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Tout exemplaire non revêtu de notre griffe sera réputé contrefait.

Charles W. lagrave et C

DU MÊME AUTEUR:

Le Principe vital et l'âme pensante. 1 vol. in-8, chez J.-B. Baillière.

Du Plaisir et de la douleur. 1 vol. in-18, chez Germer Baillière. Méthode pour arriver à la vie bienheureuse, par FICHTE, traduite de l'allemand par M. FRANCISQUE BOUILLIER, in-8, chez Ladrange. Notions d'histoire de la philosophie. 2e édit. 1 vol. in-18, chez Ch. Delagrave...... 2 fr. 50

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CORBEIL, typ. et stér. de CRÉTÉ,

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Nourri de votre enseignement, honoré de votre amitié, je vous dois ce témoignage d'admiration, de reconnaissance et d'affection. Je vous le dois surtout pour un livre dont la pensée première vient de vous, et qui jamais n'aurait été achevé sans les encouragements, les conseils et les secours que vous m'avez prodigués. N'est-ce pas vous, d'ailleurs, qui avez réhabilité cette philosophie du grand siècle dont j'ai entrepris l'histoire ? N'est-ce pas vous qui avez renversé les idoles métaphysiques du XVIIIe siècle, et rétabli sur leurs ruines le grand Descartes presque oublié ? A vous la gloire d'avoir discerné ce qu'il y a de vrai dans les idées innées de Descartes, dans la Raison de Malebranche, et d'avoir restauré, pour ainsi dire, cet élément divin de l'intelligence contre lequel semblait s'être conjuré l'empirisme du dernier siècle.

Quel autre que vous, dans l'histoire des lettres françaises, sera le vrai représentant de la philosophie de la première moitié du XIXe siècle? Où sont-ils ces grands initiateurs, ces orgueilleux pontifes qui, du haut de leurs Cités du soleil, prenaient en pitié la petitesse de vos doctrines?

(1) Je laisse cette dédicace telle que je l'ai écrite en 1854. Ni le temps ni la mort n'ont affaibli la vivacité de ces sentiments d'admiration, de reconnaissance et d'affection. J'étais d'autant plus libre pour les exprimer que M. Cousin n'était alors plus rien dans l'Université, et venait d'entrer dans cette retraite qu'il a honorée jusqu'à la fin par ses écrits, par la dignité de son caractère et par la constance de ses opinions.

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