder qui l'expose à la bonne ou à la mauvaise fortune : le seul bien auquel elle doit aspirer, c'est à la perpétuité de son Etat.
Page 223 - Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 260 - Ce n'est pas la fortune qui domine le monde : on peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes ; et si le hasard d'une bataille, c'est-à-dire une cause...
Page 170 - État où on ne croit voir que du trouble; c'est-à-dire, une harmonie d'où résulte le bonheur, qui seul est la vraie paix. Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l'action des unes, et la réaction des autres.
Page 169 - La ville déchirée ne forma plus un tout ensemble ; et comme on n'en était citoyen que par une espèce de fiction , qu'on n'avait plus les mêmes magistrats, les mêmes murailles, les mêmes dieux, les mêmes temples, les mêmes sépultures, on ne vit plus Rome des mêmes yeux, on n'eut plus le même amour pour la patrie, et les sentiments romains ne furent plus.
Page 47 - C'est la religion chrétienne qui, malgré la grandeur de l'empire et le vice du climat , a empêché le despotisme de s'établir en Ethiopie, et a porté au milieu de l'Afrique les mœurs de l'Europe et ses lois.
Page 166 - ... citoyens ; et les généraux, qui disposèrent des armées et des royaumes, sentirent leur force, et ne purent plus obéir. Les soldats commencèrent donc à ne reconnaître que leur général, à fonder sur lui toutes leurs espérances, et à voir de plus loin la ville.
Page 83 - Dans la naissance des sociétés, dit Montesquieu, ce sont les chefs des républiques qui font l'institution, et c'est ensuite l'institution qui forme les chefs des républiques.